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Les pays en développement ont tout particulièrement critiqué le déséquilibre en termes de précision, d’une part, des questions importantes pour les pays développés, et, d’autre part, des questions importantes pour les pays en développement. Bien qu’aucun pays n?ait rejeté le document, il a provoqué de fortes réactions, les pays en développement étant plus critiques que les pays développés. De nombreux pays en développement ont estimé que le traitement réservé aux produits sensibles accordait une trop grande flexibilité aux pays développés. Le Brésil a fait valoir que le texte concernant les produits sensibles était favorable aux pays développés parce que les flexibilités accordées aux pays développés visant à protéger les produits sensibles étaient clairement formulées dans le texte, tandis que les protections analogues pour les pays en développement seraient négociés ultérieurement. Les représentants du G10 ont toutefois fait valoir que le projet de texte ne prévoyait pas une flexibilité suffisante. Concernant les changements proposés pour la "catégorie bleue?, le groupe de Cairns a déclaré que le texte permettrait aux Etats-Unis de maintenir un soutien intérieur qui est actuellement couvert par la « catégorie orange ». Le Brésil a, pour sa part, déclaré qu’il fallait que la « catégorie bleue » modifiée ne puisse servir de chèque en blanc pour les pays développés et leur éviter de réduire le soutien interne générateur de distorsions commerciales. De manière générale, la CE a indiqué qu’elle était satisfaite de ce texte mais qu’il serait nécessaire de le préciser et de le clarifier. Les Etats-Unis ont, quant à eux, exprimé des préoccupations sur le faible niveau d’ambition potentielle concernant l’accès au marché, mais ils se sont dits prêts à accepter le texte comme base de discussion. Dans l’ensemble, le Canada a été positif mais il a fait savoir qu’il craignait les disciplines imposées aux entreprises commerciales d’Etat. S?exprimant au nom du groupe « Afrique », le Nigeria a critiqué le manque de précision sur la question des pays en développement, et l’Inde a déclaré que le projet n’était ni équilibré ni équitable ni juste ».
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