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Des génotypes d'orges affichant des réactions connues à la fusariose de l'épi ont été évalués pour leurs composants responsables de la résistance partielle à la maladie (RPM) au moyen d'un test biologique in vitro effectuée sur des feuilles individuelles. Ces feuilles ont été inoculées avec Fusarium graminearum ou F. culmorum et ont été incubées à température ambiante (21 °C ±2°) ou à basse température (10 °C ±1°). Les deux espèces étaient pathogènes et, à température ambiante, leur période d'incubation était plus courte et les lésions qu'elles produisaient étaient plus volumineuses. L'inoculation avec F. culmorum a produit des lésions nécrotiques moins bien définies comparativement à celles produites par F. graminearum, et ce, peu importe le régime de température. Chez les génotypes vulnérables, l'inoculation avec F. graminearum à température ambiante induisait des périodes de latence et d'incubation significativement plus courtes, de plus volumineuses lésions et une production de macroconidies plus abondante que chez les génotypes résistants. Quant à l'inoculation avec F. culmorum, elle n'a affiché aucune différence significative relativement aux composants mesurés de la RPM. Plusieurs composants de la RPM relatifs à F. graminearum, y compris la période de latence, la taille des lésions et la production de macroconidies, se sont avérés significativement corrélés. Il y avait une corrélation négative entre la période d'incubation et les estimations en champ dans un test sur trois, la période de latence et les estimations en champ dans deux tests sur trois, et une corrélation positive entre la taille des lésions et les estimations de la gravité de la fusariose au champ dans un seul test sur trois. Par ailleurs, peu de composants de la RPM relatifs à F. culmorum se sont avérés significativement corrélés. En général, la meilleure différenciation entre les génotypes d'orge résistants et vulnérables a découlé de l'inoculation avec F. graminearum à température ambiante, y compris une corrélation significative des périodes d'incubation et de latence avec les estimations au champ. Dans l'ensemble, étant donné la variabilité observée, particulièrement en ce qui a trait aux estimations au champ pour la fusariose de l'épi, la mesure des composants de la RPM ne peut pas être couramment utilisée pour compléter les estimations basées sur les données de terrain. Toutefois, la mesure de la période de latence s'est avérée prometteuse, puisqu'elle était corrélée à l'estima
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