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The objective of this paper was to determine how the current and previous crop affect denitrification by comparing the basal denitrification rate (BDR), denitrification rate with added nitrate (DAN), and potential denitrification rate (PDR) (amended with glucose and nitrate) of a clay loam soil under monoculture corn (C), soybean (S), and winter wheat (WW) with or without underseeded red clover (RC) and under each phase of a 2-year crop rotation (C-S) and two 3-year crop rotations (C-S-WW, C-S-WW+RC).
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La gestion du sol et des cultures, y compris la rotation des cultures, influe sur les concentrations de carbone organique et de nitrate dans le sol, ce qui peut ensuite avoir une incidence sur les pertes par dénitrification dans les sols. Le présent article vise à déterminer comment les cultures précédentes et en cours agissent sur la dénitrification en comparant le taux de dénitrification de base (BDR), le taux de dénitrification avec ajout de nitrate (DAN), et le taux de dénitrification potentiel (PDR) (avec ajout de glucose et de nitrate) dans un sol de loam argileux pour une monoculture de maïs (C), de soja (S), et de blé d’hiver (WW) avec ou sans sous‑semis de trèfle rouge (RC); l’étude portait sur chaque phase d’une rotation de cultures de deux ans (C-S) et de deux rotations de cultures de trois ans (C-S-WW, C-S-WW+RC). Les valeurs du BDR étaient plus élevées dans le cas des rotations sur trois ans C-S-WW que dans le cas de la rotation sur deux ans C-S et des monocultures C, S, et WW. Durant la phase WW+RC du traitement C-S-WW+RC, on a observé des valeurs du BDR et du DAN plus élevées que durant la phase de culture de maïs de la rotation. On a constaté que le carbone organique disponible limitait la dénitrification dans les épreuves de BDR et de DAN ainsi que le montre l’augmentation de 2 à 21 fois du taux de dénitrification, quand on ajoute du glucose à l’évaluation du PDR. En outre, la relation significative entre la respiration du sol et le BDR que l’on a noté laisse supposer que le carbone disponible était bien un facteur limitatif. Ainsi, cette étude a permis de constater, d’une part, que la culture actuelle et la culture précédente, en rotation, avaient une incidence notable sur les taux de dénitrification du sol et, d’autre part, que le taux de dénitrification avec l’ajout d’un mélange de résidus de culture au sol (c.‑à‑d. quand on fait pousser des cultures en rotation) était plus élevé qu’avec l’ajout d’un seul résidu (c.-à-d. une monoculture).
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