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Les provinces de Dara’a, Rif Dimashq, Homs, Hama, Idlib, Alep et Deir ez-Zor sont en proie à une violence généralisée. Dans la capitale Damas et les provinces de Raqqa, Lattaquié et Hassakeh, des combats sporadiques ont lieu mais n’atteignent pas un niveau tel que l’on puisse parler de violence généralisée. Les provinces de Tartous et de Suweyda sont calmes. La violence est le fait des combats, des bombardements et, le cas échéant, des attentats (djihadistes). La tactique du régime consiste, entre autres, à chasser la population des bastions de la rébellion. La ligne de front est restée relativement stable ces derniers mois. Le régime tient fermement l’axe qui relie Damas à la côte en passant par Homs et Hama. Les rebelles sont présents en force dans le reste du pays, sauf dans le nord, où prédominent les milices du PYD. Fin 2013 et début 2014, le régime, appuyé par des combattants étrangers chiites, a remporté des succès limités dans le sud-ouest d’Alep, le sud de Damas, le centre de Homs et dans les monts Qalamoun, mais il n’est pas parvenu à porter un coup décisif aux rebelles.
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