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Une taxe tenant compte des facteurs écologiques et socio-économiques pourrait potentiellement réguler la pêche, préserver les stocks à des niveaux durables et procurer davantage de revenus au pays possédant des zones de pêche. Cette taxe pourrait être utilisée comme un outil de contrôle politique par les pays utilisant des techniques de pêche simples et qui sont incapables d’utiliser toute l’étendue de leurs zones de pêche exclusive. « Si le gouvernement dans un pays en développement côtier possède des données fiables sur les facteurs relatifs à l’imposition dans le secteur de la pêche, il peut utiliser notre modèle bioéconomique pour fixer un niveau d’imposition optimal pour les navires de pêche étrangers opérant au large au sein de la zone économique exclusive de ce pays », affirme-t-il. Cette taxe reflète un certain nombre de facteurs, le lien biologique entre stocks halieutiques hauturiers et côtiers, et l’importance des niveaux de migration de poissons entre ceux-ci. Il tient également compte du taux de reproduction des espèces de poissons, du prix du poisson, du coût de la récolte et du taux d’actualisation social. Cela implique de comparer les coûts actuels avec les coûts futurs ainsi que de comparer les revenus actuels avec les revenus qui pourront être générés dans le futur. « Les redevances payées par les chalutiers étrangers pour la pêche au large sont à présent très basses comparées à nos calculs. »
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