|
Les données sur les effets observés chez les souris, après une exposition subchronique au 2-éthoxyéthanol par voie orale, se limitent à une seule étude au cours de laquelle des souris B6C3F1 ont été exposées pendant 13 semaines à cette substance incorporée dans l'eau potable (NTP, 1993). Les résultats de cette étude laissent croire que les souris sont moins sensibles que les rats aux effets toxiques du 2-éthoxyéthanol. Comme chez les rats, le système reproducteur mâle est un des organes cibles chez les souris, des effets sur le poids et l'histopathologie des testicules étant observés à des doses quotidiennes respectives de 5 123 mg/kg-m.c. et plus et de 7 284 mg/kg-m.c., alors que les effets sur les spermatozoïdes ont été observés à des doses quotidiennes de 5 123 mg/kg-m.c. et plus. Des effets sur le cycle oestral des femelles ont aussi été rapportés à des doses quotidiennes de 1 304 mg/kg-m.c. et plus. Bien que les paramètres hématologiques n'aient pas été examinés chez les souris, on a signalé une hématopoïèse de la rate à la dose la plus élevée chez les mâles, ainsi qu'à des doses quotidiennes de 7 255 mg/kg-m.c. et plus chez les femelles. En outre, l'incidence d'une lésion assez rare, l'hypertrophie de la zone X de la surrénale causée par une vacuolisation marquée des lipides, a fortement augmenté chez les souris femelles ayant reçu des doses quotidiennes de 2 725 mg/kg-m.c. et plus (hausse non significative à une dose de 1 304 mg/kg-m.c. par jour); aucune étude sur la toxicité subchronique du 2-éthoxyéthanol (par ingestion) chez les rats n'a fait état de cette lésion. Sur la base de l'étude sur les souris, il a été déterminé que les CMEO chez les souris mâles et femelles s'établissaient respectivement à 5 123 et 1 304 mg/kg-m.c. par jour, les CSEO étant respectivement de 2 003 et 722 mg/kg-m.c. par jour.
|