what in – -Translation – Keybot Dictionary

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Keybot 3 Results  www.eurotopics.net
  euro|topics - Richard W...  
Switzerland joins the Schengen area today, Friday. The daily Le Temps analyses the significance and consequences of this move for the Alpine country. "What in ... » more
En ce vendredi, la Suisse fait partie de l'espace Schengen. Le quotidien Le Temps analyse la signification et les répercussions de cette adhésion pour cet ... » suite
  euro|topics - Pedro Alm...  
"What I create are monsters! Frankenstein creatures composed of all sorts of things: what I see in the street, what I read in newspapers and novels, things I've heard from my mates, both female and male ... These are fictional characters, but none of them arise out of nothing. They express a sense of humour and freedom proper to the women of modern-day Spain. But I am not seeking to describe life and manners in my films. My work is more akin to what in Spanish literature is called 'esperpento', a way of viewing reality through a stylised and exaggerated prism."
Le réalisateur espagnol Pedro Almodovar présente ce vendredi 19 mai au festival de Cannes son nouveau film 'Volver'. Dans une interview réalisée par Frédéric Strauss, il explique que les femmes qu'il met en scène ne sont pas forcément des Espagnoles. "Ce sont des monstres que je crée ! Des créatures de Frankenstein qui se composent de toutes sortes de choses : ce que je vois dans la rue, ce que je lis dans les journaux et dans les romans, ce que m'ont dit mes copines et mes copains (...) Ce sont des personnages de fiction, mais aucune d'elles ne sort du néant. Elles expriment un humour et une liberté qui sont propres aux femmes de l'Espagne actuelle. Mais l'enjeu de mon cinéma n'est pas la description de la vie et des mœurs. Mon travail est plus proche de ce qu'on appelle dans la littérature espagnole l''esperpento', une façon de voir la réalité d'une manière stylisée, exacerbée".
  euro|topics - Guy Hermet  
"When confusion is created in words, people are 'disinformed', their critical faculties are leeched. I, for example, despite being very pro-European, am struck by the vocabulary distilled in EU decision making circles: there is talk of 'governance' rather than 'government', and of 'social adjustments' to euphemise what in fact leads to the dismantlement of the welfare state. Basically, this is an anaesthetizing lexicon that tends to depoliticize and mask the conflicting character of reality. The consequence is an impoverishment of thought. And yet real democracy rests on the population's decision-making capacity. In order to make choices it needs to be able to see clearly. Most importantly we need to retrieve the ability to resist that words provide."
Ancien directeur du Centre d'études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, Guy Hermet est interviewé par Thomas Wieder. Il s'inquiète de voir la démocratie faussée par une nouvelle langue technique et trompeuse. "Quand on crée de la confusion dans les mots, on 'désinstruit' les gens, on sape l'esprit critique. Par exemple, je suis frappé - moi qui suis pourtant très pro-européen - par le vocabulaire que distillent les instances communautaires : on parle de 'gouvernance' plutôt que de 'gouvernement', ou encore d''ajustements sociaux' pour euphémiser ce qui conduit en fait au démantèlement de l'Etat-providence. Bref, un lexique anesthésiant qui tend à dépolitiser les problèmes, à masquer le caractère conflictuel de la réalité. La conséquence, c'est un appauvrissement de la pensée. Or la vraie démocratie réside dans la capacité qu'a le peuple de faire des choix. Il doit pour cela y voir clair. L'important est de retrouver cette capacité de résistance qu'offrent les mots."
Guy Hermet, der ehemalige Direktor des Instituts Ceri der Sciences Po, kritisiert im Interview mit Thomas Wieder die technokratische und verschleiernde Wortwahl in der EU. Er sieht diese Sprache als Bedrohung der Demokratie. "Wenn man mit Worten Verwirrung erzeugt, sorgt man für 'Desinformation' und unterminiert den kritischen Geist. Zum Beispiel bin ich, der ich sicher ganz und gar proeuropäisch bin, entsetzt von dem Vokabular, dass sich die gemeinsamen Institutionen ausdenken. Man redet von 'Governance', nicht von 'Regierungen', oder von 'sozialen Angleichungen', um die Zerschlagung des Sozialstaats schönzureden. Kurz: Es handelt sich um eine anästhesierende Wortwahl, die die Probleme entpolitisiert, die die Konflikte der Gegenwart maskiert. Die Konsequenz ist eine Verarmung des Denkens. Nun beruht aber die Demokratie auf der Fähigkeit der Menschen, eine Wahl zu treffen. Um das tun zu können, müssen sie klar sehen. Das Wichtigste ist, dass wir uns jene Fähigkeit zum Widerstand zurückerobern, die die Sprache bietet."