go – Übersetzung – Keybot-Wörterbuch

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Keybot 5 Ergebnisse  www.tasnee.com  Seite 3
  ARTSask - Thelma Pepper  
And so they came and they brought all this equipment with them and used our darkroom – you almost had to book a time! And what an exciting time it was for us. And I didn’t know at the time but I was learning a lot about photography.
Je voulais, après ma première exposition… essayer d’honorer les femmes pionnières de la Saskatchewan qui à mon avis n’avaient pas eu de reconnaissance pour ce qu’elles avaient fait. Je me suis rendue où elles avaient établi leurs homesteads et il y en a un qui était à Tway en Saskatchewan. Evangeline m’expliquait de façon merveilleuse les changements sociétaux à Tway. Et un des choses que j’ai vraiment aimées, c’est comme elle le disait : « Vous savez, quand vous êtes à une réception de mariage et vous vous passez la soirée entière avec la même personne. Vous ne vous mêlez pas aux autres comme on le faisait autrefois. Je ferais aussi bien de rester à la maison assise à côté de Frank » parce qu’elle ne voyait personne d’autre, il n’y avait pas de communauté, pas de va-et-vient avec les gens. J’ai demandé à Evangeline : « Si vous pouviez aller n’importe où, qu’est-ce que vous feriez? Où iriez-vous? » Et elle m’a dit : « Bon, je déteste le lac et je déteste la ville. J’aime l’endroit où je suis ». Elle avait des canards et des oies sur sa propriété. Et il semble qu’elle leur avait tous donné un nom. Elle avait un tel rapport avec ses animaux. Et elle a dit : « Je suis libre ». Cela a été sa première réaction. Et c’est Evangeline et elle est libre.
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And so they came and they brought all this equipment with them and used our darkroom – you almost had to book a time! And what an exciting time it was for us. And I didn’t know at the time but I was learning a lot about photography.
J’ai commencé à prendre des photos, surtout à tirer des épreuves dans la chambre noire quand j’étais adolescente parce que mon père et mon grand-père étaient tous deux des photographes et par conséquent, j’ai vraiment été élevée dans une chambre noire. Je faisais la plupart du tirage mais il (son père) faisait l’exposition. De toute façon, c’était excitant pour nous pendant la Seconde Guerre mondiale quand il y avait une base des forces aériennes importante à seulement un mille de chez nous. C’était une base d’entraînement aérien du Commonwealth et des gens de partout au Commonwealth venaient à cette base. Ils ont bientôt appris l’existence de notre chambre noire. Vous pouvez vous imaginer combien c’était excitant pour ces photographes qui avaient tout l’équipement moderne et le papier et ils venaient chez nous. Mon père avait une grande passion pour la photographie mais tout ce qu’il savait venait de périodiques. Alors ils venaient et ils apportaient tout cet équipement avec eux et se servaient de notre chambre noire – il fallait presque réserver à l’avance. Quel temps excitant pour nous! Je ne le savais pas à ce moment-là mais j’apprenais beaucoup sur la photographie. J’ai fait de la photo pendant mes études à Acadia et à McGill, et puis, quand j’ai eu quatre enfants à élever, je n’avais pas tellement de temps, mais quand ils ont quitté la maison, j’ai recommencé.
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We’re from here…we’re part of the web of life that exists here. If we can seduce people into realizing what an amazing, magnificent place this is, that this planet is is a gift to life, that we’re part of it, that we can make a difference.
La cave à légumes, eh bien, c’est simplement un trou qu’on creuse dans le sol et qu’on recouvre ensuite. On y stocke des légumes. Dans les maisons du quartier est de Regina, la cave à légumes était toujours sous le plancher de la cuisine. Il fallait ouvrir une trappe, descendre quelques marches et remonter les fruits et les légumes. Quand j’étais petit, je me rappelle avoir vu mes parents disparaître dans ce trou et ressortir avec un chou ou des pommes de terre ou un bocal de marinades. Ça me fascinait. Bien sûr, des années plus tard, c’est devenu une sculpture qui fait partie de la collection de la Mackenzie, celle que j’ai appelée la Cave à légumes! Alors tous ces souvenirs de mon enfance à Regina et mon expérience de jardinier ont eu un profond effet sur moi en tant que sculpteur. J’ai fait la Cave en partie parce que les légumes viennent du jardin mais aussi parce que la terre est notre mère nourricière, ce qui n’est pas une idée nouvelle, et que la terre nous donne la vie, nous sustente. On n’est pas tombé de Mars, on est né sur cette planète… on en fait partie. Il faut arriver à convaincre les gens que la terre est un endroit fantastique, un merveilleux cadeau, qu’on en fait partie, qu’on peut changer quelque chose… leur faire comprendre qu’il faut la traiter comme un endroit sacré, comme l’ont fait les cultures qui nous ont précédés. Elles peuvent nous donner des leçons. Pour elles, même les pierres et les arbres étaient sacrés. Je crois que nous avons tendance à rejeter ces idées qui nous semblent primitives. Alors nous exploitons la terre, nous la ravageons pour extraire de l’or, du pétrole, nous abattons les arbres. Je sais que c’est là pour ça et je suis sûr que nous pouvons tout faire de manière durable, mais il faut traiter la planète avec respect parce que, bon sang, dans notre vaste univers, c’est le seul endroit où poussent toutes ces choses. Alors, nous devons en prendre bien soin. Parce que, quand nous prenons soin de la planète, c’est de nous-mêmes que nous prenons soin aussi.