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dernier lever sa mitraillette et tenter de l’atteindre. A nouveau, Lafortune riposta et Bernier et Bonnin partirent en courant à travers le bureau général pour se rendre au passage «A». Familier avec les lieux, pour y avoit été lors d’un appel précédent, Lafortune savait qu’on pouvait, sans traverser le bureau général, accéder au passage «A» en passant par la salle d’attente, à l’avant de l’établissement. Il courut à ce point pour couper la retraite des deux bandits. Une fois arrivé à l’entrée du passage, il les aperçut à l’autre extrémité, virant à gauche, pour s’enfuir dans le passage «B». Lafortune fit feu trois fois dans leur direction. A l’instant suivant le troisième coup de feu, il aperçut, pour la première fois, dans le passage «A», un individu qui se portait la main à l’épaule gauche—c’était l’appelant qui, ainsi que nous le verrons par son témoignage, venait d’être atteint par une balle et prit alors refuge dans l’entrée de la pièce où se trouve la papeterie, au point X sur le relevé. Les deux bandits ayant disparu, Bonnin en sautant dehors par une fenêtre et Bernier en continuant dans le passage «B», Lafortune se rendit immédiatement prêter main forte à son collègue Picard pour désarmer et capturer Périneau qui était dans le bureau de Giguère.
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