that in – Übersetzung – Keybot-Wörterbuch

Spacer TTN Translation Network TTN TTN Login Français English Spacer Help
Ausgangssprachen Zielsprachen
Keybot 391 Ergebnisse  www.epo.org  Seite 3
  Case Law of the Boards ...  
In T 99/85 (OJ 1987, 413) the board held that in opposition proceedings there was no reason officially to insist on a change in the wording of the claim simply because one feature in the preamble to a two-part claim did not belong to the state of the art.
Dans l'affaire T 99/85 (JO 1987, 413), la chambre a considéré qu'il n'y a pas lieu d'exiger d'office dans la procédure d'opposition une modification du texte d'une revendication, au seul motif qu'une caractéristique du préambule de cette revendication, présentée en deux parties, n'est pas comprise dans l'état de la technique. En outre, pour la chambre, la règle 29(1) CBE 1973 est une disposition réglementaire dont le non-respect ne constitue pas un motif d'opposition (voir également T 168/85, T 4/87, T 429/88, et T 65/89).
In T 99/85 (ABl. 1987, 413) wurde festgelegt, dass keine Veranlassung besteht, im Einspruchsverfahren von Amts wegen auf eine Änderung des Anspruchswortlauts nur deshalb zu dringen, weil ein Merkmal des Oberbegriffs eines zweiteiligen Anspruchs nicht zum Stand der Technik gehört. Die Kammer stellte außerdem fest, dass R. 29 (1) EPÜ 1973 keine Rechtsvorschrift ist, deren Nichtbeachtung einen Einspruchsgrund darstellt (vgl. auch T 168/85, T 4/87, T 429/88 und T 65/89).
  Case Law of the Boards ...  
In J 27/94 (OJ 1995, 831) the board held that in the interests of legal certainty a procedural declaration had to be unambiguous (confirming J 11/94, OJ 1995, 596). This implied that it must not be subject to any condition, leaving it open whether the EPO could proceed further on the basis thereof.
Dans l'affaire J 27/94 (JO 1995, 831), la chambre a déclaré que pour des raisons de sécurité juridique, une déclaration concernant un acte de procédure devait être sans équivoque (confirmant J 11/94, JO 1995, 596). Cela implique qu'elle ne doit pas être assortie de conditions, l'OEB ne pouvant sinon être certain qu'il pourra se fonder sur cette déclaration dans la suite de la procédure. La chambre a constaté que la division d'examen n'aurait pas dû traiter la lettre en question comme un accord donné en bonne et due forme conformément à la règle 51(4) CBE 1973, car cette lettre contenait une condition qui rendait non valable l'accord. Or, l'approbation par le demandeur du texte envisagé pour la délivrance est une condition nécessaire pour que l'OEB puisse passer à l'étape suivante de la procédure, à savoir l'envoi de la notification visée à la règle 51(6) CBE 1973. Lorsqu'il reçoit la déclaration par laquelle le demandeur marque son accord, l'OEB doit pouvoir établir sans doute possible s'il pourra ou non se fonder sur cette déclaration pour envoyer la notification en question. La chambre a jugé que pour des raisons de sécurité juridique, une déclaration concernant un acte de procédure devait être sans équivoque. La division d'examen aurait dû objecter que cet accord n'était pas valable, ceci entraînant la conséquence finale prévue à la règle 51(5), première phrase CBE 1973.
In J 27/94 (ABl. 1995, 831) stellte die Kammer fest, dass Verfahrenserklärungen im Interesse der Rechtssicherheit eindeutig sein müssen (J 11/94, ABl. 1995, 596 wurde bestätigt). Dies bedeute, dass sie nicht an Bedingungen geknüpft sein dürften, weil dadurch offen bleibe, ob das EPA aufgrund einer solchen Erklärung das Verfahren fortsetzen könne. Die Kammer war der Ansicht, vorliegend hätte die Prüfungsabteilung das Schreiben nicht als gültige Zustimmung nach R. 51 (4) EPÜ 1973 behandeln dürfen, da es eine Bedingung enthielt, die die Zustimmung ungültig machte. Das Einverständnis mit der für die Erteilung vorgesehenen Fassung ist eine notwendige Voraussetzung für den nächsten Verfahrensschritt, nämlich die Mitteilung nach R. 51 (6) EPÜ 1973. Es muss für das EPA bei Erhalt der Einverständniserklärung klar sein, ob diese eine geeignete Grundlage für die Absendung dieser Mitteilung darstellt. Die Kammer führte aus, dass Verfahrenserklärungen im Interesse der Rechtssicherheit eindeutig sein müssen. Die Prüfungsabteilung hätte die ungültige Einverständniserklärung - gegebenenfalls mit der in R. 51 (5) Satz 1 EPÜ 1973 vorgesehenen Folge - beanstanden müssen.
  Case Law of the Boards ...  
In T 154/04 (OJ 2008, 46) the board stated that in examining the patentability of an invention in respect of a claim, the claim must be construed to determine the technical features of the invention, i.e. the features which contribute to the technical character of the invention.
Dans la décision T 154/04 (JO 2008, 46), la chambre a constaté que lors de l'examen de la brevetabilité d'une invention faisant l'objet d'une revendication donnée, il convient d'interpréter la revendication en vue de déterminer les caractéristiques techniques de l'invention, c.-à-d. les caractéristiques qui contribuent au caractère technique de l'invention. Une revendication peut à la fois comprendre des caractéristiques techniques et "non techniques", les caractéristiques "non techniques" pouvant même constituer la majeure partie de l'objet revendiqué. Toutefois, la nouveauté et l'activité inventive ne peuvent reposer que sur des caractéristiques techniques, qui doivent donc être clairement définies dans la revendication. Les caractéristiques "non techniques" qui n'interagissent pas avec l'objet technique de la revendication aux fins de résoudre un problème technique, c.-à-d. les caractéristiques non techniques "en tant que telles", n'apportent pas de contribution technique à l'état de la technique et ne sont donc pas prises en compte lors de l'examen de la nouveauté et de l'activité inventive (voir également T 641/00, JO 2003, 352, et T 1505/05). Un résumé de la méthodologie appliquée par les chambres de recours figure dans la décision T 1543/06.
In T 154/04 (ABl. 2008, 46) stellte die Kammer fest, dass bei der Prüfung auf Patentfähigkeit einer Erfindung in Bezug auf einen Anspruch die technischen Merkmale der Erfindung, d. h. die Merkmale, die zum technischen Charakter der Erfindung beitragen, durch Auslegung des Anspruchs zu bestimmen sind. Es ist zulässig, dass ein Anspruch eine Mischung aus technischen und "nichttechnischen" Merkmalen aufweist, wobei die nichttechnischen Merkmale sogar den bestimmenden Teil des beanspruchten Gegenstands bilden können. Neuheit und erfinderische Tätigkeit können jedoch nur auf technische Merkmale gestützt werden, die somit im Anspruch deutlich definiert sein müssen. Nichttechnische Merkmale, die nicht mit dem technischen Gegenstand des Anspruchs zur Lösung einer technischen Aufgabe zusammenwirken, d. h. nichttechnische Merkmale "als solche", leisten keinen technischen Beitrag zum Stand der Technik und werden daher bei der Beurteilung von Neuheit und erfinderischer Tätigkeit nicht berücksichtigt (s. auch T 641/00, ABl. 2003, 352; T 1505/05). Eine Zusammenfassung der von den Beschwerdekammern des EPA angewandten Methodik ist in T 1543/06 zu finden.
  Case Law of the Boards ...  
In T 296/93 the board held that, in relation to inventive step, the fact that other persons or teams were working contemporaneously on the same project might suggest that it was "obvious to try" or that it was an interesting area to explore, but it did not necessarily imply that there was a "reasonable expectation of success". A reasonable expectation of success should not be confused with the understandable "hope to succeed"; it implied the ability of the skilled person to predict rationally, on the basis of the knowledge existing before a research project was started, the successful conclusion of the said project within acceptable time limits. The more unexplored a technical field of research was, the more difficult it was to make predictions about its successful conclusion and, consequently, the lower the expectation of success (T 694/92, OJ 1997, 408). According to T 207/94 (OJ 1999, 273), the "hope to succeed" was merely the expression of a wish, whereas a "reasonable expectation of success" presupposed scientific appraisal of available facts.
Dans l'affaire T 296/93, la chambre a estimé qu'en ce qui concerne l'activité inventive, le fait que d'autres personnes ou équipes travaillaient simultanément sur le même projet pourrait faire penser qu'il était "évident d'essayer" ou qu'il s'agissait d'un domaine méritant d'être exploré ; cela ne signifie cependant pas nécessairement qu'il y ait eu une "espérance de réussite raisonnable". Il convient de ne pas confondre l'espérance raisonnable de réussite avec "l'espoir", légitime, "de réussir". L'espérance raisonnable de réussite suppose que l'homme du métier est en mesure de prévoir, à partir des connaissances disponibles avant le lancement d'un projet de recherche, que celui-ci peut être mené à bien dans un délai raisonnable. Plus un domaine de recherche technique est inexploré, plus il est difficile d'en prévoir la réussite et, par conséquent, plus l'espérance de réussite est faible (T 694/92, JO 1997, 408). Selon la décision T 207/94 (JO 1999, 273), l'"espoir de réussir" est seulement l'expression d'un souhait, tandis que l'"espérance raisonnable de réussite" exige une appréciation scientifique des faits en présence.
In T 296/93 vertrat die Kammer bezüglich der erfinderischen Tätigkeit die Ansicht, die Tatsache, dass verschiedene Personen oder Teams gleichzeitig mit demselben Projekt befasst seien, könne bedeuten, dass es naheliege, sich daran zu versuchen, oder dass es sich um ein interessantes Forschungsgebiet handle, aber nicht zwangsläufig, dass eine "angemessene Erfolgserwartung" bestehe. Eine angemessene Erfolgserwartung dürfe nicht mit der verständlichen "Hoffnung auf gutes Gelingen" verwechselt werden; sie bezeichne vielmehr die Fähigkeit des Fachmanns, auf der Grundlage des vor Beginn eines Forschungsprojekts vorhandenen Wissens angemessen vorherzusagen, dass das besagte Projekt innerhalb eines annehmbaren Zeitrahmens erfolgreich abgeschlossen werden könne. Je unerforschter ein technisches Forschungs-gebiet, desto schwieriger seien Prognosen über den erfolgreichen Abschluss und desto geringer somit die Erfolgserwartung (T 694/92, ABl. 1997, 408). Nach T 207/94 (ABl. 1999, 273) ist die "Hoffnung auf gutes Gelingen" lediglich der Ausdruck eines Wunsches, während die "angemessene Erfolgserwartung" eine wissenschaftliche Bewertung der vorliegenden Tatsachen erfordert.
  Case Law of the Boards ...  
In T 201/98 the board accepted that in the case at issue the appellant's response to the single communication was a bona fide attempt to deal with the examining division's objections. However it was the established jurisprudence of the boards of appeal that an examining division did not exceed its discretionary power by immediately refusing an application, provided that the decision complied with Art. 113(1) EPC 1973, i.e. was based on grounds on which the appellant had had an opportunity to present comments, see T 84/82 (OJ 1983, 451) and T 300/89 (OJ 1991, 480).
Dans la décision T 201/98, la chambre a admis que dans l'affaire considérée, la réponse du requérant à la seule notification qui avait été émise montrait qu'il avait tenté de bonne foi de répondre aux objections de la division d'examen. Toutefois, selon la jurisprudence constante des chambres de recours, une division d'examen n'outrepasse pas son pouvoir d'appréciation lorsqu'elle rejette immédiatement une demande, dès lors que la décision satisfait aux dispositions de l'art. 113(1) CBE 1973, à savoir qu'elle est fondée sur des motifs au sujet desquels le requérant a pu prendre position (cf. T 84/82, JO 1983, 451) et T 300/89 (JO 1991, 480). Dans l'affaire concernée, la chambre a estimé que la décision de la division d'examen était en l'occurrence fondée sur des motifs au sujet desquels le requérant avait pu prendre position (art. 113(1) CBE 1973).
In T 201/98 erkannte die Kammer an, dass die Erwiderung des Beschwerdeführers auf den einzigen Bescheid im vorliegenden Fall einen redlichen Versuch darstellte, sich mit den Einwänden der Prüfungsabteilung auseinanderzusetzen. Nach ständiger Rechtsprechung der Beschwerdekammern überschreitet eine Prüfungsabteilung ihr Ermessen jedoch mit einer sofortigen Zurückweisung nicht, sofern ihre Entscheidung Art. 113 (1) EPÜ 1973 genügt, d. h. auf Gründe gestützt wird, zu denen der Beschwerdeführer sich äußern konnte, s. T 84/82 (ABl. 1983, 451) und T 300/89 (ABl. 1991, 480). Nach Auffassung der Kammer war die Entscheidung der Prüfungsabteilung vorliegend auf Gründe gestützt, zu denen der Beschwerdeführer sich hatte äußern können, Art. 113 (1) EPÜ 1973.
  Case Law of the Boards ...  
In J 8/81 (OJ 1982, 10) the board stated that in accordance with the normal practice of the EPO, the contents of the communication ought to have been identified as a decision, so as to preserve the clear distinction made in the EPC 1973 and Implementing Regulations between decisions and communications (see e.g. R. 68 and 70 EPC 1973, now R. 111 and 113 EPC).
Dans l'affaire J 8/81 (JO 1982, 10), la chambre a déclaré que, selon la pratique habituelle de l'OEB, il eut fallu préciser que le contenu de la notification constituait une décision, afin de préserver la nette distinction établie dans la Convention et dans le règlement d'exécution entre décisions et notifications (voir par ex. règles 68 et 70 CBE 1973, désormais règles 111 et 113 CBE). La lettre aurait dû également être accompagnée d'un avertissement selon lequel cette décision pouvait faire l'objet d'un recours et appeler l'attention de la partie en cause sur les dispositions des articles 106 à 108 CBE 1973, conformément à la règle 68(2) CBE 1973. Le fait qu'elle ne répondait pas complètement aux exigences de la règle 68(2) CBE 1973 ne signifie toutefois pas que la lettre était une simple notification. La question de savoir si un document émanant de l'OEB représente une décision ou une notification dépend de son contenu et non pas de sa forme (J 43/92, T 222/85, JO 1988, 128, T 713/02).
In J 8/81 (ABl. 1982, 10) stellte die Kammer fest, dass der Inhalt des Bescheids in Übereinstimmung mit der üblichen Praxis des Europäischen Patentamts als Entscheidung hätte gekennzeichnet werden müssen, um die im Übereinkommen und in der Ausführungsordnung klar durchgeführte Unterscheidung zwischen Entscheidungen und Mitteilungen aufrechtzuerhalten (z. B. R. 68 und 70 EPÜ 1973, jetzt R. 111 und 113 EPÜ). Das Schreiben hätte auch nach R. 68 (2) EPÜ 1973 eine Beschwerdebelehrung und einen Hinweis auf Art. 106 bis Art. 108 EPÜ 1973 enthalten müssen. Die Tatsache, dass das Schreiben den Erfordernissen der R. 68 (2) EPÜ 1973 nicht voll entsprach, bedeutet jedoch nicht, dass das Schreiben nur ein Bescheid gewesen ist. Ob ein vom EPA herausgegebenes Dokument eine Entscheidung oder einen Bescheid darstellt, hängt von der Substanz seines Inhalts und nicht von seiner Form ab (J 43/92, T 222/85, ABl. 1988, 128, T 713/02).
  Case Law of the Boards ...  
In T 1300/06 the board recalled that, in accordance with G 9/91 (OJ 1993, 408), in cases where Art. 100(c) EPC 1973 was not an original ground of opposition and the opposition division did not consider it necessary to use its discretion to introduce it into the opposition proceedings, the consideration of this Article for the granted claims at appeal stage was possible only with the patentee's consent. This, however, did not prevent the board from examining anew the formal requirements of the Convention in respect of any other request containing amendments and filed in order to overcome original grounds of opposition. The fact that objections raised under these articles - and the arguments submitted therefor - might also have been relevant to the granted claims could not prevent the board from considering them in the context of the new amended request, since each request had to be considered on its own. The case was therefore remitted.
Dans l'affaire T 1300/06, la chambre a rappelé que conformément à la décision G 9/91 (JO 1993, 408), lorsque l'art. 100c) CBE 1973 ne constitue pas un motif initial d'opposition et que la division d'opposition ne juge pas nécessaire d'exercer son pouvoir d'appréciation pour l'introduire dans la procédure d'opposition, cet article ne peut être appliqué au stade du recours, pour les revendications du brevet délivré, qu'avec le consentement du titulaire du brevet. Cela n'empêche toutefois pas la chambre de réexaminer les conditions de forme imposées par la CBE eu égard à toute autre requête comportant des modifications et présentée pour remédier à des motifs initiaux d'opposition. Le fait que des objections soulevées au titre de ces articles - et les arguments avancés - auraient pu également être pertinents pour les revendications du brevet délivré ne saurait empêcher la chambre de les prendre en considération dans le cadre de la nouvelle requête modifiée, puisque chaque requête doit être examinée individuellement. L'affaire a donc été renvoyée.
In T 1300/06 erinnerte die Kammer daran, dass gemäß G 9/91 (ABl. 1993, 408) in den Fällen, in denen Art. 100 c) EPÜ 1973 ursprünglich kein Einspruchsgrund war und er von der Einspruchsabteilung auch nicht nach eigenem Ermessen in das Einspruchsverfahren eingeführt wurde, eine Anwendung dieses Artikels auf die erteilten Ansprüche im Beschwerdeverfahren nur mit Zustimmung des Patentinhabers möglich sei. Dies hindere die Kammer jedoch nicht daran, die formalen Erfordernisse des EPÜ in Bezug auf jeglichen anderen Antrag erneut zu prüfen, der Änderungen enthalte und zur Ausräumung ursprünglicher Einspruchsgründe eingereicht werde. Die Tatsache, dass unter diesen Artikeln erhobene Einwände - und die diesbezüglichen Argumente - auch für die erteilten Ansprüche hätten relevant sein können, hielten die Kammer nicht davon ab, sie im Kontext des neuen geänderten Antrags zu betrachten, da jeder Antrag einzeln geprüft werden müsse. Die Sache wurde daher zurückverwiesen.
  Case Law of the Boards ...  
In T 182/89 (OJ 1991, 391) the board held that in order to establish insufficiency, a mere statement by an opponent that one example in a patent had been repeated once "exactly as described" without obtaining exactly the described results as set out and claimed in the patent was clearly in principle quite inadequate to discharge the burden of proof.
Dans la décision T 182/89 (JO 1991, 391), la chambre a observé qu'il ne suffit assurément pas qu'un opposant déclare qu'un exemple d'un brevet a été reproduit une fois "exactement comme décrit" sans obtenir exactement les résultats décrits et revendiqués dans le brevet pour prouver que l'exposé est insuffisant. Si l'acte d'opposition invoque, comme seul motif d'opposition, l'insuffisance de l'exposé selon l'art. 100 b) CBE 1973 (inchangé sur le fond), et contient uniquement une telle déclaration, en guise de "faits et justifications" à l'appui de ce motif, il y aurait selon la chambre de bonnes raisons de rejeter une telle opposition pour irrecevabilité, puisqu'elle ne contient pas de faits et justifications suffisants, susceptibles de fournir des éléments de droit et de fait pour révoquer le brevet, même s'ils étaient prouvés ultérieurement.
In T 182/89 (ABl. 1991, 391) entschied die Kammer, dass die bloße Erklärung eines Einsprechenden, die einmalige Wiederholung eines Beispiels eines Patents "genau nach der Beschreibung" habe nicht genau die im Patent beschriebenen und beanspruchten Ergebnisse erbracht, zur Erfüllung der Beweispflicht eindeutig und grundsätzlich nicht ausreicht. Wird also in einer Einspruchsschrift als alleiniger Einspruchsgrund unzureichende Offenbarung nach Art. 100 b) EPÜ 1973 (grundsätzlich unverändert) geltend gemacht und als Angabe der "Tatsachen und Beweismittel" zur Begründung lediglich eine solche Erklärung abgegeben, so besteht nach Auffassung der Kammer ein triftiger Grund, den Einspruch als unzulässig zurückzuweisen, weil er keine ausreichende Angabe von Tatsachen und Beweismitteln enthält, die - selbst wenn sie sich nachträglich als zutreffend erwiesen - einen Widerruf des Patents rechtlich und sachlich begründen könnten.
  Case Law of the Boards ...  
The board observed that, in accordance with the principles set out in G 1/92 (OJ 1993, 277), it was the fact that direct, unlimited and unambiguous access to any particular information regarding the manufacturing processes known per se was possible which made these processes available to the public within the meaning of Art. 54(2) EPC 1973, whether or not there was any reason to look or ask for such information.
En accord avec les principes énoncés dans la décision G 1/92 (JO 1993, 277), la chambre a observé que c'était le fait qu'il fût possible d'accéder directement, sans restriction et sans équivoque à n'importe quelle information particulière concernant les procédés de fabrication connus en soi qui rendait ces procédés accessibles au public au sens de l'art. 54(2) CBE 1973, qu'il existât ou non une raison de chercher ou de demander une telle information.
Nach Auffassung der Kammer macht gemäß den in G 1/92 (ABl. 1993, 277) dargelegten Grundsätzen die Tatsache, dass ein unmittelbarer, unbegrenzter und eindeutiger Zugang zu irgendwelchen Informationen über die als solche bekannten Herstellungsverfahren möglich war, diese Verfahren im Sinne des Art. 54 (2) EPÜ 1973 der Öffentlichkeit zugänglich, und dies unabhängig davon, ob ein Grund vorlag, nach solchen Informationen zu suchen oder zu fragen.
  Case Law of the Boards ...  
In T 324/90 (OJ 1993, 33) the board held that in a large firm, where a considerable number of deadlines had to be monitored at any given time, it had normally to be expected that at least an effective system of staff substitution in the case of illness and for absences in general was in operation in order to ensure that official documents such as decisions by the EPO, which started periods within which procedural steps had to be carried out, were properly complied with.
Dans l'affaire T 324/90 (JO 1993, 33), la chambre a estimé que dans une grande entreprise, où il faut contrôler en permanence le respect d'un nombre considérable de délais, il serait normal qu'il existe tout au moins un système efficace de remplacement des employés en cas de congé maladie ou en général de n'importe quelle absence, de manière que les documents officiels tels que les décisions envoyées par l'OEB, qui font courir des délais pour l'accomplissement des actes de procédure, puissent être traités correctement. Or, si l'on considère les faits invoqués dans la présente espèce, force est de constater qu'aucune mesure appropriée n'avait été prise pour le cas d'absences inopinées du personnel chargé de contrôler le respect des délais.
In T 324/90 (ABl. 1993, 33) vertrat die Kammer die Auffassung, dass bei einem großen Unternehmen, in dem immer eine beträchtliche Anzahl von Terminen überwacht werden muss, in der Regel erwartet werden kann, dass zumindest ein wirksames System zur Vertretung von Angestellten im Falle der Abwesenheit aus Krankheits- oder sonstigen Gründen besteht, mit dem sichergestellt wird, dass amtliche Dokumente wie Entscheidungen des EPA, die Fristen für die Vornahme von Verfahrensschritten in Gang setzen, ordnungsgemäß bearbeitet werden. Aus den im vorliegenden Fall vorgebrachten Tatsachen war zu schließen, dass für den Fall unerwarteter Abwesenheit eines für die Terminüberwachung verantwortlichen Angestellten keine geeigneten Vorkehrungen getroffen worden waren.
  Case Law of the Boards ...  
In T 702/99 the board stated that in cases concerning products such as cosmetics, in which applicants or patentees seek to establish that their inventions have an improved "feel" over the prior art, or opponents seek to deny such an improved "feel", it is common for one or more parties to file evidence of comparative tests conducted by a number of persons.
Dans la décision T 702/99, la chambre a déclaré que dans les affaires concernant des produits tels que les cosmétiques, dans lesquelles les demandeurs ou titulaires de brevets cherchent à démontrer que leurs inventions procurent une meilleure sensation au toucher par rapport à l'état de la technique, ou dans lesquelles les opposants tentent de contester une telle amélioration, il est courant pour l'une ou l'autre des parties de produire des preuves sur des essais comparatifs effectués par un certain nombre de personnes. Il est essentiel que de tels essais soient réalisés dans des conditions qui garantissent un maximum d'objectivité de la part de ceux qui les effectuent et qui peuvent avoir à témoigner ultérieurement dans des procédures. Il est toujours souhaitable de pouvoir montrer que de tels essais ont été faits "en aveugle", qu'ils ont été réalisés dans les conditions les plus strictes et que les testeurs n'ont pas participé au développement de l'invention revendiquée ou aux recherches qui ont conduit à l'invention ou à la procédure de délivrance du brevet.
In T 702/99 befand die Kammer, dass es im Falle von Erzeugnissen wie Kosmetik, wo Anmelder oder Patentinhaber nachzuweisen versuchen, dass sich ihre Erfindungen gegenüber dem Stand der Technik besser "anfühlen", oder Einsprechende dies zu widerlegen versuchen, üblich ist, dass ein oder mehrere Beteiligte Nachweise in Form von Vergleichsversuchen vorlegen, die von mehreren Personen durchgeführt wurden. Dabei ist es unbedingt erforderlich, dass solche Versuche unter Bedingungen ablaufen, die eine maximale Objektivität der Versuchsteilnehmer gewährleisten, die später unter Umständen in einem Verfahren aussagen müssen. Es ist wünschenswert, dass solche Versuche nachweislich "blind" und unter strengsten Bedingungen vorgenommen wurden und die Versuchspersonen nicht an der Herstellung der beanspruchten Erfindung, an Forschungen, die zur Erfindung geführt haben, oder am Patentverfahren beteiligt waren.
  Case Law of the Boards ...  
The board in T 18/09 stressed that, in the case of parallel proceedings before a national court and the boards of appeal, parties should inform both tribunals of the position as early as possible and ask the appropriate tribunal for acceleration in order to avoid duplication of proceedings. Whether acceleration is requested by one party, or both or all parties in agreement, or by a national court, all parties must accept a strict procedural framework including short time limits. It must also be understood that acceleration can have no effect on the equal treatment of all parties and cannot confer any advantage on any one party.
Dans la décision T 18/09, la chambre a souligné que, dans le cas de procédures engagées parallèlement devant une juridiction nationale et devant les chambres de recours, les parties doivent informer les deux juridictions de la situation le plus tôt possible et demander à la juridiction compétente une accélération de la procédure afin d'éviter une double procédure. Que l'accélération soit demandée par l'une des parties, ou par les deux ou toutes les parties d'un commun accord, ou encore par une juridiction nationale, toutes les parties doivent accepter un cadre procédural strict supposant des délais courts. Il va également de soi que l'accélération ne doit avoir aucune incidence sur l'égalité de traitement entre les parties, ni procurer un avantage quelconque à l'une des parties.
In T 18/09 betonte die Kammer, dass die Beteiligten bei parallel vor einem nationalen Gericht und den Beschwerdekammern angestrengten Verfahren möglichst frühzeitig beide Gerichte von diesem Sachverhalt in Kenntnis setzen und gezielt ein Gericht um Beschleunigung bitten sollten, um Doppelverfahren zu vermeiden. Unabhängig davon, ob die Beschleunigung nur von einer Partei oder einvernehmlich von beiden bzw. allen Parteien oder von einem nationalen Gericht beantragt wird, müssen alle Beteiligten einen strikten Verfahrensrahmen mit kurzen Fristen akzeptieren. Dabei versteht es sich auch, dass eine Beschleunigung nicht die Gleichbehandlung aller Parteien beeinträchtigen und einer Partei keinerlei Vorteil bescheren darf.
  Case Law of the Boards ...  
In T 191/82 (OJ 1985, 189) the board held that in a case in which non-compliance with a time limit leading to a loss of rights under the EPC 1973 was discovered by an employee of a representative, the cause of non-compliance, i.e. failure to appreciate that the time limit had not been complied with, could not be considered to have been removed until the representative concerned had himself been made aware of the facts, since it had to be his responsibility to decide whether an application for re-establishment of rights should be made and, if it was to be made, to determine the grounds and supporting facts to be presented to the EPO (see also J 7/82, OJ 1982, 391; J 9/86 and T 381/93).
Dans la décision T 191/82 (JO 1985, 189), la chambre a déclaré que dans le cas où l'employé d'un mandataire découvre qu'en application de la CBE 1973, l'inobservation d'un délai a entraîné une perte de droit, l'empêchement qui est à l'origine de cette inobservation, à savoir le fait de ne s'être pas rendu compte que le délai n'a pas été respecté, est réputé ne pas avoir cessé, aussi longtemps que le mandataire concerné n'a pas été personnellement informé de la situation, puisque c'est à lui qu'il incombe de décider s'il y a lieu de présenter une requête en restitutio in integrum, et, s'il choisit de présenter cette requête, de trouver les motifs et les circonstances qu'il conviendra de faire valoir devant l'OEB (cf. également J 7/82, JO 1982, 391 ; J 9/86, T 381/93).
Wie die Kammer in T 191/82 (ABl. 1985, 189) feststellte, kann in einem Fall, bei dem ein Fristversäumnis, das einen Rechtsverlust nach dem EPÜ 1973 zur Folge hat, von einem Angestellten eines Vertreters festgestellt wird, das Hindernis (d. h. die Unkenntnis darüber, dass die Frist nicht eingehalten wurde) erst dann als weggefallen gelten, wenn der betreffende Vertreter selbst von der Sachlage Kenntnis erhalten hat, da ihm die Entscheidung darüber vorbehalten bleiben muss, ob ein Antrag auf Wiedereinsetzung in den vorigen Stand gestellt werden soll und welche Begründung und Beweismittel dem EPA dabei vorzulegen sind (vgl. auch J 7/82, ABl. 1982, 391; J 9/86, T 381/93).
  Case Law of the Boards ...  
In T 1002/92 the board held that in contrast to the first-instance proceedings, the appeal procedure is a judicial procedure and therefore "less investigative". Therefore, as regards proceedings before the boards of appeal, new facts, evidence and related arguments which go beyond the "indication of the facts, evidence and arguments" presented in the notice of opposition pursuant to R. 55(c) EPC 1973 in support of the grounds of opposition on which the opposition is based should only very exceptionally be admitted into the proceedings in the appropriate exercise of the board's discretion and if such new material was prima facie highly relevant in the sense that it could reasonably be expected to change the eventual result and was thus highly likely to prejudice maintenance of the European patent in suit.
Dans la décision T 1002/92, la chambre avait constaté que, par opposition à la procédure devant la première instance, la procédure de recours est une procédure judiciaire, et a donc un caractère moins "inquisitoire". En conséquence, dans la procédure devant les chambres de recours, les nouveaux moyens qui vont au-delà des faits et justifications invoqués dans l'acte d'opposition, conformément à la règle 55 c) CBE 1973, à l'appui des motifs sur lesquels se fonde l'opposition, ne devraient être admis que dans des cas tout à fait exceptionnels, lorsque ces nouveaux moyens sont de prime abord hautement pertinents, en ce sens qu'ils laissent présager une issue différente de la procédure, à savoir lorsqu'ils s'opposent très probablement au maintien du brevet européen. Il conviendrait de tenir compte également d'autres facteurs pertinents dans l'affaire, tels que notamment la question de savoir si le titulaire du brevet soulève des objections à l'égard de la recevabilité des nouveaux moyens et pour quels motifs, ainsi que des complications que leur admission risque de provoquer au niveau de la procédure. En règle générale, plus ces moyens sont invoqués tardivement, plus ils risquent de compliquer la procédure.
Dazu stellte die Kammer in T 1002/92 fest, dass im Gegensatz zum erstinstanzlichen Verfahren das Beschwerdeverfahren ein verwaltungsgerichtliches Verfahren ist und daher "weniger auf Ermittlungen ausgerichtet" ist. Daher sollten im Verfahren vor den Beschwerdekammern neue Tatsachen, Beweismittel und diesbezügliche Argumente, die über die gemäß R. 55 c) EPÜ 1973 in der Einspruchsschrift zur Stützung der geltend gemachten Einspruchsgründe angegebenen "Tatsachen und Beweismittel" hinausgehen, in pflichtgemäßer Ausübung des Ermessens der Kammer nur in ausgesprochenen Ausnahmefällen und nur dann zum Verfahren zugelassen werden, wenn die neuen Unterlagen prima facie insofern hochrelevant sind, als sie mit gutem Grund eine Änderung des Verfahrensausgangs erwarten lassen, also höchstwahrscheinlich der Aufrechterhaltung des europäischen Patents entgegenstehen. Dabei sollten auch andere für den jeweiligen Fall relevante Faktoren berücksichtigt werden, insbesondere, ob - und mit welcher Begründung - der Patentinhaber den neuen Unterlagen die Zulässigkeit abspricht und inwieweit eine Zulassung zu verfahrensrechtlichen Komplikationen führen würde. Generell sind umso größere Verfahrenskomplikationen zu erwarten, je später solche neue Unterlagen eingereicht werden.
  Case Law of the Boards ...  
In G 7/95 (OJ 1996, 626), the Enlarged Board decided that, in a case where a patent had been opposed under Art. 100(a) EPC 1973 (substance unchanged) on the ground that the claims lacked an inventive step in view of documents cited in the notice of opposition, the ground of lack of novelty vis-à-vis the said documents based on Art. 52(1) (substance unchanged) and 54 EPC 1973 (amended) was a fresh ground for opposition and accordingly could not be introduced into the appeal proceedings without the agreement of the patentee. However, the allegation that the claims lacked novelty in view of the closest prior art document could be considered in the context of deciding on the ground of lack of inventive step (see also the referring decision T 514/92, OJ 1996, 270).
In G 7/95 (ABl. 1996, 626) führte die Große Beschwerdekammer Folgendes aus: Ist gegen ein Patent gemäß Art. 100 a) EPÜ 1973 (inhaltlich unverändert) mit der Begründung Einspruch eingelegt worden, dass die Patentansprüche gegenüber den in der Einspruchsschrift genannten Entgegenhaltungen keine erfinderische Tätigkeit aufweisen, so gilt ein auf die Art. 52 (1) (inhaltlich unverändert) und 54 EPÜ 1973 (geändert) gestützter Einwand wegen mangelnder Neuheit gegenüber diesen Entgegenhaltungen als neuer Einspruchsgrund und darf daher nicht ohne das Einverständnis des Patentinhabers in das Beschwerdeverfahren eingeführt werden. Die Behauptung, dass die nächstliegende Entgegenhaltung für die Patentansprüche neuheitsschädlich ist, kann jedoch bei der Entscheidung über den Einspruchsgrund der mangelnden erfinderischen Tätigkeit geprüft werden (s. auch Vorlageentscheidung T 514/92, ABl. 1996, 270).
  Case Law of the Boards ...  
In J 10/02 the appellant argued that in the case where an appeal was lodged against a decision to suspend grant proceedings, the provision of R. 13 EPC 1973 appeared to be in conflict with the provisions of Art. 106(1) EPC 1973 (unchanged under the EPC 2000).
Dans l'affaire J 10/02, a fait valoir qu'en cas de recours formé contre une décision de suspension de la procédure de délivrance, les dispositions de la règle 13 CBE 1973 semblaient entrer en conflit avec celles de l'art. 106(1) CBE 1973 (inchangé dans la CBE 2000). Cependant, la chambre a indiqué que l'effet suspensif d'un recours servait à offrir une protection juridique provisoire au requérant en ce sens qu'aucune mesure ne devait être prise pour mettre en œuvre la décision de la première instance afin de ne pas rendre le recours sans objet. Or, si la procédure de délivrance était poursuivie et si le requérant parvenait de manière définitive à ce que cette procédure tourne en sa faveur, il se trouverait dans une situation plus favorable que si le recours en question lui donnait raison.
In der Sache J 10/02 machte der Beschwerdeführer geltend, dass im vorliegenden Fall, in dem gegen die Entscheidung, das Erteilungsverfahren auszusetzen, Beschwerde eingelegt worden sei, offenbar ein Konflikt zwischen R. 13 und Art. 106 (1) EPÜ 1973 (unverändert ins EPÜ 2000 übernommen) bestehe. Die Kammer führte jedoch aus, die aufschiebende Wirkung einer Beschwerde solle einem Beschwerdeführer einstweiligen Rechtsschutz in dem Sinne gewähren, dass keine Maßnahmen zur Durchsetzung der erstinstanzlichen Entscheidung getroffen werden dürften, um die Beschwerde nicht gegenstandslos werden zu lassen. Werde das Erteilungsverfahren jedoch fortgesetzt und gelinge es dem Beschwerdeführer, dieses endgültig zu seinen Gunsten zu entscheiden, so sei dies mehr, als er erreichen könne, wenn er mit seiner Beschwerde Erfolg habe.
  Case Law of the Boards ...  
In T 230/01 the board noted that in Art. 54(2) EPC 1973 "the state of the art" was clearly and unambiguously defined as "everything made available to the public by means of a written or oral description, by use, or in any other way, before the date of filing of the European patent application".
Dans l'affaire T 230/01, la chambre a fait observer que l'art. 54(2) CBE 1973 définit "l'état de la technique" de façon claire et univoque comme "tout ce qui a été rendu accessible au public avant la date de dépôt de la demande de brevet européen par une description écrite ou orale, un usage ou tout autre moyen". Généralement, un document fait partie de l'état de la technique, même si sa divulgation est lacunaire, à moins qu'il ne soit possible de prouver sans équivoque que la divulgation du document ne permet pas la reproduction de l'invention ou que, prise à la lettre, elle ne reflète pas la réalité technique qu'elle entendait exposer. Une telle divulgation qui ne permet pas la reproduction de l'invention ou est entachée d'erreurs ne saurait dès lors être considérée comme faisant partie de l'état de la technique (voir par ex. T 77/87, JO 1990, 280 ; T 591/90).
In T 230/01 stellte die Kammer fest, dass der "Stand der Technik" in Art. 54 (2) EPÜ 1973 klar und eindeutig definiert wird als "alles, was vor dem Anmeldetag der europäischen Patentanmeldung der Öffentlichkeit durch schriftliche oder mündliche Beschreibung, durch Benutzung oder in sonstiger Weise zugänglich gemacht worden ist". Ein Dokument gehöre normalerweise auch dann zum Stand der Technik, wenn seine Offenbarung mangelhaft sei, es sei denn, es könne zweifelsfrei nachgewiesen werden, dass die Offenbarung des Dokuments nicht ausführbar sei oder dass der Wortlaut der Offenbarung des Dokuments Fehler aufweise und nicht den beabsichtigten technischen Sachverhalt wiedergebe. Eine derartige nicht ausführbare oder fehlerhafte Offenbarung sei nicht als Stand der Technik anzusehen (s. z. B. T 77/87, ABl. 1990, 280; T 591/90).
  Case Law of the Boards ...  
The Enlarged Board emphasised that, in defining the situations in which a disclaimer might be allowed, care had been taken to make sure that the reason justifying a disclaimer was not related to the teaching of the invention.
La Grande Chambre a souligné qu'en définissant les situations dans lesquelles un disclaimer peut être admis elle a veillé à ce que le motif justifiant un disclaimer ne soit pas lié à l'enseignement de l'invention.
Die Große Kammer betonte, dass bei der Definition der Situationen, in denen ein Disclaimer zugelassen werden kann, sorgfältig darauf geachtet wurde, dass die Rechtfertigung für den Disclaimer nicht mit der erfindungsgemäßen Lehre in Zusammenhang steht.
  Case Law of the Boards ...  
In T 1808/06 the board recalled that, in order to meet the requirement of Art. 84 EPC that the claims have to be supported by the description, any disclosure in the description and/or drawings inconsistent with the amended subject-matter should normally be excised. Reference to embodiments no longer covered by amended claims must be deleted, unless these embodiments can reasonably be considered to be useful for highlighting specific aspects of the amended subject-matter. In such a case, the fact that an embodiment is not covered by the claims must be prominently stated.
Dans l'affaire T 1808/06, la chambre a rappelé que pour satisfaire à l'exigence de l'art. 84 CBE selon laquelle les revendications doivent se fonder sur la description, toute divulgation dans la description et/ou les dessins qui est incompatible avec l'objet modifié devrait normalement être retirée. Toute référence à des modes de réalisation qui ne sont plus couverts par les revendications modifiées doit être supprimée, à moins que ceux-ci puissent raisonnablement être jugés utiles pour mettre en relief des aspects spécifiques de l'objet modifié. En pareil cas, le fait qu'un mode de réalisation n'est pas couvert par les revendications doit être clairement indiqué.
In T 1808/06 erinnerte die Kammer daran, dass Offenbarungen in der Beschreibung und/oder in den Zeichnungen, die mit dem geänderten Gegenstand unvereinbar seien, in der Regel zu streichen seien, damit das Erfordernis von Art. 84 EPÜ erfüllt werde, wonach die Ansprüche von der Beschreibung gestützt werden müssen. Verweise auf Ausführungsformen, die durch die geänderten Ansprüche nicht mehr abgedeckt werden, seien zu streichen, sofern diese Ausführungsformen nicht vernünftigerweise als zweckmäßig für die Hervorhebung spezifischer Aspekte des geänderten Gegenstands erachtet werden könnten. In einem solchen Fall sei deutlich darauf hinzuweisen, dass eine Ausführungsform nicht durch die Ansprüche abgedeckt sei.
  Case Law of the Boards ...  
In J 36/97 the board held that in connection with R. 13 EPC 1973, it was sufficient for the board to ascertain that the party requesting suspension of the proceedings had opened proceedings against the applicants in a contracting state for the purpose of seeking a judgement that it was entitled to the grant of the European patent.
Dans l'affaire J 36/97, la chambre a constaté qu'il suffisait à la chambre de vérifier, dans le cadre de l'application de la règle 13 CBE 1973, que la partie qui avait demandé la suspension de la procédure avait introduit une procédure contre les demandeurs dans un Etat contractant à l'effet d'établir que le droit à l'obtention du brevet européen lui appartenait. Les chambres de recours ne peuvent procéder ni au contrôle de la compétence de la juridiction nationale dont la décision doit être reconnue, ni à la révision au fond de cette décision (cf. également J 8/96 et J 10/02).
In J 36/97 stellte die Beschwerdekammer fest, das es im Zusammenhang mit R. 13 EPÜ 1973 ausreichend sei, wenn die Kammer feststelle, dass der Beteiligte, der die Aussetzung des Verfahrens beantrage, in einem Vertragsstaat ein Verfahren gegen die Anmelder eingeleitet hat, in dem der Anspruch auf Erteilung des europäischen Patents ihm zugesprochen werden soll. Weder die Zuständigkeit des nationalen Gerichts, dessen Entscheidung anerkannt werden solle, noch die Gesetzmäßigkeit dieser Entscheidung dürften von den Beschwerdekammern nachgeprüft werden (s. auch J 8/96 und J 10/02).
  Case Law of the Boards ...  
In T 748/91 the board considered that in the case in point no substantially new situation had arisen with regard to Art. 116(1), second sentence, EPC 1973 to justify further oral proceedings (see also T 692/90, T 755/90, T 25/91 and T 327/91).
Dans la décision T 748/91, la chambre de recours a estimé que les faits de la cause n'étaient pas foncièrement nouveaux et ne justifiaient pas, compte tenu des conditions énoncées à l'art. 116(1), deuxième phrase CBE 1973, la convocation d'une nouvelle procédure orale (cf. aussi T 692/90, T 755/90, T 25/91 et T 327/91). Dans la décision T 547/88, la chambre a également rejeté la requête tendant à recourir à nouveau à la procédure orale présentée par toutes les parties, au motif que les parties ainsi que les faits de la cause étaient les mêmes. La poursuite de la procédure par écrit, après la première procédure orale, avait pour seul objectif d'apporter des clarifications supplémentaires sur les mêmes faits.
In T 748/91 war die Beschwerdekammer der Auffassung, dass in der vorliegenden Sache keine wesentlich neue Sachlage entstanden war, die im Hinblick auf Art. 116 (1) Satz 2 EPÜ 1973 die erneute Anberaumung einer mündlichen Verhandlung rechtfertigen würde (s. auch T 692/90, T 755/90, T 25/91 und T 327/91). Auch in T 547/88 lehnte die Kammer den Antrag aller Beteiligten auf erneute mündliche Verhandlung ab, da die Parteien und der Sachverhalt derselbe geblieben waren. Die schriftliche Fortsetzung des Verfahrens nach der ersten mündlichen Verhandlung diente nur dem Zweck, denselben Sachverhalt noch weiter zu erläutern.
  Case Law of the Boards ...  
In G 1/95 (OJ 1996, 615), the Enlarged Board decided that, in a case where a patent had been opposed on the grounds set out in Art. 100(a) EPC 1973 (substance unchanged), but the opposition had only been substantiated on the grounds of lack of novelty and lack of inventive step, the ground of unpatentable subject‑matter based on Art. 52(1) and (2) EPC 1973 (substance unchanged) was a fresh ground for opposition and accordingly could not be introduced into the appeal proceedings without the agreement of the patentee (see also the referring decision T 937/91, OJ 1996, 25).
Dans l'affaire G 1/95 (JO 1996, 615), la Grande Chambre de recours a décidé que, dans le cas où une opposition a été formée au titre de l'art. 100 a) CBE 1973 (inchangé sur le fond), mais où les seuls motifs qui avaient été invoqués dans l'acte d'opposition étaient l'absence de nouveauté et d'activité inventive, le motif selon lequel l'objet du brevet n'est pas brevetable au regard de l'art. 52(1) et (2) CBE 1973 (inchangé sur le fond) constitue un nouveau motif d'opposition qui ne peut par conséquent être introduit dans la procédure de recours sans le consentement du titulaire du brevet (cf. également la décision de saisine T 937/91, JO 1996, 25).
In G 1/95 (ABl. 1996, 615) hielt die Große Beschwerdekammer fest: Ist der Einspruch gegen ein Patent aufgrund der in Art. 100 a) EPÜ 1973 (inhaltlich unverändert) genannten Einspruchsgründe eingelegt, aber nur mit mangelnder Neuheit und erfinderischer Tätigkeit substantiiert worden, so gilt der Einwand, dass der Gegenstand nach Art. 52 (1) und (2) EPÜ 1973 (inhaltlich unverändert) nicht patentfähig ist, als neuer Einspruchsgrund und darf nicht ohne das Einverständnis des Patentinhabers in das Beschwerdeverfahren eingeführt werden (s. auch Vorlageentscheidung T 937/91, ABl. 1996, 25).
  Case Law of the Boards ...  
In T 237/96 the board noted that in circumstances in which, as in the case in question, amendments proposed by the applicant were not allowed by the examining division by virtue of R. 86(3) EPC 1973 and the applicant did not give its agreement to any other version of the application documents, the established practice of the EPO, sanctioned by consistent case law, was to refuse the application on the ground that there was no version approved by the applicant within the meaning of Art. 113(2) EPC 1973 on which a patent could be granted.
Dans l'affaire T 237/96, la chambre a relevé que si la division d'examen, comme en l'espèce, n'admet pas, en application de la règle 86(3) CBE 1973, les modifications proposées par le demandeur, et que celui-ci ne donne son accord sur aucune autre version des pièces de la demande, il est de jurisprudence constante que l'OEB rejette la demande, au motif que le demandeur n'a accepté aucun texte, au sens de l'art. 113(2) CBE 1973, sur la base duquel un brevet pourrait être délivré.
In T 237/96 führte die Kammer aus, wenn die Prüfungsabteilung wie vorliegend den vom Anmelder vorgeschlagenen Änderungen gemäß R. 86 (3) EPÜ 1973 nicht zustimme und der Anmelder keine andere Fassung der Anmeldung billige, müsse die Anmeldung nach ständiger Praxis des EPA, die in ständiger Rechtsprechung bestätigt wurde, mit der Begründung zurückgewiesen werden, dass keine vom Anmelder gemäß Art. 113 (2) EPÜ 1973 gebilligte Fassung vorliege, für die ein Patent erteilt werden könne.
  Case Law of the Boards ...  
In J 15/92 the Legal Board of Appeal held that "in the case of a request whose true nature is uncertain (i.e. it is unclear whether this is a request for re-establishment or a request for a decision), the EPO should clarify the matter by asking the requester". It would have been sufficient in the case in point for the EPO to invite the applicant to define his request more precisely. For the EPO to interpret the request arbitrarily constituted an error rendering the impugned decision null and void (see also J 25/92 and J 17/04).
Dans la décision J 15/92, la chambre de recours juridique a considéré que dans le cas d'une requête dont la nature véritable ne ressort pas clairement (c'est-à-dire s'il s'agit d'une requête en restitutio in integrum ou d'une requête en décision), l'OEB est tenu de s'enquérir de la véritable qualification de celle-ci en interrogeant le requérant. En l'espèce, il aurait suffit que l'OEB invite le déposant à qualifier exactement sa requête. Une qualification arbitraire constitue de sa part un manquement qui entraîne la nullité de la décision attaquée (cf. J 25/92 et J 17/04).
In J 15/92 hat die Juristische Beschwerdekammer in Anwendung des Grundsatzes des Vertrauensschutzes Folgendes festgestellt: Bestehen bei einem Antrag Zweifel an seiner wahren Natur (Wiedereinsetzungsantrag oder Beantragung einer Entscheidung), so ist das EPA verpflichtet, sich beim Antragsteller danach zu erkundigen. In dem hier zugrunde liegenden Fall hätte es genügt, wenn das EPA den Anmelder aufgefordert hätte, den Zweck ihres Antrags anzugeben. Eine vom EPA nach eigenem Gutdünken vorgenommene Zweckbestimmung stellt einen Verstoß dar, der die angefochtene Entscheidung nichtig macht (vgl. auch J 25/92 und J 17/04).
  Case Law of the Boards ...  
In T 1080/99 (OJ 2002, 568) the board held that in view of its legal nature and intended purpose, a Japanese patent abstract in English was a publication intended to reflect the technical content of the corresponding Japanese patent application for the purpose of quick prima facie information of the public, as was the purpose of any kind of abstract or summary of technical subject-matter.
Dans l'affaire T 1080/99 (JO 2002, 568), la chambre a considéré qu'étant donné sa nature juridique et sa finalité, un abrégé de brevet japonais en langue anglaise est une publication destinée à traduire le contenu technique de la demande de brevet japonaise correspondante, afin de donner rapidement une première information au public, comme c'est le cas de tout type d'abrégé ou de résumé d'un enseignement technique. Par conséquent, le contenu de ces abrégés doit être interprété et, le cas échéant, réévalué à la lumière du document initial lorsqu'il est disponible. En effet, s'il s'avère qu'un abrégé ajoute un élément au document original, il faut en déduire que l'abrégé contient une erreur, ou du moins que son interprétation est erronée.
In T 1080/99 (ABl. 2002, 568) stellte die Kammer fest, dass eine japanische Patentzusammenfassung in englischer Sprache angesichts ihrer Rechtsnatur und ihres beabsichtigten Zwecks wie jede Art von technischer Zusammenfassung oder Übersicht eine Veröffentlichung ist, die den technischen Gehalt der entsprechenden japanischen Patentanmeldung zum Zwecke einer raschen Prima-facie-Unterrichtung der Öffentlichkeit wiedergeben soll. Der Inhalt solcher Zusammenfassungen muss daher im Lichte des Originaldokuments - sofern dieses vorliegt - ausgelegt und möglicherweise neu bewertet werden. Scheint eine Zusammenfassung dem Originaldokument etwas hinzuzufügen, so deutet dies auf einen Fehler in der Zusammenfassung oder zumindest auf einen Fehler bei ihrer Auslegung hin.
  Case Law of the Boards ...  
In T 484/92, the board concluded that, in contrast to T 409/91, the requirement of support by the description had been met and the appellant was entitled to claim the alleged invention in broad functional terms, i.e. in terms of the desired end effect, because, having disclosed one mechanism for achieving that goal, there were alternative ways of performing the invention at the disposal of the person skilled in the art, which would become apparent to him upon reading the description, based on his common general knowledge.
Dans l'affaire T 484/92, la chambre a estimé que contrairement à l'affaire T 409/91, la condition selon laquelle les revendications doivent se fonder sur la description était remplie et que le requérant pouvait donc revendiquer l'invention alléguée en termes fonctionnels larges, c'est-à-dire en fonction de l'effet recherché. En effet, le requérant ayant divulgué un mécanisme permettant d'atteindre cet objectif, l'homme du métier disposait, après lecture de la description, d'autres modes de réalisation de l'invention, fondés sur ses connaissances générales.
In T 484/92 gelangte die Kammer zu dem Schluss, dass in diesem Fall anders als in T 409/91 das Erfordernis der Stützung durch die Beschreibung erfüllt und der Beschwerdeführer berechtigt sei, die angebliche Erfindung in einem breit gefassten, funktionellen Wortlaut, d. h. ausgedrückt als gewünschtes Endergebnis, zu beanspruchen. Nachdem nämlich ein Weg zur Erreichung dieses Ziels offenbart sei, stünden dem Fachmann auch alternative Möglichkeiten zur Ausführung der Erfindung zur Verfügung, die sich ihm beim Lesen der Beschreibung auf der Grundlage seines allgemeinen Fachwissens erschlössen.
  Case Law of the Boards ...  
The board observed that in the analogous procedure under the PCT, a review of the justification for the invitation to pay additional fees resulting from a finding of lack of unity was provided for in R. 40.2(c) and (e) and R. 68.3(c) and (e) PCT, the protest procedure.
La chambre a fait observer que, dans la procédure analogue selon le PCT, la règle 40.2 c) et e) et la règle 68.3c) et e) PCT prévoient un réexamen du bien-fondé de l'invitation à payer des taxes additionnelles résultant d'une constatation d'absence d'unité (procédure dite de réserve). Les chambres de recours ont jugé qu'un tel réexamen doit se fonder exclusivement sur les motifs invoqués dans l'invitation à acquitter des taxes additionnelles, compte tenu des faits et arguments présentés par les demandeurs (cf. W 4/93, JO 1994, 939).
Die Kammer verwies auf das analoge PCT-Verfahren - das sogenannte Widerspruchsverfahren nach R. 40.2 c) und e) sowie R. 68.3 c) und e) PCT, die eine Überprüfung der Berechtigung einer Aufforderung zur Zahlung einer zusätzlichen Gebühr wegen mangelnder Einheitlichkeit vorsähen. Die Beschwerdekammern hätten entschieden, dass diese Überprüfung ausschließlich auf den in der Zahlungsaufforderung genannten Gründen basieren dürfe und das Vorbringen des Anmelders berücksichtigen müsse (W 4/93, ABl. 1994, 939).
  Case Law of the Boards ...  
The board found that, in spite of the numerous examples in the description of the patent application, only one dealt with hypertension, but without going further than in vitro experiments. Thus the description provided no further evidence or data showing the actual antihypertensive effect of the (-) isomer of amlodipine in humans or animals than did the prior art. The board observed that, in the absence, in the patent application as originally filed, of any data providing additional technical information in relation to the actual treatment of hypertension in humans or animals compared with the disclosure in the prior art document (3), it had to be concluded that the subject-matter of the patent application was anticipated by the disclosure in that document; in other words, document (3) disclosed the same medical use as the application at issue.
La chambre a relevé qu'en dépit des nombreux exemples donnés dans la description de la demande de brevet, un seul traitait de l'hypertension, tout en se limitant à des expériences in vitro. La description n'apportait donc aucune autre preuve ou ne fournissait aucune autre donnée montrant l'effet antihypertenseur réel de l'(-)isomère de l'amlodipine chez l'homme ou l'animal que celles figurant déjà dans l'état de la technique. La chambre a fait observer qu'en l'absence, dans la demande de brevet telle que déposée initialement, de toute donnée fournissant des informations techniques supplémentaires liées au traitement effectif de l'hypertension chez l'homme ou l'animal par rapport à celles divulguées dans l'antériorité (3), elle devait conclure que l'objet de la demande de brevet était antériorisé par ce document, ce qui signifie que le document (3) divulgue la même "utilisation thérapeutique" que la demande en litige.
Die Kammer stellte fest, dass sich nur eines der zahlreichen Beispiele in der Beschreibung der Patentanmeldung mit Bluthochdruck befasste, ohne jedoch über In-vitro-Experimente hinauszugehen. Somit enthielt die Beschreibung gegenüber dem Stand der Technik keine weiteren Hinweise oder Daten, die die tatsächliche blutdrucksenkende Wirkung des (‑)Isomers von Amlodipin beim Menschen oder Tier belegt hätten. Die Kammer bemerkte, dass die Anmeldung in der ursprünglich eingereichten Fassung gegenüber der Offenbarung der Druckschrift (3) keine Daten enthielt, die zusätzliche technische Informationen zur tatsächlichen Behandlung von Bluthochdruck beim Menschen oder Tier lieferten, und daraus zu schließen war, dass der Gegenstand der Patentanmeldung durch die Offenbarung in diesem Dokument vorweggenommen war, d. h. die Druckschrift (3) dieselbe "therapeutische Anwendung" offenbarte wie die strittige Anmeldung.
  Case Law of the Boards ...  
In T 446/92 it was stated that, in a case where a duly summoned opponent was not represented at oral proceedings, the decision of the board to maintain the contested patent in amended form in accordance with a request of the patentee submitted during those proceedings could nevertheless be given orally pursuant to R. 68(1) EPC 1973 (now R. 111(1) EPC) at the end of the proceedings, if no new facts or evidence were dealt with during the proceedings. Under these circumstances, the application of R. 58(4) EPC 1973 could be dispensed with because the patent in suit was maintained with an amended text emanating from and approved by the patentee (see, in this respect, G 1/88, OJ 1989, 189) and, furthermore, because the opponent's deliberate decision to refrain from being represented at oral proceedings before the board was to be regarded as being tantamount to a tacit abandoning of his right to present comments pursuant to Art. 113(1) EPC 1973 and R. 58(4) EPC 1973. In the previous decisions T 424/88, T 561/89 and T 210/90 the board did not send the parties/participants a communication pursuant to R. 58(4) EPC 1973, even though the appellants (opponents) had not attended the oral proceedings.
Dans l'affaire T 446/92, il a été estimé que lorsqu'un opposant régulièrement cité n'était pas représenté à la procédure orale devant une chambre de recours, celle-ci pouvait toutefois, en vertu de la règle 68(1) CBE 1973 (désormais règle 111(1) CBE), prononcer à la fin de l'audience la décision de maintenir le brevet litigieux dans sa forme modifiée, conformément à une requête du titulaire du brevet produite au cours de la procédure orale, à condition que de nouveaux faits ou de nouveaux moyens de preuve n'y aient pas été examinés. Dans ces conditions, la règle 58(4) CBE 1973 peut ne pas être appliquée, parce que le brevet litigieux est maintenu sur la base d'un texte modifié que le titulaire avait présenté et approuvé (voir à cet égard G 1/88, JO 1989, 189) et que le choix délibéré de l'opposant de ne pas être représenté à la procédure orale devant la chambre peut être considéré comme une renonciation tacite au droit de prendre position, prévu à l'art. 113(1) CBE 1973 et à la règle 58(4) CBE 1973. Dans les affaires antérieures T 424/88, T 561/89 et T 210/90, dans lesquelles une situation semblable s'était produite, la chambre avait omis de signifier aux parties la notification visée à la règle 58(4) CBE 1973 bien que les requérants (opposants) n'eut pas été représenté à la procédure orale.
In T 446/92 wurde ausgeführt, die Entscheidung der Kammer, das Streitpatent in geänderten Umfang gemäß einem im Verlauf der mündlichen Verhandlung vorgelegten Antrag des Patentinhabers aufrechtzuerhalten, könne im Fall eines ordnungsgemäß geladenen Einsprechenden, der bei der mündlichen Verhandlung nicht vertreten ist, trotzdem gemäß R. 68 (1) EPÜ 1973 (jetzt R. 111 (1) EPÜ) am Ende dieser mündlichen Verhandlung verkündet werden, wenn im Verlauf der mündlichen Verhandlung keine neuen Tatsachen und Beweismittel erörtert werden. Unter diesen Umständen könne auf die Anwendung von R. 58 (4) EPÜ 1973 verzichtet werden, weil das Streitpatent mit einer vom Patentinhaber vorgelegten und gebilligten geänderten Fassung aufrechterhalten wird (s. in dieser Hinsicht G 1/88, ABl. 1989, 189). Außerdem könne die Entscheidung des Einsprechenden, freiwillig auf seine Teilnahme an der mündlichen Verhandlung vor der Kammer zu verzichten, gleichermaßen als stillschweigender Verzicht auf sein Recht auf rechtliches Gehör im Sinne von Art. 113 (1) EPÜ 1973 (unverändert) und R. 58 (4) EPÜ 1973 angesehen werden. Schon in den ähnlich gelagerten Fällen T 424/88, T 561/89 und T 210/90 sah die Kammer davon ab, den Beteiligten eine Mitteilung gemäß R. 58 (4) EPÜ 1973 zuzustellen, obwohl die Beschwerdeführer (Einsprechenden) nicht an der mündlichen Verhandlung teilgenommen hatten.
  Case Law of the Boards ...  
In T 160/92 (OJ 1995, 35) the appellant claimed that in two telephone conversations with the primary examiner he was misled into believing that a refusal was not imminent, as a further communication would be issued as the next step of the procedure.
Dans l'affaire T 160/92 (JO 1995, 35), le requérant avait allégué que le premier examinateur l'avait induit en erreur lors de deux conversations téléphoniques, en lui laissant croire que le rejet de sa demande n'était pas imminent, puisqu'il allait recevoir une nouvelle notification dans la prochaine étape de la procédure. La chambre a relevé que les consultations téléphoniques entre les examinateurs de l'OEB et les demandeurs permettaient, dans certains cas, d'accélérer une procédure qui prendrait sinon davantage de temps. Il conviendrait toutefois de se garder de trop en attendre dans les cas particulièrement délicats, les risques de malentendu étant plus grands que dans la procédure écrite, par exemple lorsque l'un des deux interlocuteurs ne s'est pas bien préparé avant de discuter de l'affaire. C'est avec raison que la procédure devant l'OEB est en principe conduite par écrit, à l'exception de la procédure orale selon l'art. 116 CBE 1973. En outre, au cours de la procédure d'examen (et d'opposition), le premier examinateur n'est que l'un des trois membres d'une division, et comme chacun sait, ses déclarations personnelles ne sauraient engager la division. Enfin, la Convention ne fait pas mention des conversations téléphoniques, lesquelles ne font pas partie en tant que telles de la procédure officielle devant l'OEB.
In T 160/92 (ABl. 1995, 35) machte der Beschwerdeführer geltend, dass er in zwei Telefongesprächen mit dem beauftragten Prüfer zu der irrigen Annahme verleitet worden sei, dass vorerst keine Zurückweisung drohe, da der nächste Verfahrensschritt ein weiterer Bescheid sein werde. Die Kammer stellte fest, dass telefonische Rücksprachen zwischen Prüfern des EPA und Anmeldern unter gewissen Umständen zur Beschleunigung eines sonst langsamer ablaufenden Verfahrens beitragen können. In kritischen Situationen sollte man sich von solchen Gesprächen aber nicht zuviel versprechen, da es leichter als im schriftlichen Verfahren zu Missverständnissen kommen könne, zumal einer der beiden Gesprächspartner vielleicht nicht auf die Erörterung des Falls vorbereitet sei. Aus gutem Grund sei das Verfahren vor dem EPA - von der mündlichen Verhandlung gemäß Art. 116 EPÜ 1973 einmal abgesehen - grundsätzlich als schriftliches Verfahren konzipiert. Außerdem sei der beauftragte Prüfer im Prüfungsverfahren (wie auch im Einspruchsverfahren) nur eines von drei Mitgliedern der Abteilung und seine persönlichen Aussage für diese bekanntlich nicht verbindlich. Darüber hinaus seien telefonische Rücksprachen im Übereinkommen nicht vorgesehen und insofern nicht Teil des formellen Verfahrens vor dem EPA.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Arrow