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Although only advisory, these votes of defiance are a signal to Boards of Directors and management that shareholder tolerance for excessive pay, especially at a time of major financial upheaval and steady decline in share values, has reached its limit.
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La saison des assemblées générales 2003 est actuellement marquée par l'intérêt porté par les investisseurs aux rémunérations des administrateurs et des dirigeants. Plus particulièrement, aux Etats-Unis, 320 résolutions d'actionnaires relatives à la rémunération ont été présentées en assemblée générale. Plusieurs d'entre elles ont obtenu le soutien de plus de 50% des votes, un résultat jamais obtenu auparavant. Au Royaume-Uni également, malgré le légendaire calme des investisseurs, plusieurs assemblées ont été particulièrement houleuses, en raison d'interventions de représentants de grands investisseurs institutionnels, de gérants ou de consultants dénonçant des rémunérations " outrancières ". Ainsi, lors de la récente assemblée générale de Glaxosmithkline, le rapport de rémunération de la société a été rejeté par 50,72% des votants, dont ethos, notamment en raison du " parachute doré " prévu pour le CEO Mr Garnier, dont le montant (22 millions de livres sterling) a été jugé scandaleux. Bien que d'autres sociétés (Shell, Prudential, Reuters, Schroders, HSBC) se sont également exposées à la colère des investisseurs au sujet des paquets de rémunération offerts à la haute direction, c'est la première fois dans l'histoire des sociétés du Royaume-Uni qu'une proposition du conseil d'administration sur la rémunération est rejetée au vote. Bien que consultatifs, ces votes de défiance des investisseurs, sont un signal pour le conseil d'administration et le management que la tolérance des actionnaires envers des rémunérations excessives, ceci tout spécialement en période de graves difficultés financières et de chutes soutenues du cours boursier des actions, a atteint ses limites. En Suisse, les actionnaires ne peuvent pas se prononcer directement sur la politique de rémunération des sociétés. En revanche, ils peuvent , le cas échéant, manifester leur désaccord de façon indirecte. Ainsi, ethos a voté contre la réélection du président du comité de rémunération de Centerpulse car sous sa présidence la société a établi des plans de rémunérations autorisant de baisser le prix d'exercice des options. Ethos a également refusé la proposition du conseil d'administration de Centerpulse, Saia Burgess, Micronas, Jelmoli, Xstrata et Komax de créer un capital conditionnel pour les plans d'intéressement du management, parce que les bénéficiaires étaient très peu nombreux et le capital réservé trop élevé (Komax, Jelmoli, Saia Burgess), les rémunérations individuelles potentiellemen
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Die Saison 2003 der Aktionärsgeneralversammlungen ist gegenwärtig davon geprägt, dass Investoren die Entschädigungen der Verwaltungsräte und Manager verstärkt unter die Lupe nehmen. So wurden allein in den Vereinigten Staaten 320 Aktionärsanträge zu diesem Thema auf die Traktandenlisten gesetzt. Mehrere von ihnen konnten mehr als 50% der Stimmen auf sich vereinigen, Anteile in einer Höhe, wie sie bisher noch nie erreicht wurden. Auch in Grossbritannien verliefen mehrere Generalversammlungen der sprichwörtlichen Gelassenheit der Anleger zum Trotz äusserst stürmisch, dies wegen der scharfen Interventionen von Vertretern grosser institutioneller Anleger, von Vermögensverwaltern und Consultants, welche die "überrissenen" Vergütungen anprangerten. So wurde der Entschädigungsbericht an der kürzlichen GV von Glaxosmithkline von 50,72% der Abstimmenden, darunter auch ethos, zurückgewiesen, und zwar insbesondere wegen des für den CEO, Jean-Pierre Garnier, vorgesehenen "goldenen Fallschirms". Die Höhe seiner allfälligen Abgangsentschädigung von 22 Millionen Pfund Sterling wurde schlicht als skandalös beurteilt. Obwohl auch andere Gesellschaften (Shell, Prudential, Reuters, Schroders, HSBC) die Wut der Anleger wegen der für die Spitzenmanager geschnürten Entschädigungspakete zu spüren bekamen, ist dies das erste Mal in der Geschichte der Aktiengesellschaften in Grossbritannien, dass ein Antrag des Verwaltungsrats über die Vergütungen in der Abstimmung verworfen wurde. Obwohl diese Misstrauensvoten der Aktionäre nur Empfehlungscharakter haben, sind sie deutliche Signale für den Verwaltungsrat und das Management, dass die Toleranz der Aktionäre gegenüber exzessiven Entschädigungen - zumal in Zeiten grosser finanzieller Schwierigkeiten und anhaltenden Zerfalls der Aktienkurse - ihre Grenzen erreicht hat. In der Schweiz können die Aktionäre nicht über die Entschädigungspolitik der Gesellschaften abstimmen. Sie können jedoch nötigenfalls ihre Ablehnung indirekt kundtun. So stimmte ethos bei Centerpulse gegen die Bestätigungswahl des Präsidenten des Entschädigungsausschusses, weil das Unternehmen unter seiner Leitung Beteiligungspläne ausgearbeitet hatte, bei denen der Ausübungspreis der Optionen nachträglich gesenkt werden kann. Ethos lehnte auch die Anträge der Verwaltungsräte von Centerpulse, Saia Burgess, Micronas, Jelmoli, Xstrata und Komax für die Schaffung bedingten Kapitals zugunsten der Beteiligungspläne des Managements ab, weil diese Pläne nur wenigen Nutzniesse
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