|
Le potentiel de déclenchement de toxicité sur le développement par le phtalate de bis(2-éthylhexyle) semble varier considérablement selon la voie d'administration parce que le composé est plus puissant par voie orale que par voie intrapéritonéale chez la souris JCL:ICR (Shiota et Mima, 1985). Des groupes de souris gravides ont reçu des concentrations de 250, 500, 1 000 ou 2 000 mg/kg (m.c.) par intubation gastrique ou de 500, 1 000, 2 000, 4 000 ou 8 000 mg/kg (m.c.) par injection intrapéritonéale le septième, huitième ou neuvième jour de leur gestation. On a noté une augmentation des résorptions et des malformations chez les souris exposées par voie orale aux deux doses les plus élevées (la toxicité maternelle fondée sur l'étude du gain en masse corporelle ne s'est manifestée chez la mère qu'à la dose la plus élevée); les anomalies foetales prédominantes ont consisté en l'anencéphalie et l'exencéphalie. Le poids des foetus a diminué aussi aux deux doses les plus élevées. Aucun effet tératogène n'a été observé chez des animaux exposés par injection intrapéritonéale. Ce changement de toxicité peut être fonction de la métabolisation du phtalate de mono(2-éthylhexyle) dans le tractus gastro-intestinal.
|