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The report advances solid rationales for an expanded air force capability in the Arctic, but is, arguably, insufficiently sensitive to the urgency of the task. The creation of an Arctic-based composite squadron with airlift, ISR, and SAR capabilities should be pursued now, and with vigour.
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Bref, il s'agit là d'un document intrigant. Cela étant dit et tout en reconnaissant que le rapport de 45 pages ne se voulait nullement exhaustif, on aurait aimé plus d'analyses et de précisions à certains égards. Le successeur potentiel du CF-18, par exemple, est évoqué à plusieurs reprises, mais le document offre peu d'éclairage sur son futur rôle. De même, le soutien de la Force aérienne à l'Armée de terre y est étudié suffisamment en détail, mais son appui à la Marine est essentiellement inexploré. Le rapport soumet un raisonnement solide à l'appui de l'expansion des capacités de la Force aérienne dans l'Arctique, mais ses auteurs ne semblent pas assez sensibles à l'urgence de la tâche. La création d'un escadron mixte basé dans l'Arctique et disposant de capacités de transport aérien, de renseignement, surveillance et reconnaissance, et de recherche et sauvetage devrait s'amorcer dès maintenant, vigoureusement. Le rapport tombe pile lorsqu'il note qu'« il s'avèrera nécessaire d'influer sur la volonté populaire du pays si l'on veut s'assurer un financement approprié pour le futur développement de la Force aérienne, et cela comprend [les programmes] d'immobilisations en cours et à venir. On prévoit qu'avec le vieillissement de la population, le financement consacré à la Force aérienne sera menacé quand le gouvernement du Canada se verra obligé de trouver l'équilibre entre la sécurité nationale et le bien-être national. » Dans les premières décennies de la guerre froide, la Force aérienne a ostensiblement réussi à faire valoir sa cause, mais cette « magie » est disparue au lendemain de la guerre froide, en partie à cause de développements échappant au contrôle de la Force aérienne, mais aussi à cause d'une certaine propension à l'automutilation. Si on veut réussir à persuader les Canadiens et leurs élus de la nécessité d'une Force aérienne polyvalente et crédible, il faudra élaborer des stratégies novatrices pour leur en fournir des justifications claires, impérieuses et convaincantes.
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