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  Women and the Olympic G...  
The effects of gender have also always been present in the composition of the IOC: exclusively masculine until 1981, it retained a male majority until the end of the century. However, since 2007 the Olympic Charter has affirmed that: “The IOC’s role is to encourage and support the promotion of women in sport at all levels and in all structures with a view to implementing the principle of equality of men and women” (2015 Olympic Charter, Rule 2, Paragraph 7).
Les effets de genre marquent aussi, depuis toujours, la composition du CIO : exclusivement masculin jusqu’en 1981, il l’est majoritairement jusqu’à la fin du siècle. Mais depuis 2007, la Charte olympique affirme : « Le rôle du CIO est d’encourager et soutenir la promotion des femmes dans le sport, à tous les niveaux et dans toutes les structures, dans le but de mettre en œuvre le principe d’égalité entre hommes et femmes. » (Charte olympique 2015, Règle 2, paragraphe 7.) L’Union européenne approuve cette orientation qui rejoint la sienne :  après avoir organisé en décembre 2013 à Vilnius la conférence Gender equality in sport [Égalité de genre dans le sport], la Commission européenne publie en 2014 ses Propositions stratégiques pour l’égalité dans le sport. La même année, la 11e recommandation du CIO (alors à un tiers féminin) inscrite à l’agenda olympique 2020 fait de la parité un objectif. La revendication des hommes à concourir en gymnastique rythmique et en natation synchronisée rejetée en 2012 devrait donc réexaminée.
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The effects of gender have also always been present in the composition of the IOC: exclusively masculine until 1981, it retained a male majority until the end of the century. However, since 2007 the Olympic Charter has affirmed that: “The IOC’s role is to encourage and support the promotion of women in sport at all levels and in all structures with a view to implementing the principle of equality of men and women” (2015 Olympic Charter, Rule 2, Paragraph 7).
Les effets de genre marquent aussi, depuis toujours, la composition du CIO : exclusivement masculin jusqu’en 1981, il l’est majoritairement jusqu’à la fin du siècle. Mais depuis 2007, la Charte olympique affirme : « Le rôle du CIO est d’encourager et soutenir la promotion des femmes dans le sport, à tous les niveaux et dans toutes les structures, dans le but de mettre en œuvre le principe d’égalité entre hommes et femmes. » (Charte olympique 2015, Règle 2, paragraphe 7.) L’Union européenne approuve cette orientation qui rejoint la sienne :  après avoir organisé en décembre 2013 à Vilnius la conférence Gender equality in sport [Égalité de genre dans le sport], la Commission européenne publie en 2014 ses Propositions stratégiques pour l’égalité dans le sport. La même année, la 11e recommandation du CIO (alors à un tiers féminin) inscrite à l’agenda olympique 2020 fait de la parité un objectif. La revendication des hommes à concourir en gymnastique rythmique et en natation synchronisée rejetée en 2012 devrait donc réexaminée.
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Women were admitted in 1900 as participants in sports that were considered to be compatible with their femininity and fragility, but were excluded from the showpiece events of track and field. On the initiative of the Frenchwoman Alice Milliat and the International Women’s Sports Federation (FSFI), a power struggle began with the International Olympic Committee (IOC).
Refondés en 1894 par Coubertin, les Jeux olympiques (JO), célébration de la virilité, sont réservés aux sportifs ; admises à participer à partir de 1900 aux épreuves dites compatibles avec leur féminité et leur fragilité, les femmes demeurent exclues des épreuves reines de l’athlétisme. Sur l’initiative de la Française Alice Milliat et de la Fédération sportive féminine internationale (FSFI), un bras de fer s’engage avec le Comité international olympique (CIO). Pour le faire céder, sont organisées des Olympiades féminines de 1922 à 1934. Les JO se féminisent peu à peu mais le déséquilibre sexué, y compris au CIO, domine tout le xxe siècle. Pour lutter contre ces effets de genre, la charte olympique rend obligatoire depuis 2007 la présence des femmes dans tout sport ; en 2014 la Commission européenne défend, elle, l’égalité dans le sport et le CIO inscrit la parité à l’agenda olympique 2020.
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Women were admitted in 1900 as participants in sports that were considered to be compatible with their femininity and fragility, but were excluded from the showpiece events of track and field. On the initiative of the Frenchwoman Alice Milliat and the International Women’s Sports Federation (FSFI), a power struggle began with the International Olympic Committee (IOC).
Refondés en 1894 par Coubertin, les Jeux olympiques (JO), célébration de la virilité, sont réservés aux sportifs ; admises à participer à partir de 1900 aux épreuves dites compatibles avec leur féminité et leur fragilité, les femmes demeurent exclues des épreuves reines de l’athlétisme. Sur l’initiative de la Française Alice Milliat et de la Fédération sportive féminine internationale (FSFI), un bras de fer s’engage avec le Comité international olympique (CIO). Pour le faire céder, sont organisées des Olympiades féminines de 1922 à 1934. Les JO se féminisent peu à peu mais le déséquilibre sexué, y compris au CIO, domine tout le xxe siècle. Pour lutter contre ces effets de genre, la charte olympique rend obligatoire depuis 2007 la présence des femmes dans tout sport ; en 2014 la Commission européenne défend, elle, l’égalité dans le sport et le CIO inscrit la parité à l’agenda olympique 2020.
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The effects of gender have also always been present in the composition of the IOC: exclusively masculine until 1981, it retained a male majority until the end of the century. However, since 2007 the Olympic Charter has affirmed that: “The IOC’s role is to encourage and support the promotion of women in sport at all levels and in all structures with a view to implementing the principle of equality of men and women” (2015 Olympic Charter, Rule 2, Paragraph 7).
Les effets de genre marquent aussi, depuis toujours, la composition du CIO : exclusivement masculin jusqu’en 1981, il l’est majoritairement jusqu’à la fin du siècle. Mais depuis 2007, la Charte olympique affirme : « Le rôle du CIO est d’encourager et soutenir la promotion des femmes dans le sport, à tous les niveaux et dans toutes les structures, dans le but de mettre en œuvre le principe d’égalité entre hommes et femmes. » (Charte olympique 2015, Règle 2, paragraphe 7.) L’Union européenne approuve cette orientation qui rejoint la sienne :  après avoir organisé en décembre 2013 à Vilnius la conférence Gender equality in sport [Égalité de genre dans le sport], la Commission européenne publie en 2014 ses Propositions stratégiques pour l’égalité dans le sport. La même année, la 11e recommandation du CIO (alors à un tiers féminin) inscrite à l’agenda olympique 2020 fait de la parité un objectif. La revendication des hommes à concourir en gymnastique rythmique et en natation synchronisée rejetée en 2012 devrait donc réexaminée.
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Women were admitted in 1900 as participants in sports that were considered to be compatible with their femininity and fragility, but were excluded from the showpiece events of track and field. On the initiative of the Frenchwoman Alice Milliat and the International Women’s Sports Federation (FSFI), a power struggle began with the International Olympic Committee (IOC).
Refondés en 1894 par Coubertin, les Jeux olympiques (JO), célébration de la virilité, sont réservés aux sportifs ; admises à participer à partir de 1900 aux épreuves dites compatibles avec leur féminité et leur fragilité, les femmes demeurent exclues des épreuves reines de l’athlétisme. Sur l’initiative de la Française Alice Milliat et de la Fédération sportive féminine internationale (FSFI), un bras de fer s’engage avec le Comité international olympique (CIO). Pour le faire céder, sont organisées des Olympiades féminines de 1922 à 1934. Les JO se féminisent peu à peu mais le déséquilibre sexué, y compris au CIO, domine tout le xxe siècle. Pour lutter contre ces effets de genre, la charte olympique rend obligatoire depuis 2007 la présence des femmes dans tout sport ; en 2014 la Commission européenne défend, elle, l’égalité dans le sport et le CIO inscrit la parité à l’agenda olympique 2020.
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In the face of this “appalling spectacle”—which was contradicted by the filmed version of the race—the IOC forbade this sport to female athletes until 1960. Convinced that the IOC wanted to control women’s sports, the FSFI once again organized games in 1930 in Prague; their sporting and media success forced the IOC to propose reforms, but on the condition that the women’s games cease.
Face à ce « spectacle affligeant » – ce que dément la version filmée de la course – le CIO interdit cette épreuve aux sportives et ce jusqu’en 1960. Convaincue de la volonté de celui-ci de contrôler le sport féminin, la FSFI organise de nouveaux jeux en 1930 à Prague. Leur succès sportif et médiatique contraint le CIO à proposer des réformes, mais à condition que les jeux féminins cessent. La FSFI réplique en demandant l’expulsion des femmes des JO afin qu’elles se consacrent aux Olympiades féminines où se déroulent « tous les genres d’activités sportives féminines ». Devant un nouveau refus, les derniers jeux féminins ont lieu à Londres en 1934. Le retrait pour raison de santé de Milliat, l’évolution des mentalités et la banalisation du sport féminin font vaciller peu à peu les résistances. La féminisation des JO se poursuit, lentement (13 % à Tokyo en 1964, 23 % à Los Angeles en 1984), soutenue par la participation des Soviétiques à partir de 1952, cette année-là l’équitation devient individuellement mixte. Ce n’est que dans les décennies 1970 et 1980, suivant les directives des Nations unies affirmant que le sport est favorable à la santé et à la disparition des stéréotypes sexistes, qu’est encouragée la présence des femmes aux JO. Néanmoins, la part de chaque sport reflète toujours les préjugés genrés : le ski compte jusqu’en 1980 le plus de grand nombre de licenciées, détrôné alors par le tennis, de retour aux JO après une éclipse depuis 1924 ; en 1990, l’athlétisme n’est qu’à la dixième place quand les sports équestres se maintiennent à la quatrième. Cependant, depuis 1991, toute nouvelle discipline aux JO doit obligatoirement comporter des épreuves féminines ; en 2012, ceux de Londres sont à 44 % féminins.
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In the face of this “appalling spectacle”—which was contradicted by the filmed version of the race—the IOC forbade this sport to female athletes until 1960. Convinced that the IOC wanted to control women’s sports, the FSFI once again organized games in 1930 in Prague; their sporting and media success forced the IOC to propose reforms, but on the condition that the women’s games cease.
Face à ce « spectacle affligeant » – ce que dément la version filmée de la course – le CIO interdit cette épreuve aux sportives et ce jusqu’en 1960. Convaincue de la volonté de celui-ci de contrôler le sport féminin, la FSFI organise de nouveaux jeux en 1930 à Prague. Leur succès sportif et médiatique contraint le CIO à proposer des réformes, mais à condition que les jeux féminins cessent. La FSFI réplique en demandant l’expulsion des femmes des JO afin qu’elles se consacrent aux Olympiades féminines où se déroulent « tous les genres d’activités sportives féminines ». Devant un nouveau refus, les derniers jeux féminins ont lieu à Londres en 1934. Le retrait pour raison de santé de Milliat, l’évolution des mentalités et la banalisation du sport féminin font vaciller peu à peu les résistances. La féminisation des JO se poursuit, lentement (13 % à Tokyo en 1964, 23 % à Los Angeles en 1984), soutenue par la participation des Soviétiques à partir de 1952, cette année-là l’équitation devient individuellement mixte. Ce n’est que dans les décennies 1970 et 1980, suivant les directives des Nations unies affirmant que le sport est favorable à la santé et à la disparition des stéréotypes sexistes, qu’est encouragée la présence des femmes aux JO. Néanmoins, la part de chaque sport reflète toujours les préjugés genrés : le ski compte jusqu’en 1980 le plus de grand nombre de licenciées, détrôné alors par le tennis, de retour aux JO après une éclipse depuis 1924 ; en 1990, l’athlétisme n’est qu’à la dixième place quand les sports équestres se maintiennent à la quatrième. Cependant, depuis 1991, toute nouvelle discipline aux JO doit obligatoirement comporter des épreuves féminines ; en 2012, ceux de Londres sont à 44 % féminins.
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The performance of the Pole Halina Konopacka (1900-1989) at the discus throw was especially noted (37.71 metres), as was that of the Frenchwoman Marguerite Radideau (1907-1978) during the 100-yard sprint, which she ran in 12 seconds. These brilliant results, coupled with Coubertin’s departure from the IOC in 1925, enabled the genuine entry of female athletes in the Olympic arena during the 1928 summer games.
Tenace, Alice Milliat, en relation avec d’autres sportives européennes, fonde en 1921 la Fédération sportive féminine internationale (FSFI). L’infatigable militante réanime à Paris en 1922 les Jeux olympiques féminins de Héra, fondées par seize femmes au vie siècle avant J.-C. ; les 77 sportives représentent principalement la Grande-Bretagne, la Suisse, l’Italie, la Norvège et la France.  La Britannique Mary Lines (1893-1973) s’y illustre au sprint et au saut en hauteur, avec trois médailles d’or, deux d’argent et une de bronze. À la suite de la virulente réaction du président de la Fédération internationale d’athlétisme, le Suédois Johannes Sigfrid Edström (1870-1964), Alice Milliat concède de remplacer l’adjectif « olympiques » par « mondiaux ». Alors que, aux JO de 1924, les femmes dont la présence est limitée à quelques sports ne sont que 13 pour 245 hommes, nageuses, tenniswomen, escrimeuses, lanceuses de disque, athlètes défilent aux jeux féminins de Göteborg, le 27 août 1926, derrière le drapeau de dix nations, sous les applaudissements de 8 000 spectateurs. Sont particulièrement remarquées les performances de la Polonaise Halina Konopacka (1900-1989) au lancer de disque (37,71 mètres), de la Française Marguerite Radideau (1907-1978) à la course au 100 yards (équivalent du 100 mètres) en 12 secondes. Ces brillants résultats et le départ de Coubertin de la direction du CIO en 1925 permettent la véritable entrée des sportives dans l’arène olympique en 1928 aux jeux d’été. À Amsterdam, les sportives concourent pour la première fois aux 100 mètres, 4 fois 100 mètres, 800 mètres, saut en hauteur ; l’Union soviétique qui a toujours refusé de participer aux JO crée la même année à Moscou leur équivalent « prolétarien », la Spartiakade, ouverte aux femmes. Alors que généralement les féministes européennes ne revendiquent qu’accessoirement la pratique sportive sans restriction par les femmes et leur participation aux JO, les Anglaises boycottent cette année-là la compétition face aux réticences antiféministes du nouveau président, le Belge Henri de Baillet-Latour (1876-1942) et aux incessantes critiques du monde sportif et de la presse. Celle-ci humilie la record-woman du 800 mètres l’Allemande Karoline Radke-Batschauer dite Lina Radke (1903-1983) à laquelle elle reproche d’avoir gagné sans grâce, aux côtés de « pauvres femmes », incapables d’atteindre le niveau requis, de par leur constitution fragile et leur manque d’entraînement.
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In the face of this “appalling spectacle”—which was contradicted by the filmed version of the race—the IOC forbade this sport to female athletes until 1960. Convinced that the IOC wanted to control women’s sports, the FSFI once again organized games in 1930 in Prague; their sporting and media success forced the IOC to propose reforms, but on the condition that the women’s games cease.
Face à ce « spectacle affligeant » – ce que dément la version filmée de la course – le CIO interdit cette épreuve aux sportives et ce jusqu’en 1960. Convaincue de la volonté de celui-ci de contrôler le sport féminin, la FSFI organise de nouveaux jeux en 1930 à Prague. Leur succès sportif et médiatique contraint le CIO à proposer des réformes, mais à condition que les jeux féminins cessent. La FSFI réplique en demandant l’expulsion des femmes des JO afin qu’elles se consacrent aux Olympiades féminines où se déroulent « tous les genres d’activités sportives féminines ». Devant un nouveau refus, les derniers jeux féminins ont lieu à Londres en 1934. Le retrait pour raison de santé de Milliat, l’évolution des mentalités et la banalisation du sport féminin font vaciller peu à peu les résistances. La féminisation des JO se poursuit, lentement (13 % à Tokyo en 1964, 23 % à Los Angeles en 1984), soutenue par la participation des Soviétiques à partir de 1952, cette année-là l’équitation devient individuellement mixte. Ce n’est que dans les décennies 1970 et 1980, suivant les directives des Nations unies affirmant que le sport est favorable à la santé et à la disparition des stéréotypes sexistes, qu’est encouragée la présence des femmes aux JO. Néanmoins, la part de chaque sport reflète toujours les préjugés genrés : le ski compte jusqu’en 1980 le plus de grand nombre de licenciées, détrôné alors par le tennis, de retour aux JO après une éclipse depuis 1924 ; en 1990, l’athlétisme n’est qu’à la dixième place quand les sports équestres se maintiennent à la quatrième. Cependant, depuis 1991, toute nouvelle discipline aux JO doit obligatoirement comporter des épreuves féminines ; en 2012, ceux de Londres sont à 44 % féminins.