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L’une des difficultés soulevées concerne la responsabilité du programme RLP au sein de l’appareil fédéral. Selon des intervenantes et des intervenants, le programme devrait relever de l’Agence de la fonction publique du Canada à cause du rôle qui lui est dévolu de renforcer le leadership et d’administrer d’autres programmes de recrutement ciblé. En revanche, la Commission de la fonction publique semble mieux placée pour gérer le programme étant donné son mandat en matière de recrutement et le fait que le programme ne requiert pas de composante de perfectionnement puisqu’il est voué au recrutement non pas de cadres supérieurs (SMA et SM), mais de spécialistes des politiques de haut niveau. Toutefois, ces intervenantes et intervenants font une mise en garde : si l’administration d’une formule permanente du programme est dévolue à la CFP, elle devra en préserver les principales caractéristiques, c’est-à-dire la nature ciblée de la démarche d’embauche, le format souple des entrevues, la rapidité relative du processus de recrutement et la part importante donnée à l’équipe de leadership du RLP, disséminée dans toutes les sphères de la fonction publique.
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