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Le premier résultat montre que les gens identifient plus de fautes lorsque les situations confrontent deux joueurs d’une même ethnie. «Nous avons interprété cela comme un principe de précaution, les participants "sifflent" peut-être moins de fautes dans les situations interethniques afin d’éviter les conflits», explique Pascal Wagner-Egger. Le second résultat montre, quant à lui, que les personnes testées signalent plus rapidement une faute émanant d’un agresseur noir, surtout lorsque la victime est blanche. «Ceci pourrait être interprété comme une différenciation à l’encontre des joueurs noirs, ajoute le chercheur. Mais ce résultat est nuancé par le fait que la troisième mesure montre que les fautes dues à un agresseur blanc sont généralement jugées plus graves que les autres». Selon Pascal Gygax, ces résultats nuancés sont difficiles à interpréter: est-ce de l’antiracisme qui émerge dans un second temps, du politiquement correct ou une forme de compensation?
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