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En plus des articles de journaux, les conférences publiques sur l’exploration de l’Arctique deviennent très populaires. Certaines de ces conférences sont organisées par des groupes comme la London Geographical Society, le Mechanics’ Institute de Toronto ou la Geographical and Statistical Society de New York, qui invitent différents scientifiques, philosophes et membres des équipes de recherche à s’exprimer devant le public. La Quebec Gazette rapporte en mars 1854 qu’un certain M. Harrington a présenté une théorie selon laquelle les deux pôles de la Terre représentaient « les deux parties du globe les plus chaudes », comme le prouvaient apparemment les aurores boréales [lien vers l’histoire sur la mer polaire]. M. Harrington assurait que sir John Franklin « se trouvait peut être dans un climat idéal, mais qu’il ne pouvait rentrer à bon port sans carburant et sans la possibilité de créer de la vapeur, étant donné qu’un fort vent souffle constamment vers le pôle Nord pour alimenter le gigantesque feu qui se trouve à cet endroit. » Les événements de ce genre sont courus dans les années qui suivent la disparition de Franklin, car le public aime écouter les marins, les chercheurs et les scientifiques qui rentrent de leur expédition de recherche et qui ne demandent qu’à présenter leurs théories sur le sort de l’expédition perdue.
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