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J’ai beaucoup aimé les opérations, comme la première fois que j’ai vu une bouée mise à l’eau ou retirée. C’est excitant pour un « greenhorn » ou un « funky », comme on dit à Terre-Neuve. C’est bien impressionnant de voir le travail d’équipe et de constater qu’un simple signal de la main peut indiquer à tout le monde sur le pont, exactement qu’est-ce qu’ils ont à faire. Un mot de capitaine, et tout est activé. Il faut le voir pour le croire, vraiment. Je garde aussi un souvenir imperdable du ravitaillement d’un fort en Colombie-Britannique, ses gens d’opérations, qui seront bientôt chose de passé parce que les phares de toutes les autres régions sont en train d’être automatisés. Alors, d’avoir l’occasion de voir ça, de participer à ça, c’était incroyable. Alors pour moi, les opérations passent avant tout parce qu’on peut voir les choses tomber en place. Au Collège, ton instructeur te donne une livre sur les bouées et tu penses tout savoir. Mais une fois sur mer, tu mets tes connaissances en pratique et tu t’aperçois qu’en fin de compte que tu ne connaissais pas grand-chose, et voici comment on fait.
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