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En raison de la forte volatilité du marché et du manque généralisé de liquidités en 2008 et en 2009, les négociants et les clients se sont heurtés à certaines difficultés dans le cadre des adjudications, mais celles-ci ont néanmoins été efficaces. En conséquence, les négociants ont trouvé qu'il était plus ardu de présenter des soumissions audacieuses. Les intervenants du marché reconnaissent que dans des conditions extrêmes et exceptionnelles, il peut être justifié de reporter une adjudication, mais en situation normale, ils préfèrent que le processus soit prévisible. Dans le cadre de l'analyse des données, on a examiné l'incidence de trois facteurs sur le ratio de couverture et l'écart d'adjudication : volatilité du rendement des obligations, conditions de crédit (écart de rendement observé sur les titres notés Baa) et liquidité (volume mensuel d'opérations visant le titre mis en adjudication ou d'autres titres similaires). Les données portent à conclure qu'une plus forte volatilité, de plus larges écarts de taux et une plus faible liquidité vont de pair avec des écarts d'adjudication plus grands (autrement dit, des adjudications moins efficaces) pour les ORN dont l'échéance est de 10 ans ou moins et pour les bons du Trésor, mais pas pour les ORN à plus longue échéance ou les ORR[18]. Même si les adjudications effectuées en 2008 et en 2009 ont été efficaces, si les données analysées avaient couvert le reste de l'année 2008 et l'année 2009, cette conclusion aurait pu être renforcée encore davantage.
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