abe – -Translation – Keybot Dictionary

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  Childhood in the Macken...  
Abe remembers how the elders would visit and tell stories, some so scary that they could be compared to modern-day horror films.
Abe se souvient que les aînés se rendaient visite et aimaient raconter des histoires. Certaines faisaient tellement peur que Abe les compare aux films d'horreur d'aujourd'hui.
  The Emergence of an Abo...  
In 1965, Abe was sent to Yellowknife to work with social programs and started attending meetings of the Territorial Council. He was invited to become a councillor himself in October, 1965, and was sent to Ottawa when another councillor retired.
En 1965, Abe a été envoyé à Yellowknife pour travailler sur des programmes sociaux et a aussi commencé à assister à des rencontres du Conseil territorial. On lui a demandé de siéger lui-même comme conseiller en octobre 1965, et il était donc parti pour Ottawa quand un autre conseiller avait pris sa retraite. Il est ainsi devenu le premier canadien d'origine autochtone nommé à cette position. Il a démontré que l'Arctique de l'Est manquait de représentants élus et, en juillet 1966, des agents des circonscriptions électorales du gouvernement fédéral sont allés dans le Nord pour diviser le territoire en trois régions séparées, qui auraient chacun leurs représentants. Le gouvernement fédéral a nommé le premier ministre de la Santé publique pour les peuples autochtones. Abe a travaillé comme traducteur de différents dialectes et a aussi conseillé les membres élus sur des questions telles que l'éducation.
  Looking Ahead | Listeni...  
Abe speaks in this chapter of the critical importance of looking at the northern make-up of the population overall, and the identities that are rooted in the different geographical, regional, linguistic, and cultural realities.
Abe parle dans ce chapitre de l'importance critique de regarder le caractère général de la population nordique, et les identités qui prennent racine dans les différentes réalités géographiques, régionales, linguistiques et culturelles. Les populations ont besoin d'apprendre à utiliser leurs ressources et leurs talents, et arrêter d'être si dépendantes des programmes gouvernementaux. Les populations ont été divisées par leur langue et leur religion, et il y a beaucoup de résistance au changement. En même temps, il se rend compte qu'il faut jusqu'à quatre générations pour assimiler le changement. Comme la communauté entre dans l'âge de l'information, Abe croit que leur énergie devrait servir à se débarrasser de l'orthographe syllabique qui a été introduite dans le passé par les missionnaires, pour traduire la Bible. L'orthographe romaine est beaucoup plus simple, et ne nécessite que quinze lettres. Il croit que simplifier et condenser la langue la rendrait plus forte.
  Looking Ahead | Listeni...  
Abe speaks in this chapter of the critical importance of looking at the northern make-up of the population overall, and the identities that are rooted in the different geographical, regional, linguistic, and cultural realities.
Abe parle dans ce chapitre de l'importance critique de regarder le caractère général de la population nordique, et les identités qui prennent racine dans les différentes réalités géographiques, régionales, linguistiques et culturelles. Les populations ont besoin d'apprendre à utiliser leurs ressources et leurs talents, et arrêter d'être si dépendantes des programmes gouvernementaux. Les populations ont été divisées par leur langue et leur religion, et il y a beaucoup de résistance au changement. En même temps, il se rend compte qu'il faut jusqu'à quatre générations pour assimiler le changement. Comme la communauté entre dans l'âge de l'information, Abe croit que leur énergie devrait servir à se débarrasser de l'orthographe syllabique qui a été introduite dans le passé par les missionnaires, pour traduire la Bible. L'orthographe romaine est beaucoup plus simple, et ne nécessite que quinze lettres. Il croit que simplifier et condenser la langue la rendrait plus forte.
  The Emergence of an Abo...  
In 1965, Abe was sent to Yellowknife to work with social programs and started attending meetings of the Territorial Council. He was invited to become a councillor himself in October, 1965, and was sent to Ottawa when another councillor retired.
En 1965, Abe a été envoyé à Yellowknife pour travailler sur des programmes sociaux et a aussi commencé à assister à des rencontres du Conseil territorial. On lui a demandé de siéger lui-même comme conseiller en octobre 1965, et il était donc parti pour Ottawa quand un autre conseiller avait pris sa retraite. Il est ainsi devenu le premier canadien d'origine autochtone nommé à cette position. Il a démontré que l'Arctique de l'Est manquait de représentants élus et, en juillet 1966, des agents des circonscriptions électorales du gouvernement fédéral sont allés dans le Nord pour diviser le territoire en trois régions séparées, qui auraient chacun leurs représentants. Le gouvernement fédéral a nommé le premier ministre de la Santé publique pour les peuples autochtones. Abe a travaillé comme traducteur de différents dialectes et a aussi conseillé les membres élus sur des questions telles que l'éducation.
  From the trap line to t...  
Abe remembers when the community was struck by tuberculosis, how they learned together to deal with death and grief and comfort. In 1942, a flu virus came in with the mail plane, and a clerk at the post office got sick, got "the bad flu."
Abe se rappelle quand la communauté a été frappée par la tuberculose, et comment ils ont appris ensemble à surmonter la mort et la douleur et à se réconforter. En 1942, un virus de grippe est arrivé avec l'avion du courrier, et un commis au bureau de poste est tombé malade, a attrapé « la mauvaise grippe. » Toute la communauté est tombée malade, avec une très forte fièvre, ce à quoi ils n'étaient pas habitués. Trente-cinq personnes sont mortes ce Noël-là. Abe a été blessé cette même année en rapportant de la viande de caribou pour l'hiver, et les docteurs ont détecté la tuberculose dans son os en 1945. Le père d'Abe a payé son billet d'avion aller et retour pour Edmonton, et Abe est finalement resté trois ans à l'hôpital.
  You call it Supernatura...  
Abe describes aspects of traditional Inuit culture that are still strongly held, ideas about the power of words, about belief and intuition, visualization, instinct and survival. When the missionaries came to the North, they convinced the population that their link with the supernatural world was wrong, that their chants and their traditional stories were irrational nonsense.
Abe décrit les aspects de la culture inuit traditionnelle qui sont toujours très présents, des idées au sujet du pouvoir des mots, au sujet des croyances et de l'intuition, la visualisation, l'instinct et la survie. Quand les missionnaires sont venus dans le Nord, ils ont convaincu la population que c'était mal d'avoir un lien avec le monde surnaturel, que leurs incantations et leurs histoires traditionnelles étaient irrationnelles et insensées. Pour les Inuit, cette connexion avec le monde surnaturel était une question de survie : s'ils trouvaient le bon nom, leurs enfants naîtraient, et seraient en santé; s'ils parlaient au morse et au corbeau, les animaux les aideraient dans leur chasse, même quelque chose d'aussi petit qu'un tendon de caribou pouvait aider un trappeur. Le flot de valeurs et traditions était transmis grâce au pouvoir de l'attribution du nom.
  Working with Language |...  
Through his travels, he was able to compare different dialects and gain understanding about how the language held together. In 1975, the CBC hired Abe as one of five representatives of Northwest Territories native language groups, to report on the Mackenzie Valley Pipeline hearings.
au niveau de l'école secondaire. Il est devenu un des collaborateurs qui a contribué avec l'Institut Culturel Inuit à la création d'un nouveau système d'écriture, avec quarante-cinq lettres. L'Église catholique et les missions anglicanes ont résisté toutes les deux à ce changement, car elles avaient déjà imprimé leurs propres Bibles en utilisant des machines à écrire qui utilisaient le vieux système. Grâce à ses voyages, il a pu comparer les différents dialectes et mieux comprendre comment la langue fonctionnait. En 1975, la CBC a engagé Abe comme l'un des cinq représentants des groupes linguistiques autochtones des Territoires du Nord-Ouest, pour faire un reportage sur les audiences du gazoduc de la vallée du Mackenzie.
  From the trap line to t...  
Abe remembers when the community was struck by tuberculosis, how they learned together to deal with death and grief and comfort. In 1942, a flu virus came in with the mail plane, and a clerk at the post office got sick, got "the bad flu."
Abe se rappelle quand la communauté a été frappée par la tuberculose, et comment ils ont appris ensemble à surmonter la mort et la douleur et à se réconforter. En 1942, un virus de grippe est arrivé avec l'avion du courrier, et un commis au bureau de poste est tombé malade, a attrapé « la mauvaise grippe. » Toute la communauté est tombée malade, avec une très forte fièvre, ce à quoi ils n'étaient pas habitués. Trente-cinq personnes sont mortes ce Noël-là. Abe a été blessé cette même année en rapportant de la viande de caribou pour l'hiver, et les docteurs ont détecté la tuberculose dans son os en 1945. Le père d'Abe a payé son billet d'avion aller et retour pour Edmonton, et Abe est finalement resté trois ans à l'hôpital.
  From the trap line to t...  
Abe remembers when the community was struck by tuberculosis, how they learned together to deal with death and grief and comfort. In 1942, a flu virus came in with the mail plane, and a clerk at the post office got sick, got "the bad flu."
Abe se rappelle quand la communauté a été frappée par la tuberculose, et comment ils ont appris ensemble à surmonter la mort et la douleur et à se réconforter. En 1942, un virus de grippe est arrivé avec l'avion du courrier, et un commis au bureau de poste est tombé malade, a attrapé « la mauvaise grippe. » Toute la communauté est tombée malade, avec une très forte fièvre, ce à quoi ils n'étaient pas habitués. Trente-cinq personnes sont mortes ce Noël-là. Abe a été blessé cette même année en rapportant de la viande de caribou pour l'hiver, et les docteurs ont détecté la tuberculose dans son os en 1945. Le père d'Abe a payé son billet d'avion aller et retour pour Edmonton, et Abe est finalement resté trois ans à l'hôpital.
  From the trap line to t...  
Abe remembers when the community was struck by tuberculosis, how they learned together to deal with death and grief and comfort. In 1942, a flu virus came in with the mail plane, and a clerk at the post office got sick, got "the bad flu."
Abe se rappelle quand la communauté a été frappée par la tuberculose, et comment ils ont appris ensemble à surmonter la mort et la douleur et à se réconforter. En 1942, un virus de grippe est arrivé avec l'avion du courrier, et un commis au bureau de poste est tombé malade, a attrapé « la mauvaise grippe. » Toute la communauté est tombée malade, avec une très forte fièvre, ce à quoi ils n'étaient pas habitués. Trente-cinq personnes sont mortes ce Noël-là. Abe a été blessé cette même année en rapportant de la viande de caribou pour l'hiver, et les docteurs ont détecté la tuberculose dans son os en 1945. Le père d'Abe a payé son billet d'avion aller et retour pour Edmonton, et Abe est finalement resté trois ans à l'hôpital.
  The Co-operative altern...  
The co-op system is in keeping with the community spirit among the Inuit, and they understand the logic that "It is not going to get you everything now, but in the future you will be able to become more powerful." Abe speaks of the necessity for people in the North to come together, instead of remaining divided.
Aujourd'hui, le mouvement coopératif est très puissant dans le Nord, et quelques coopératives de logement se sont très bien débrouillées. D'autres ont souffert d'une mauvaise gestion et n'ont pas survécu. Le système coopératif est conforme à l'esprit communautaire des Inuit, et ils comprennent la logique selon laquelle « on n'aura pas tout, tout de suite, mais dans le futur on pourra devenir plus puissant. » Abe parle de la nécessité pour le peuple du Nord de s'unifier, au lieu de rester divisé, un peu comme a fait le mouvement coopératif dans l'Arctique.
  Working with the Federa...  
Along the way, Abe started to work for the government and had to learn the "syllabics" writing system which was in use in the Eastern Arctic. He translated books to be sent up to the "old folk in the Western Arctic," some of the first publications in the Inuit language.
Après avoir participé aux travaux de cette conférence, Abe a commencé à travailler pour le gouvernement et a dû apprendre le « syllabique », système d'écriture qui était utilisé dans l'Arctique de l'Est. Il a traduit des livres qui devaient être envoyés aux « vieux de l'Arctique de l'Ouest », parmi les premières publications en langue inuit. Il a rencontré des linguistes et traducteurs et travaillé avec eux, et a appris ainsi au sujet des différentes langues parlées autour du monde.
  The Mackenzie Valley Pi...  
Abe felt that it was important for him to communicate the money involved in the pipeline project. Ornithologists and other wildlife and botany experts were consulted about the impact the construction would have on habitats.
Abe a senti qu'il était important de rendre compte de l'argent impliqué dans le projet du gazoduc. Les ornithologues et les autres experts de la faune et de la flore ont été consultés au sujet de l'impact de la construction sur les habitats. Des audiences officielles ont été tenues, et une commission a longuement voyagé à travers le Nord pour visiter les communautés et consulter leurs habitants. Les groupes autochtones se sont opposés au projet, et n'ont eu aucune des revendications sur leur territoire réglée avant 1979.
  The Mackenzie Valley Pi...  
To explain the size of Toronto, which had a population at that time of 2.5 million, Abe compared it to the area "from Aklavik down to Nelson Island, across the Mackenzie and up to Inuvik." He described people using the subway system, likening them to harp seals which dive underwater to surface further away.
Pour expliquer la taille de Toronto, qui avait une population à cette époque de 2.5 millions, Abe l'a comparé à cette région « qui part d'Aklavik, continue vers le Sud jusqu'à l'île Nelson, traverse le Mackenzie et remonte jusqu'à Inuvik. » Il a décrit les gens qui utilisaient le système de métro, les rapprochant des phoques du Groenland qui plongent sous l'eau pour remonter à la surface un peu plus loin. Il était difficile pour la population du Nord de concevoir les bâtiments et le nombre de personnes qui vivaient dans la ville.
  Working with the Federa...  
Abe was asked to go back up North, to work as the director of the Rehabilitation Centre in Apex. This structure housed people who had been hospitalized, sick for long periods of time away from home, and needed support when they were recuperating.
On a ensuite demandé à Abe de rentrer dans le Nord, pour travailler avec le directeur du centre de réhabilitation à Apex. Cette structure hébergeait des personnes qui avaient été hospitalisées, malades pour de longues périodes et loin de chez elles, et qui avaient besoin de soutien pendant leur convalescence. Le centre est devenu une salle communautaire, un lieu pour se rassembler et pour les célébrations.
  We Call It Survival | L...  
Abe's interviews are northern exploration. The story you are about to read will take you from the mountains of the Noatak River in Northern Alaska to Baffin Island in Nunavut. It will also carry your imagination from the traditional nomadic way of life of the Alaskan Inupiat to a federal government office building in Ottawa.
Les entrevues avec Abe Okpik sont en soi une exploration nordique. Le récit que vous vous apprêtez à lire vous conduira des montagnes de la rivière Noatak, dans le nord de l'Alaska, à l'île de Baffin, dans le Nunavut. Il transportera également votre imagination du mode de vie nomade traditionnel des Inupiat d'Alaska à un immeuble à bureaux fédéral à Ottawa. Il s'agit aussi bien d'une exploration géographique, car Abe Okpik s'est rendu dans la plupart des localités au nord du 60e parallèle, que d'une exploration à travers le temps et d'une exploration du concept même de temps. Au cours de sa vie, Abe Okpik a voyagé à travers de nombreux mondes divers et changeants. Il était très fier de dire qu'il était né d'une manière traditionnelle. Mais la vie l'a rapidement conduit vers d'autres espaces; comme d'autres Inuit de sa génération, Abe a chassé et piégé, s'est déplacé en traîneau à chiens et a construit des
  A Special Way of Commun...  
Before technology, before telephones, some women had strong premonitions about events and visitors. Abe had a strong experience when he saw a mural of an
Avant la technologie, avant les téléphones, quelques femmes avaient de puissantes prémonitions sur les événements et les visiteurs. Abe a eu une expérience pénétrante quand il a vu la murale d'un
  We Call It Survival | L...  
Abe's interviews are northern exploration. The story you are about to read will take you from the mountains of the Noatak River in Northern Alaska to Baffin Island in Nunavut. It will also carry your imagination from the traditional nomadic way of life of the Alaskan Inupiat to a federal government office building in Ottawa.
Les entrevues avec Abe Okpik sont en soi une exploration nordique. Le récit que vous vous apprêtez à lire vous conduira des montagnes de la rivière Noatak, dans le nord de l'Alaska, à l'île de Baffin, dans le Nunavut. Il transportera également votre imagination du mode de vie nomade traditionnel des Inupiat d'Alaska à un immeuble à bureaux fédéral à Ottawa. Il s'agit aussi bien d'une exploration géographique, car Abe Okpik s'est rendu dans la plupart des localités au nord du 60e parallèle, que d'une exploration à travers le temps et d'une exploration du concept même de temps. Au cours de sa vie, Abe Okpik a voyagé à travers de nombreux mondes divers et changeants. Il était très fier de dire qu'il était né d'une manière traditionnelle. Mais la vie l'a rapidement conduit vers d'autres espaces; comme d'autres Inuit de sa génération, Abe a chassé et piégé, s'est déplacé en traîneau à chiens et a construit des
  Put Your Mind in the Ri...  
Abe revisits some of the moments in his life that have already been described in this book, talking about his role at the Rehabilitation Centre in Apex and his work with social services for families in Yellowknife.
Abe revit quelques moments de sa vie qui ont été déjà décrits dans ce livre, en parlant du rôle qu'il a joué dans le Centre de réhabilitation d'Apex et de son travail avec les services sociaux pour les familles de Yellowknife. Il a enseigné à l'école secondaire d'Iqaluit et s'est rendu disponible pour conseiller les élèves. Les enfants qui sont partis de chez eux pour étudier ont besoin d'aide pour s'ajuster quand ils rentrent à la maison. Beaucoup de problèmes sont soulevés quand a lieu un choc des cultures, et Abe croit que la technologie et les équipements modernes sont responsables de la perte du savoir et de l'intuition que son peuple a développés sur le territoire.
  We Call It Survival | L...  
Abe's interviews are northern exploration. The story you are about to read will take you from the mountains of the Noatak River in Northern Alaska to Baffin Island in Nunavut. It will also carry your imagination from the traditional nomadic way of life of the Alaskan Inupiat to a federal government office building in Ottawa.
Les entrevues avec Abe Okpik sont en soi une exploration nordique. Le récit que vous vous apprêtez à lire vous conduira des montagnes de la rivière Noatak, dans le nord de l'Alaska, à l'île de Baffin, dans le Nunavut. Il transportera également votre imagination du mode de vie nomade traditionnel des Inupiat d'Alaska à un immeuble à bureaux fédéral à Ottawa. Il s'agit aussi bien d'une exploration géographique, car Abe Okpik s'est rendu dans la plupart des localités au nord du 60e parallèle, que d'une exploration à travers le temps et d'une exploration du concept même de temps. Au cours de sa vie, Abe Okpik a voyagé à travers de nombreux mondes divers et changeants. Il était très fier de dire qu'il était né d'une manière traditionnelle. Mais la vie l'a rapidement conduit vers d'autres espaces; comme d'autres Inuit de sa génération, Abe a chassé et piégé, s'est déplacé en traîneau à chiens et a construit des
  Put Your Mind in the Ri...  
Abe revisits some of the moments in his life that have already been described in this book, talking about his role at the Rehabilitation Centre in Apex and his work with social services for families in Yellowknife.
Abe revit quelques moments de sa vie qui ont été déjà décrits dans ce livre, en parlant du rôle qu'il a joué dans le Centre de réhabilitation d'Apex et de son travail avec les services sociaux pour les familles de Yellowknife. Il a enseigné à l'école secondaire d'Iqaluit et s'est rendu disponible pour conseiller les élèves. Les enfants qui sont partis de chez eux pour étudier ont besoin d'aide pour s'ajuster quand ils rentrent à la maison. Beaucoup de problèmes sont soulevés quand a lieu un choc des cultures, et Abe croit que la technologie et les équipements modernes sont responsables de la perte du savoir et de l'intuition que son peuple a développés sur le territoire.
  We Call It Survival | L...  
Abe's interviews are northern exploration. The story you are about to read will take you from the mountains of the Noatak River in Northern Alaska to Baffin Island in Nunavut. It will also carry your imagination from the traditional nomadic way of life of the Alaskan Inupiat to a federal government office building in Ottawa.
Les entrevues avec Abe Okpik sont en soi une exploration nordique. Le récit que vous vous apprêtez à lire vous conduira des montagnes de la rivière Noatak, dans le nord de l'Alaska, à l'île de Baffin, dans le Nunavut. Il transportera également votre imagination du mode de vie nomade traditionnel des Inupiat d'Alaska à un immeuble à bureaux fédéral à Ottawa. Il s'agit aussi bien d'une exploration géographique, car Abe Okpik s'est rendu dans la plupart des localités au nord du 60e parallèle, que d'une exploration à travers le temps et d'une exploration du concept même de temps. Au cours de sa vie, Abe Okpik a voyagé à travers de nombreux mondes divers et changeants. Il était très fier de dire qu'il était né d'une manière traditionnelle. Mais la vie l'a rapidement conduit vers d'autres espaces; comme d'autres Inuit de sa génération, Abe a chassé et piégé, s'est déplacé en traîneau à chiens et a construit des
  From All Saints Residen...  
Abe left school to learn from his father - to fix and care for a boat motor, to raise and train a dogsled team, how to set traps and make nets. He learned that you had to keep moving if you wanted to survive.
Abe a quitté l'école pour être instruit par son père - comment réparer et entretenir un moteur de bateau, comment dresser et entraîner un attelage de chiens, comment poser des pièges et faire des filets. Il a appris qu'il fallait voyager continuellement pour survivre. Il a aussi appris à respecter le cycle des saisons, la croissance et le déclin des populations animales.
  Childhood in the Macken...  
Abe remembers one story about the arrival of the first plane in Aklavik, in July 1929: the elders heard the plane's motor and wondered what sort of creature was approaching. The shaman Apakaq said that he could fly much faster with his spirit when he
Abe se souvient d'une anecdote au sujet de l'arrivée du premier avion à Aklavik, en juillet 1929 : les aînés avaient entendu le bruit du moteur d'avion et s'étaient demandés quel type de créature approchait. Le shaman Apakaq avait dit qu'il pouvait voler beaucoup plus vite avec son esprit quand il
  Noatak River to the Mac...  
" has its origin in legend. Abe's mother had a knowledge of nature and its cycles that did not come from books or schooling.
" tire son origine d'une légende. La mère d'Abe possédait un savoir sur la nature et ses cycles qui ne venait ni des livres ni de l'école.
  Noatak River to the Mac...  
Abe's ancestors came to Canada from Alaska, which was still a Russian territory at the time. They lived in log houses covered in sod, and survived on caribou, sheep and fish.
Abe se rappelle plusieurs histoires qu'il a entendues étant enfant ; histoires des esprits de l'air, l'aigle et le huard ; histoires des esprits de la terre, la belette, le loup et le
  Noatak River to the Mac...  
Abe remembers stories about the
Abe se rappelle les histoires sur les
  Project Surname | Liste...  
The press picked up the story and soon after, the government in the territories undertook the task of registering people under a second name. Abe was able to use his knowledge of the northern communities and his understanding of the different dialects to travel from community to community for Project Surname.
En 1969, Simonie Michael, le premier autochtone canadien élu, a parlé dans une réunion du conseil territorial de sa frustration au sujet de l'usage toujours présent des numéros de médaillons par le gouvernement canadien : son courrier lui était toujours adressé à « Simonie E7-551. » La presse s'est emparée de l'histoire et peu de temps après, le gouvernement des territoires s'est fixé la tâche d'enregistrer les personnes sous un nom de famille. Abe a pu utiliser sa connaissance des communautés nordiques et sa compréhension des différents dialectes pour voyager de communauté en communauté avec le Projet Surname. Il a rassuré les gens et a répondu à leurs questions, en expliquant que c'était à eux que revenait le choix de leur nom. La plupart des gens ont choisi de s'enregistrer avec le nom de leurs ancêtres. Abe a travaillé avec un linguiste et a essayé d'utiliser une orthographe la plus standardisée que possible. Il a voyagé sur des avions qui transportaient des marchandises, a rencontré les autorités médicales, les églises locales, et la GRC. Le projet Surname a été complété en 1979 comme projet commémoratif du centenaire des Territoires du Nord-Ouest, et ce jour-là le gouvernement a finalement cessé d'émettre des numéros de médaillons.
  Project Surname | Liste...  
The press picked up the story and soon after, the government in the territories undertook the task of registering people under a second name. Abe was able to use his knowledge of the northern communities and his understanding of the different dialects to travel from community to community for Project Surname.
En 1969, Simonie Michael, le premier autochtone canadien élu, a parlé dans une réunion du conseil territorial de sa frustration au sujet de l'usage toujours présent des numéros de médaillons par le gouvernement canadien : son courrier lui était toujours adressé à « Simonie E7-551. » La presse s'est emparée de l'histoire et peu de temps après, le gouvernement des territoires s'est fixé la tâche d'enregistrer les personnes sous un nom de famille. Abe a pu utiliser sa connaissance des communautés nordiques et sa compréhension des différents dialectes pour voyager de communauté en communauté avec le Projet Surname. Il a rassuré les gens et a répondu à leurs questions, en expliquant que c'était à eux que revenait le choix de leur nom. La plupart des gens ont choisi de s'enregistrer avec le nom de leurs ancêtres. Abe a travaillé avec un linguiste et a essayé d'utiliser une orthographe la plus standardisée que possible. Il a voyagé sur des avions qui transportaient des marchandises, a rencontré les autorités médicales, les églises locales, et la GRC. Le projet Surname a été complété en 1979 comme projet commémoratif du centenaire des Territoires du Nord-Ouest, et ce jour-là le gouvernement a finalement cessé d'émettre des numéros de médaillons.