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  Supreme Court of Canada...  
The issue is not, however, what an outsider would have reasonably perceived but what the accused reasonably perceived, given her situation and her experience.
En limitant indûment la pertinence des menaces antérieures, le juge a en quelque sorte invité le jury à déterminer ce qu'un étranger aurait fait dans la même situation que l'intimée.
  Supreme Court of Canada...  
What an employee threatened with job loss is prepared to accept as a replacement position is not the yardstick of the employee’s rights, although it may, depending on the circumstances, provide some indication of those rights.
46 Avec respect, le juge de première instance a erré en concluant que l’appelant n’avait pas fait l’objet d’un congédiement déguisé en l’espèce.  Quoique reconnaissant le fait de la rétrogradation, il l’écarte comme facteur parce que l’appelant aurait été prêt à accepter un poste de gérant de bureau «plus rentable, plus prestigieux» (p. 15).  Cependant, la rétrogradation doit s’établir objectivement par la comparaison des postes offerts et leurs attributs.  Ce qu’un employé menacé de perte d’emploi est prêt à accepter comme poste de substitution n’est pas la mesure de son droit, même si elle peut en être un certain indice selon les circonstances.  Ici, la comparaison objective des postes établit clairement la rétrogradation, ce que ne fait que confirmer le refus de l’appelant qui n’aurait accepté, même à titre de compromis, en compensation de la rétrogradation qu’un poste de gérant d’un bureau plus performant ou un salaire garanti pour trois ans.  Le juge du procès a reconnu, dans les faits, l’ensemble des différences existant entre le poste de gérant régional de l’appelant et l’offre de l’intimée.  Toutefois, il a passé sous silence ou a écarté des modifications aussi importantes que la perte du salaire de base garanti et la rétrogradation, lesquelles suffisent pour conclure qu’il y a eu congédiement déguisé.  Il s’est attaché principalement à la preuve d’éléments subséquents à l’offre pour conclure que l’appelant aurait été bien avisé de l’accepter.  Avec égards, il s’est ainsi éloigné de la véritable question en litige, c’est-à-dire déterminer si l’offre constituait ou non une modification substantielle des conditions essentielles du contrat d’emploi.  Il y a donc motif d’intervention de la part de cette Cour.
  Supreme Court of Canada...  
The appellant submits, however, that the jurors ought to be unanimous as to the "material facts" making out the offence. He does not provide a definition of "material facts", except to rely on Mr. Gelowitz for the proposition that jurors must be "in substantial agreement as to just what an accused has done".
78               L'appelant reconnaît, comme doit le faire toute personne raisonnable, qu'il n'est pas nécessaire que les jurés soient unanimes pour ce qui est d'accepter ou de rejeter chaque élément de preuve individuel. Dans un procès long et complexe, il est absurde de supposer que douze personnes puissent être du même avis à l'égard de chaque élément de preuve et il est absurde de supposer que le ministère public puisse prouver ou expliquer hors de tout doute raisonnable chaque détail d'un meurtre. Un défendeur à un procès pour meurtre ne devrait pas de toute évidence être acquitté si certains jurés croient qu'une balle de calibre .38 a été utilisée, alors que d'autres croient que c'est plutôt une balle de calibre .357 qui a été utilisée. Toutefois, l'appelant soutient, que les jurés devraient être unanimes en ce qui a trait aux "faits pertinents" qui constituent l'infraction. Il ne donne pas de définition de l'expression "faits pertinents" sauf qu'il se fonde sur M. Gelowitz pour dire que les jurés doivent être [TRADUCTION]  "d'accord pour l'essentiel à l'égard de ce que l'accusé a fait exactement". Toutefois, comme je l'ai dit, cet argument fait abstraction de toute la question de l'art. 21 qui rend sans importance du point de vue juridique la distinction entre les auteurs d'une infraction et les personnes qui ont aidé et encouragé à la commettre.
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According to The Concise Oxford Dictionary (7th ed. 1989), “exhort” means to “admonish earnestly; urge (person to do, to a course of action)”. What an exhortation must do is encourage the jurors to endeavour to reach a verdict by reasoning together.
16                      Les directives données au jury, à ce stade, sont appelées l’exhortation.  Selon Le Petit Robert 1 (1995), le mot «exhorter» signifie «s’efforcer par des discours persuasifs d’amener qqn à faire quelque chose».  L’exhortation doit encourager les jurés à s’efforcer de rendre un verdict en raisonnant ensemble.  Les jurés ont pour tâche de décider de la culpabilité ou de l’innocence d’un accusé en se fondant sur la preuve qu’ils ont entendue.  Des circonstances extérieures et non pertinentes ne devraient pas  intervenir dans une tâche déjà lourde de difficultés.  Proposer que les membres d’un jury dans l’impasse prennent en considération des facteurs comme le coût et les inconvénients d’un nouveau procès, ou les difficultés qu’un procès inachevé causerait aux participants, ou encore qu’ils n’examinent attentivement que le point de vue de la majorité et non celui de la minorité, fait intervenir des pressions et des facteurs qui n’ont absolument rien à voir avec les fonctions de juré et qui n’ont donc pas leur place dans une exhortation.
  Supreme Court of Canada...  
[t]he logical conclusion from this analysis is that there is very little, if any, meaningful distinction between what an employer must establish by way of a defence to an allegation of direct discrimination and a defence to an allegation of adverse effect discrimination.
[c]ette analyse nous conduit logiquement à conclure qu’on ne peut établir presque aucune distinction significative entre ce qu’un employeur doit prouver pour se défendre contre une allégation de discrimination directe et ce qu’il doit prouver pour répondre à une allégation de discrimination indirecte.  La seule différence est peut‑être d’ordre sémantique.  Dans les deux cas, l’employeur doit tenir compte de l’individu en cause.  Dans le cas de la discrimination directe, l’employeur doit justifier sa règle ou sa pratique en montrant qu’il n’existe pas d’autre solution raisonnable et que la règle ou la pratique est proportionnée au but visé.  Dans le cas de la discrimination indirecte, la règle neutre n’est pas contestée, mais l’employeur doit tout de même montrer qu’il n’aurait pas pu composer autrement avec l’individu lésé particulièrement par cette règle.  Dans les deux cas, que les mots clefs soient «autre solution raisonnable», «proportionnalité» ou «accommodement», l’examen a le même objet:  l’employeur doit montrer qu’il n’aurait pu prendre aucune autre mesure raisonnable ou pratique pour éviter les conséquences fâcheuses pour l’individu.
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[141] Second, in instances where affected security holders have voted on a plan of arrangement, it seems redundant to ask what an intelligent and honest business person, as a member of the voting class concerned and acting in his or her own interest, would do.
[141] Deuxièmement, lorsque les détenteurs de valeurs mobilières dont les droits sont touchés ont voté en faveur d’un plan d’arrangement, il paraît redondant de se demander ce que ferait une femme ou un homme d’affaires intelligent et honnête, en tant que membre de la catégorie ayant droit de vote en cause et agissant dans son propre intérêt.  Comme on le verra plus loin (au par. 150), les votes tenus au sujet d’arrangements constituent un indicateur important de leur caractère équitable et raisonnable.  Toutefois, le critère de l’appréciation commerciale n’est pas plus éclairant que le résultat d’un vote.  L’article 192 établit clairement que, pour se prononcer sur le caractère équitable et raisonnable de l’arrangement qui lui est soumis, le juge doit aller au‑delà de la question de savoir si un homme ou une femme d’affaires raisonnable l’approuverait.  Dans la mesure où le critère de l’appréciation commerciale donne à entendre qu’il suffit au juge d’adopter le point de vue du groupe majoritaire, il est incomplet.
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2 of that By-law, in language which leaves as little room as possible for the arbitrary and subjective. A reasonable individual such as Mr. Lerner knows at once what an amusement machine intended for young children is.
Le citoyen raisonnable peut certainement, dans le contexte du Règlement 5156, faire la différence entre, par exemple, un jeu vidéo électronique et une voiturette ou un cheval à bascule destinés principalement aux enfants d'âge préscolaire, ce que le témoin désigne sous le nom de kiddy horse et kiddy car, et qui en aucun cas ne peuvent être perçus comme étant destinés à divertir d'autres personnes que des enfants en bas âge c'est-à-dire, comme le remarque le témoin Lerner, à des enfants de six ans ou moins qui sont habituellement accompagnés de leurs parents. C'est ce genre d'appareils que la Ville a l'intention d'exclure des restrictions imposées par son Règlement 5156, et c'est ce qu'elle fait, par l'art. 2 de ce règlement, dans un langage qui laisse aussi peu de place que possible à l'arbitraire et à la subjectivité. Un citoyen raisonnable, comme M. Lerner, perçoit aisément dès le premier abord ce qui constitue un appareil d'amusement destiné aux enfants en bas âge.
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The definitional approach to indecent assault, also an offence not defined in the Criminal Code, therefore offers a guide in our approach to the new offence, as recognized by Laycraft C.J.A. After many years of dealing with the concept of indecent assault, the courts developed the definition, "an assault in circumstances of indecency". This, of course, was an imprecise definition but everyone knew what an indecent assault was.
10.              Bien qu'il soit clair que le concept d'agression sexuelle est différent de celui de l'ancien attentat à la pudeur, il est néanmoins également clair que les expressions se chevauchent à plusieurs égards et que l'agression sexuelle comportera, dans un bon nombre de cas, le même genre de conduite que celle qui auparavant aurait justifié une déclaration de culpabilité d'attentat à la pudeur. La façon de définir l'attentat à la pudeur, qui est également une infraction non définie dans le Code criminel, offre donc un guide relativement à notre façon d'aborder la nouvelle infraction, comme l'a reconnu le juge en chef Laycraft. Après avoir traité du concept d'attentat à la pudeur pendant de nombreuses années, les tribunaux ont formulé la définition suivante: [TRADUCTION]  "des voies de fait dans des circonstances comportant de l'indécence". évidemment, il s'agissait d'une définition imprécise, mais tout le monde savait ce qu'était un attentat à la pudeur. Le droit à cet égard était suffisamment clair et son application posait peu de difficultés. Alors, à mon avis, on peut aborder de la même manière la formulation d'une définition de l'agression sexuelle.
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35 The fact that different people practise the same religion in different ways does not affect the validity of the case of a person alleging that his or her freedom of religion has been infringed. What an individual must do is show that he or she sincerely believes that a certain belief or practice is required by his or her religion.
35 Le fait que plusieurs personnes pratiquent la même religion de façon différente n’invalide pas pour autant la demande de celui qui allègue une violation à sa liberté de religion.  Ce qui importe, c’est que cette personne démontre qu’elle croit sincèrement que sa religion lui impose une certaine croyance ou pratique.  La croyance religieuse invoquée doit être avancée de bonne foi, elle ne doit pas être fictive, ni arbitraire, et elle ne doit pas constituer un artifice (Amselem, par. 52).  Dans l’appréciation de cette sincérité, le tribunal doit notamment tenir compte de la crédibilité du témoignage de celui qui invoque la croyance particulière et de la question de savoir si cette croyance s’accorde avec ses autres pratiques religieuses courantes (Amselem, par. 53).
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Second, in light of the many warnings by this Court about the dangers of speculating about what advice might have been given to a detainee by a lawyer had the right to counsel not been infringed (infra, pp. 215 ff.), it is only consistent that uncertainty about what an accused would have done had his or her s.
Deuxièmement, étant donné les mises en garde qu'a souvent faites notre Cour au sujet des dangers des conjectures sur les conseils qu'un avocat aurait donnés à la personne détenue si son droit à l'assistance d'un avocat n'avait pas été violé (ci‑après, aux pp. 215 et suiv.), il n'est que logique que tout doute sur ce que l'accusé aurait fait si les droits que lui garantit l'al. 10b) n'avaient pas été violés soit dissipé à son avantage et que, au regard de l'effet de l'utilisation des éléments de preuve sur l'équité du procès, les tribunaux présument que la preuve auto‑incriminante n'aurait pas été obtenue sans la violation.  L'État est responsable de la violation des droits constitutionnels de l'accusé.  Si l'État prétend par la suite qu'il n'y avait aucun lien de causalité entre la violation et l'obtention de la preuve en question, il lui incombe de prouver son affirmation.
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The operating mind test, therefore, requires that the accused possess a limited degree of cognitive ability to understand what he or she is saying and to comprehend that the evidence may be used in proceedings against the accused. Indeed it would be hard to imagine what an operating mind is if it does not possess this limited amount of cognitive ability.
Le critère de l'état d'esprit conscient exige donc que l'accusé ait une capacité cognitive limitée de comprendre ce qu'il dit et que sa déposition pourra être utilisée dans des procédures engagées contre lui.  En fait, il serait difficile d'imaginer ce qu'est un état d'esprit conscient s'il ne comporte pas cette capacité cognitive limitée.  Le critère pertinent pour déterminer la capacité requise de faire activement un choix est le suivant:  L'accusé avait‑il un état d'esprit conscient?  Le critère ne va pas plus loin et il n'est pas nécessaire de déterminer si l'accusé est en mesure de faire un choix qui soit bon ou sage, ou qui soit dans son intérêt.
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The objective is to determine what an arm’s length purchaser would pay for the property and the rights and benefits together where the rights and benefits are linked to the price paid for the property.
L’hypothèse suivant laquelle les prix que Glaxo Canada a payés pour se procurer de la ranitidine étaient plus élevés que ceux qui auraient été raisonnables dans les circonstances si Adechsa et elle n’avaient pas eu de lien de dépendance entre elles n’a pas été démolie.  Comme a conclu la Cour d’appel fédérale, l’affaire doit être renvoyée à la Cour de l’impôt pour qu’elle réexamine la question en tenant compte de l’incidence du contrat de licence sur les prix payés par Glaxo Canada pour se procurer de la ranitidine auprès d’Adechsa.  C’est à la Cour de l’impôt qu’il appartiendra de décider s’il est justifié ou non en l’espèce de reconnaître l’existence d’une contrepartie pour les droits de propriété intellectuelle.
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They know better than anyone else what an award should be both in the interests of justice to the particular litigants and interest of some principle of uniformity, to the extent that this is attainable.
[TRADUCTION] Il est très souhaitable que la Cour d’appel possède un pouvoir d’examen assez étendu et que notre Cour ne soit pas trop prompte à intervenir, si elle se rend compte qu’il y avait lieu de réexaminer la question. Tous ceux qui ont à y voir connaissent les difficultés que soulèvent l’évaluation de dommages-intérêts et son examen par la Cour d’appel, et le nombre de litiges portant sur des cas de lésions corporelles et sur The Fatal Accidents Act montre que nous avons besoin d’un tribunal rompu à l’examen de cette question et jouissant de pouvoirs raisonnablement étendus. La Cour d’appel a cette expérience. Elle sait mieux que quiconque quelle indemnité respectera à la fois les exigences de la justice à l’égard des parties au litige et les exigences d’une certaine uniformité, dans la mesure où cela est possible. Un autre tribunal chargé d’examiner la question doit intervenir que s’il est convaincu qu’une erreur de principe a été commise.
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According to Constable Burke, this became “an officer-safety issue” because he had “no idea what an individual could have in his possession that could harm himself or harm me while my back is turned to him” (A.R., vol. II, at p. 18).
[20] S’agissant de sa sécurité, l’agent Burke a indiqué dans son témoignage que lorsqu’il a fait subir l’alcootest à l’appelant, ce dernier était assis à l’arrière de la voiture de police, dont la portière était ouverte, et qu’il avait les jambes et les pieds à l’extérieur du véhicule.  L’agent a indiqué que dans cette situation, il n’y avait pas de problème pour sa propre sécurité parce qu’il faisait face à l’appelant et qu’il pouvait surveiller ses gestes.  Si l’appelant était assis à l’arrière alors que lui se trouvait à l’avant en train de rédiger une contravention, il en allait autrement.  Il aurait tourné le dos à l’appelant et se serait trouvé dans l’impossibilité de surveiller ses gestes.  Selon l’agent Burke, il s’agissait d’une situation [traduction] « posant un problème de sécurité pour l’agent », parce qu’il « ignor[ait] totalement ce que l’individu [pouvait] avoir en sa possession et avec quoi il pourrait se blesser lui‑même ou me blesser pendant que [j’avais] le dos tourné » (d.a., vol. II, p. 18).
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With this in mind, I think it is fair to conclude that age will be a relevant consideration when we are dealing with a young accused person. For a jury to assess what an ordinary person would have done if subjected to the same circumstances as the accused, the young age of an accused will be an important contextual consideration.
36.              Il est important de souligner que, parfois, certaines caractéristiques ne seront pas pertinentes. Par exemple, la race d'une personne ne sera pas pertinente si la provocation comporte une insulte relative à une infirmité physique. De même, le sexe d'un accusé ne sera pas pertinent si la provocation se rapporte à une insulte raciste. Ainsi, le critère central est la pertinence de la caractéristique particulière à l'égard de la provocation en question. Si l'on tient compte de ce fait, je crois qu'il est juste de conclure que l'âge constitue une considération pertinente lorsque nous avons affaire à un jeune accusé. Pour qu'un jury évalue ce qu'une personne ordinaire aurait fait si elle avait été placée dans la même situation que l'accusé, le jeune âge d'un accusé constituera une considération importante selon le contexte.
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also underlined this distinction in United States of America v. Dynar, [1997] 2 S.C.R. 462, emphasizing the importance, as a matter of legal policy, of maintaining it with vigilance: “It does not matter to society, in its efforts to secure social peace and order, what an accused’s motive was, but only what the accused intended to do.  It is no consolation to one whose car has been stolen that the thief stole the car intending to sell it to purchase food for a food bank” (para. 81).
43 Les juges Cory et Iacobucci ont également souligné cette distinction dans l’arrêt États‑Unis d’Amérique c. Dynar, [1997] 2 R.C.S. 462, en insistant sur l’importance, d’un point de vue juridique, de redoubler de vigilance pour la préserver : « [d]ans son effort pour maintenir la paix sociale, la société ne se préoccupe pas du mobile de l’accusé, mais seulement de ce qu’il avait l’intention de faire.  Pour qui s’est fait voler son automobile, ce n’est pas une consolation que de savoir que le voleur voulait la vendre en vue d’acheter de la nourriture pour une banque d’alimentation » (par. 81).  Voir aussi R. c. Hibbert, [1995] 2 R.C.S. 973.
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[translation]  In U.E.S., Local 298 v. Bibeault, and also later in Lester (W.W.) (1978) Ltd. v. United Association of Journeymen and Apprentices of the Plumbing and Pipefitting Industry, Local 740, the Supreme Court did not impose a uniform view of what an undertaking is in concrete terms.
Dans l’arrêt U.E.S., local 298 c. Bibeault, comme d’ailleurs plus tard dans l’arrêt Lester (W.W.) (1978) Ltd. c. Association unie des compagnons et apprentis de l’industrie de la plomberie et de la tuyauterie, section locale 740, la Cour suprême n’a pas imposé une vue uniforme de ce qu’était concrètement l’entreprise.  Au contraire, elle estimait que les composantes de celle-ci variaient suivant le secteur d’activité concerné.  [Je souligne.]
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As regards age, I therefore agree that, when giving content to the ordinary person standard, as said by the Chief Justice, "age will be a relevant consideration when we are dealing with a young accused person", and that, "For a jury to assess what an ordinary person would have done if subjected to the same circumstances as the accused, the young age of an accused will be an important contextual consideration".
48.              Le Juge Lamer (dissident quant au résultat)‑‑Je souscris entièrement à l'exposé du droit qu'a fait le Juge en chef. En ce qui a trait à l'âge, je conviens donc que, lorsqu'on donne un contenu à la norme de la personne ordinaire, comme le dit le Juge en chef, "l'âge constitue une considération pertinente lorsque nous avons affaire à un jeune accusé", et que "pour qu'un jury évalue ce qu'une personne ordinaire aurait fait si elle avait été placée dans la même situation que l'accusé, le jeune âge d'un accusé constituera une considération importante selon le contexte".
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As a consequence, Goy-Edwards contacted Chang. Goy-Edwards  asked what an appropriate response would be. Chang told the auditor “to stall”: she did not want the appellant to discover that his file had been referred to Special Investigation.
23 Madame Goy‑Edwards n’a pas tenté de communiquer avec l’appelant ou avec M. Burke pour les informer que le dossier n’était plus sous son contrôle.  Deux jours plus tard, le 6 mai, Jim, le fils de l’appelant, a laissé un message vocal à la vérificatrice, lui indiquant qu’il allait envoyer le lundi suivant les relevés demandés de la Banque de Montréal.  Ces relevés furent livrés le jour en question et transmis aux Enquêtes spéciales.  Encore une fois, l’appelant, son fils et son comptable n’ont pas été informés du renvoi du dossier de l’appelant à la section des enquêtes.
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There are equally vast differences in the need that an accused might feel to retain counsel with respect to such diverse charges. As counsel for the accused put it, the right to counsel is relative to what an accused is told.
2. Le droit d'avoir recours à l'assistance d'un avocat a été violé. Les deux accusations mentionnées devant le tribunal diffèrent énormément sur le plan de leur gravité.  Il y a également une énorme différence sur le plan du besoin qu'un accusé peut ressentir d'avoir recours à l'assistance d'un avocat face à des accusations de nature aussi différente. Ainsi que l'avocat de l'accusé l'a dit, le droit à l'assistance d'un avocat varie en fonction de ce qui est dit à l'accusé.  Ce qui est dit à l'accusé peut avoir une influence sur l'exercice de ce droit.  Une indication inadéquate peut porter atteinte au droit à l'assistance d'un avocat garanti par la Charte, comme c'est le cas en l'espèce.
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On the contrary, we consider that the accessory follows the principal. When an association of employees undertakes proceedings to secure certification, the legislator specifies what an employer must or must not do in the circumstances.
Nous croyons, au contraire, que l’accessoire suit le principal. Lorsqu’une association d’employés entreprend des procédures en vue d’obtenir une accréditation, le législateur spécifie ce que l’employeur doit et ne doit pas faire dans l’instance. Il est évident que jamais une association d’employés ne pourrait se constituer et obtenir une accréditation si l’employeur congédiait délibérément ses employés pour activités syndicales et vendait le lendemain son entreprise à un nouvel employeur, celui-ci et les acquéreurs subséquents agissant ainsi le cas échéant. On ferait indirectement ce que la loi défend directement par l’article 36, sapant, au départ, l’économie du Code du Travail.
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[TRANSLATION] The Civil Code notion that an employee has no right to his employment except what an employer is willing to grant him must be regarded as completely obsolete. An amendment was made to the Code Napoléon in France over seventy years ago recognizing that a worker has a right to his employment (Law of December 27, 1890).
On doit considérer comme absolument périmée la conception du Code civil d’après laquelle le salarié n’a pas de droit à son emploi, sauf celui que l’employeur veut bien lui concéder. Il y a plus de 70 ans qu’en France un amendement a été apporté au Code Napoléon pour reconnaître le droit du travailleur à son emploi (loi du 27 décembre 1890). Il est bien temps que notre Législature fasse un premier pas dans cette voie.
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In his charge to the jury the trial judge, as he was in law required to do, warned them against the danger of finding the accused guilty on the basis of uncorroborated testimony of accomplices; he explained to them what an accomplice witness is, and the meaning of corroboration, told them that they had to decide whether these witnesses were accomplices, and that if they found them to be so, they should guard against the danger of finding the accused guilty on the basis of the uncorroborated testimony of these accomplices.
Il n’est pas contesté que la preuve à charge est en partie faite par des témoins qui sont en regard des règles de la preuve des «complices». Comme il le devait, le juge de première instance a, dans son exposé, mis en garde les jurés contre le danger de trouver les accusés coupables sur la foi du témoignage non corroboré de complices; il leur a bien expliqué ce qu’est un témoin complice ainsi que la corroboration, leur a dit qu’il leur appartenait de décider si ces témoins étaient des témoins complices et que, si telle était leur conclusion, ils devaient se prémunir contre le danger de déclarer les accusés coupables sur la foi des témoignages non corroborés de ces complices. Les appelants reconnais-
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[25] The provisions setting out what an Exclusive Brokerage Contract must contain are found in Chapter III of REBA. Chapter III, consisting of ss. 32 to 43, is headed by the words: Rules Relating to Certain Real Estate Brokerage Contracts.
[25] Les dispositions prescrivant le contenu du contrat de courtage exclusif se trouvent au chapitre III de la LCI.  Ce chapitre, qui comprend les art. 32 à 43, est intitulé « Règles relatives à certains contrats de courtage immobilier ».  La dernière disposition, l’art. 43, dispose que nul ne peut renoncer aux droits que lui confère le chapitre III :
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95 This conclusion, as I understand it, is based on the findings of fact by the Board of what an Internet intermediary, including a host server provider, actually does. To the extent they act as innocent disseminators, they are protected by s.
Tant que son rôle relativement à une transmission donnée est limité à la fourniture des moyens nécessaires à la transmission de données provenant d’autrui et destinées à être transmises sur l’Internet, et tant que les services accessoires qu’il fournit ne vont pas jusqu’à la participation à la communication de l’œuvre ou à l’autorisation de sa communication, il convient de lui accorder le bénéfice de l’exemption.
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Crawford dealt with what an accused or defence counsel may say in relation to a co-accused’s pre-trial silence, while Noble held that an accused’s silence at trial cannot be used as evidence of guilt.
[71] À l’instar du juge d’appel Doherty, je suis d’avis que ces deux commentaires constituaient des remarques incidentes.  En effet, le par. 4(6) n’était en cause ni dans Crawford ni dans Noble.  Le premier arrêt portait sur ce qu’un accusé ou un avocat de la défense est autorisé à dire au sujet du silence d’un coaccusé avant le procès, tandis que dans le second il a été jugé que le silence d’un accusé au procès ne peut être invoqué comme preuve de sa culpabilité.
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. it’s an officer-safety issue because I have no idea what an individual could have in his possession that could harm himself or harm me while my back is turned to him and he’s in the rear of the patrol car.
[traduction] . . . c’est une situation posant un problème de sécurité de l’agent parce que j’ignore totalement ce que l’individu peut avoir en sa possession et avec quoi il pourrait se blesser lui‑même ou me blesser pendant que j’ai le dos tourné et qu’il se trouve à l’arrière de la voiture de police.  [d.a., vol. II, p. 18]
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The Labour Code does not explain what an “interested party” is. Respondent contended that interested parties are only [TRANSLATION] “persons who have rights under the Labour Code”, and that only an employer is authorized by the Code to bring proceedings for participation in an unlawful strike.
Le Code du travail ne précise pas qui est une «partie intéressée». L’intimé soutient que seules sont parties intéressées «les personnes qui ont des droits en vertu du Code du travail», et que seul l’employeur est habilité par le Code à intenter une poursuite pour participation à une grève illégale.
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I do not think that this line of cases, concerned as they are with what a third party communicates to an agent and vice versa, or with what an agent knows or should know when acting for a principal, are applicable here.
La distinction établie au Restatement of Agency Second semble fondée sur une jurisprudence différente de celle qui a mené au développement du droit actuel sur la responsabilité patronale en matière délictuelle.  Elle recherche jusqu’à quel point la connaissance propre au mandataire des faits relatifs à une transaction qu’il exécute pour le mandant, va être attribuée à ce dernier.  La règle générale d’attribution dans un tel cas (et je l’expose carrément sans tenir compte des distinctions apportées par la jurisprudence:  voir Powell, Agency (2e éd. 1961) aux pp. 236 et s.) admet une exception, le cas où pour ses fins propres, le mandataire fraude son mandat:  voir, par exemple Bowstead, Agency (13e éd. 1968), aux pp. 356‑57; Corporation Agencies Ltd. v. Home Bank of Canada [[1925] R.C.S. 706], à la p. 718.  J’estime inapplicable en l’espèce cette jurisprudence où l’on considère essentiellement ce qu’un tiers a communiqué au mandataire et vice versa, ou ce qu’un mandataire connaît ou devrait connaître lorsqu’il agit pour le mandant.  Il me semble que les affaires délictuelles offrent une meilleure analogie en ce qu’on s’y demande quand exactement l’activité d’un employé ou mandataire dans un intérêt contraire à celui de son employeur ou mandant a pour effet de le faire sortir de l’exercice de ses fonctions.
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I do not think that this line of cases, concerned as they are with what a third party communicates to an agent and vice versa, or with what an agent knows or should know when acting for a principal, are applicable here.
La distinction établie au Restatement of Agency Second semble fondée sur une jurisprudence différente de celle qui a mené au développement du droit actuel sur la responsabilité patronale en matière délictuelle. Elle recherche jusqu’à quel point la connaissance propre au mandataire des faits relatifs à une transaction qu’il exécute pour le mandant, va être attribuée à ce dernier. La règle générale d’attribution dans un tel cas (et je l’expose carrément sans tenir compte des distinctions apportées par la jurisprudence: voir Powell, Agency (2e ed. 1961) aux pp. 236 et s.) admet une exception, le cas où pour ses fins propres, le mandataire fraude son mandat: voir, par exemple Bowstead, Agency (13e ed. 1968), aux pp. 356-57; Corporation Agencies Ltd. c. Home Bank of Canada[26], à la p. 718. J’estime inapplicable en l’espèce cette jurisprudence où l’on considère essentiellement ce qu’un tiers a communiqué au mandataire et vice versa, ou ce qu’un mandataire connaît ou devrait connaître lorsqu’il agit pour le mandant. Il me semble que les affaires délictuelles offrent une meilleure analogie en ce qu’on s’y demande quand exactement l’activité d’un employé ou mandataire dans un intérêt contraire à celui de son employeur ou mandant a pour effet de le faire sortir de l’exercice de ses fonctions.
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