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At the time there were two observatories under the Department, at Quebec and Saint John, N.B., supervised by Commander Ashe RN and Mr. Hutchinson respectively, at which was operated a daily time signal, the dropping of a ball from a prominent mast, by which ships in port could rate their chronometers.
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À l'époque, le ministère avait la direction de deux observatoires, un à Québec et l'autre à Saint-Jean (N.-B.), qui étaient sous la surveillance respective du commandant Ashe de la Marine royale et de M. Hutchinson. À chacun, au moyen d'une sphère qu'on laissait tomber d'un mât très élevé, on donnait un signal horaire quotidien d'après les vaisseaux dans le port pouvaient régler leurs horloges de bord. Ces observations s'intéressaient naturellement à la météorologie, ainsi qu'un troisième semblable aux deux premiers, situé celui-là à Montréal, mais qui n'était pas sous la direction du ministère, et dont le directeur était le docteur Smallwood, « ... un grand passionné de cette science ». Installé dans un endroit près de l'ancien Bureau de la douane, le Dr. Smallwood ne s'occupait pas d'un boule horaire pour la navigation, mais il donnait l'heure exacte pour le canon de signal à Ottawa qui, sous l'autorité du ministère des Postes, réglait l'heure officielle dans la capitale. À Ottawa, à midi tapant, on peut toujours entendre le bruit sourd et lointain du canon qui, depuis la Pointe Nepean, annonce sans relâche depuis lors l'infaillibilité de l'heure du gouvernement. On aimerait également que ce coup de canon rappelle les services que le professeur Kingston et ses collègues ont rendus, spontanément et, la plupart du temps, sans espoir de rémunération, pour l'avancement d'une science qui leur était chère.
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