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À Halifax, Duncan fut membre de la North British Society, dont il fut élu président en 1796. Parr le nomma membre du Conseil de la Nouvelle-Écosse en 1788, mais il ne s’y présenta que rarement et démissionna en 1801. Duncan s’associa aussi, sur une base commerciale, avec un compatriote écossais, Alexander Brymer, sous-officier payeur des troupes. Brymer, à ce qu’on dit, aurait fait £250 000, grâce à son poste. Les preuves que Duncan ait eu la possibilité d’en faire autant sont minces ; au demeurant, il peut difficilement avoir amassé une aussi grande fortune. Cependant, il est plus que vraisemblable qu’il ait fait certains profits : il avait beaucoup de liberté quand il s’agissait d’accorder des contrats locaux ou, par exemple, de se débarrasser des navires qu’il ne valait plus la peine de réparer ; en outre, l’accès à l’argent sonnant du gouvernement dut représenter un avantage au sein d’une société qui manquait souvent de numéraire. En 1796, le lieutenant-gouverneur sir John Wentworth le disait « très riche » et décrivait son poste comme « le meilleur emploi du comté ou des provinces ». Le testament de Duncan démontre une belle aisance, sinon une grande richesse : ainsi, il possédait une maison et de la terre à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, et une pêcherie à St John’s.
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