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In Canada the high prevalence of smoking noted in indigenous populations appears to correspond directly with their relative social and material deprivation (Kaplan, Lanier, Merritt, & Siegel, 1997; Wiemann et al., 1994), and systematic historical marginalization of Aboriginal women.
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Un tel phénomène s'inscrivait dans le cadre d'une tendance plus vaste. Au Canada et ailleurs, jusqu'au milieu des années 1980, les responsables de programmes de lutte antitabac n'ont souligné que deux aspects du tabagisme féminin : les complications pendant la grossesse et les rides faciales (Greaves, 1996). Les campagnes antitabac axées sur la grossesse étaient conformes à une longue « tradition » consistant à assimiler le corps féminin et la santé de la femme à son « utérus », un concept décrit par Matthews (1987, p. 14), qui dénote l'importance accordée à la fonction reproductrice de la femme. Ce n'est que vers la fin des années 1980 que la plupart des pays industrialisés et l'Organisation mondiale de la santé ont précisé leur position face à la santé des femmes dans leurs ouvrages sur le tabagisme (voir, par exemple, ASH Women and Smoking Group, 1986; Chollat-Traquet, 1992; Greaves, 1987, 1990).
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