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De 1999 à 2001, au Centre de recherches sur les cultures abritées et industrielles, nous avons mené trois années d’essais au champ pour étudier les effets de la source et de la dose des apports d’azote (N) sur les taux de gomasho (trouble provoquant des taches sur le pétiole) et de pourriture molle (Erwinia carotovora ssp. carotovora) ainsi que le rendement du chou chinois, un des légumes asiatiques les plus cultivés dans le sud de l’Ontario. En utilisant ‘Kasumi’ comme cultivar d’essai, nous avons évalué trois sources de N (nitrate d’ammonium, urée et nitrate de calcium), appliquées à raison de 60, 110, 160 et 210 kg N/ha en 1999 et à raison de 100, 200 et 300 kg N/ha en 2000 et 2001, en maintenant chaque année une parcelle témoin sans apport de N. Les traitements étaient répartis en blocs complets randomisés. En 2000, nous avons ajouté ‘Ohken 75’ comme deuxième cultivar d’essai, en sous-parcelles. En 1999 et 2000, nous avons évalué l’effet de l’entreposage sur la fréquence du gomasho. Nous avons constaté que la source et la dose des apports de N influaient l’une et l’autre sur la fréquence du gomasho et sur celle de la pourriture molle mais que ces effets variaient selon les années et selon les cultivars. ‘Kasumi’ s’est révélé très sensible au gomasho et à la pourriture molle, tandis que ‘Ohken 75’ a été assez résistant aux deux troubles. La gravité du gomasho a augmenté durant les 4 semaines d’entreposage à 2 °C. Dans le cadre d’une autre expérience, nous avons cultivé 15 cultivars de type nappa en blocs complets randomisés et les avons évalués quant aux taux de gomasho et de pourriture molle, à la grosseur des pommes et à d’autres caractéristiques horticoles. Nous énumérons les cultivars qui se sont révélés résistants aux deux troubles tout en convenant à la production commerciale en Ontario.
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