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Am Samstagmorgen meldete sich erneut eine Mitarbeiterin der Notrufzentrale und erkundigte sich, wie es mir ging. Trotz der Aussicht, bald wieder in der Schweiz zu sein, hatte ich grosse Angst. Auch machte ich mir Vorwürfe, dass ich meinem Sohn die Ferien verdorben hatte.
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Une collaboratrice de la centrale d’appel d’urgence m’a de nouveau contactée le samedi matin pour prendre de mes nouvelles. En dépit de la perspective d’être bientôt de retour en Suisse, j’avais peur. Je me reprochais aussi d’avoir gâché les vacances de mon fils. Cette femme a dû s’apercevoir que j’étais au plus bas, car quelqu’un m’a appelée toutes les deux ou trois heures. Les modalités de mon transfert à l’aéroport le plus proche, le lendemain entre 11 et 12 heures, ont été arrêtées le samedi après-midi. On m’a même demandé si j’avais une préférence pour un hôpital, ce que j’ai trouvé fabuleux. J’ai opté pour Langenthal, afin d’être proche de ma famille. J’ai tremblé jusqu’à l’arrivée de l’ambulance, craignant un problème de dernière minute. Un tel accident rend extrêmement vulnérable.
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Il sabato mattina mi ha nuovamente chiamato una collaboratrice della centrale per le chiamate d’emergenza, che mi ha chiesto come stavo. Nonostante il fatto che sarei presto rientrata in Svizzera, avevo molta paura. Mi rimproveravo anche di aver rovinato le vacanze a mio figlio. La collaboratrice doveva aver notato che ero giù di morale perché ogni due ore circa mi telefonava qualcuno. Il sabato pomeriggio era definitivo che il giorno successivo, tra le ore 11 e le ore 12 sarei stata portata all’aeroporto. Mi hanno addirittura chiesto in quale ospedale volevo essere ricoverata. L’ho trovato grandioso. Ho deciso a favore di Langenthal, per essere vicina alla famiglia. Ma fino all’arrivo dell’ambulanza temevo ancora che qualcosa potesse andare storto. Un infortunio del genere rende molto vulnerabili.
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