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6 Thus, the Appellate Body can review the panels appreciation of the evidence where the panel has exceeded the bounds of its discretion.7 Where exactly those bounds lie remains to be fully explored.
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En revanche, l'examen des éléments de preuve présentés et l'importance à leur accorder, ainsi que l'établissement des faits, sont laissés à la discrétion du groupe spécial, à qui il appartient de juger les faits, et ne relèvent pas normalement de l'examen en appel.5 Toutefois, il y a des limites au pouvoir discrétionnaire du groupe spécial, à tel point que l'examen des faits par le groupe spécial est assujetti à des prescriptions judiriques, dont le respect est une question de droit qui peut être soulevée en appel. On trouve une telle règle juridique dans l'article 11 du Mémorandum d'accord qui fait obligation aux groupes spéciaux de "procéder à une évaluation objective de la question dont il est saisi, y compris une évaluation objective des faits de la cause". La question de savoir "si un groupe spécial a procédé ou non à une évaluation objective des faits dont il était saisi, comme le prescrit l'article 11 du Mémorandum d'accord, est une question de droit qui, si elle est soulevée correctement en appel, entre dans le champ de l'examen en appel".6 Ainsi, l'Organe d'appel peut examiner l'appréciation des éléments de preuve faite par le groupe spécial lorsque celui-ci a outrepassé les limites du pouvoir discrétionnaire dont il dispose.7 Il reste à étudier de plus près quelles sont exactement ces limites. L'Organe d'appel a déjà eu l'occasion de donner plusieurs exemples, qui sont loin d'épuiser la masse des erreurs de droit possibles dans l'établissement des faits.8 L'Organe d'appel a décidé que le fait pour un groupe spécial d'"ignorer", de "fausser" ou de "déformer" les éléments de preuve, ce qui constituait une "erreur fondamentale" mettant en question la bonne foi dudit groupe spécial, relevait de l'examen en appel.9
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En cambio, el que el grupo especial examine y sopese las pruebas presentadas, y establezca los hechos, pertenece a las facultades discrecionales del grupo en cuanto decide sobre los hechos y de ordinario no es objeto de apelación.5 No obstante, hay límites a las facultades discrecionales de un grupo especial, dado que el examen fáctico de un grupo está sujeto a requisitos jurídicos, cuyo cumplimiento plantea una cuestión de derecho que puede ser objeto de apelación. Esta norma jurídica está contenida en el artículo 11 del ESD, que impone a los grupos especiales la obligación de "hacer una evaluación objetiva del asunto que se le haya sometido, que incluya una evaluación objetiva de los hechos". La cuestión de que un grupo especial haya hecho o no una evaluación objetiva de los hechos que le habían sido presentados, como exige el artículo 11 del ESD, es una cuestión de derecho que, planteado oportunamente en la apelación, entrará en el ámbito del examen en apelación".6 Así pues, el Órgano de Apelación puede reconsiderar la apreciación de la prueba del grupo especial, cuando éste haya excedido los límites de sus facultades discrecionales.7 Cuáles son exactamente estos límites, es algo que no se ha estudiado a fondo. El Órgano de Apelación ya ha tenido la oportunidad de dar varios ejemplos, que no agotan la serie de posibles errores jurídicos en el establecimiento de los hechos.8 El Órgano de Apelación ha fallado que el hecho de que un grupo especial "desestime", "distorsione" o "tergiverse" la prueba, o los "errores monumentales" de un grupo especial que pondrían en duda la buena fe del grupo, son cuestiones que pueden ser objeto de apelación.9
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