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  Cows are not Mice: The ...  
Meiotic maturation in mammalian oocytes is initiated during fetal development, and is then arrested at the dictyate stage – possibly for several years. Oocyte meiosis resumes in preovulatory follicles in response to the lutenizing hormone (LH) surge or spontaneously when competent oocytes are removed from follicles and cultured.
La maturation méiotique des ovocytes mammaliens commence durant le développement fœtal et s’interrompt au dictyotène pendant une période dont la durée peut atteindre plusieurs années. La méiose de l’ovocyte reprend dans les follicules préovulatoires, sous l’effet de la libération d’hormone lutéinisante; elle peut aussi reprendre spontanément dans les ovocytes compétents extraits des follicules et mis en culture. Les mécanismes de l’interruption et de la reprise de la méiose dans les ovocytes bovins sont encore mal compris; plusieurs travaux laissent penser que d’importantes différences existent entre les ovocytes de rongeurs et ceux des espèces d’élevage. Dans le présent article, nous passons en revue les études effectuées par le passé et dans la période récente sur les effets des agents faisant augmenter la concentration d’adénosine monophosphate cyclique (AMP cyclique) et des inhibiteurs de la phosphodiestérase (PDE) sur le maintien de l’interruption méiotique dans les ovocytes bovins in vitro. Contrairement à ce qui a été observé dans le cas des ovocytes de souris, la méiose des ovocytes bovins est inhibée par les activateurs de l’AMPK (gène mammalien : PRKA), protéine kinase activée par le régulateur énergétique AMP, lequel est le produit de la dégradation de l’AMP cyclique. Il est difficile de dire si les effets sont dus à l’activation de l’AMPK; il se peut qu’ils dépendent des conditions de culture. D’après les données recueillies, d’autres voies de signalisation (par exemple, la voie GMP cyclique/oxyde nitrique) interviendraient dans l’interruption de la méiose de l’ovocyte bovin, mais la question devra être approfondie pour qu’on en vienne à comprendre les interactions entre les voies de signalisation qui entraînent l’inactivation ou l’activation du facteur promoteur de la méiose, le MPF. En comprenant mieux les mécanismes de la régulation de la méiose de l’ovocyte bovin, nous serons mieux à même de maîtriser ce processus in vitro et, ainsi, d’améliorer la compétence développementale et d’accroître l’efficacité de la production d’embryons in vitro.
  Effects of low versus p...  
On Day 8, the Cue-Mate was removed, and PGF was given to both groups. Fifty-four hours to 56 h later, cattle received 12.5 mg of porcine LH (pLH) im and were concurrently artificially inseminated. The dominant follicle in the low-progesterone group was larger (P < 0.001) than that in the high-progesterone group on the day of insemination (14.9 ± 0.3 mm vs. 12.7 ± 0.3 mm, mean ± SEM).
La présente étude visait à comparer les effets de faibles concentrations plasmatiques de progestérone à ceux de concentrations physiologiques sur la fertilité des bovins durant la vague ovulatoire. Nous avons donné à des vaches de race bouchère suitées (Bos taurus; n = 129) et à des génisses pubères (Bos taurus; n = 150) à différents stades du cycle œstral une dose lutéolytique de prostaglandine F2α (500 µg de cloprosténol; PGF) à deux reprises, à 11 jours d’intervalle. Dix jours après la deuxième dose de PGF, nous avons donné une injection intramusculaire de benzoate d’œstradiol aux sujets (vaches : 1,5 mg; génisses : 1,0 mg) et mis en place un dispositif intravaginal libérant de la progestérone (Cue-Mate) muni d’un seul élément distributeur contenant 0,78 g de progestérone (jour 0). Les animaux du groupe à faible concentration de progestérone (n = 48) ont reçu une dose lutéolytique de PGF au jour 0, tandis que ceux du groupe à concentration élevée (c. à d. des concentrations plasmatiques physiologiques) (n = 131) ont pu garder leur corps jaune. Au jour 8, nous avons retiré le dispositif Cue Mate et donné de la PGF aux deux groupes. Cinquante-quatre à cinquante-six heures plus tard, les sujets ont reçu 12,5 mg de LH porcine (LHp) par injection intramusculaire et ont été inséminés artificiellement au même moment. Le jour de l’insémination, le follicule dominant était plus gros chez les animaux du groupe à faible concentration de progestérone (P < 0,001) que chez ceux du groupe à concentration élevée (14,9 ± 0,3 mm par comparaison à 12,7 ± 0,3 mm; moyenne ± erreur-type). Sept jours après l’ovulation, les animaux du groupe à faible concentration de progestérone présentaient un corps jaune plus gros (24,5 ± 0,54 mm par comparaison à 21,9 ± 0,64 mm; P < 0,01) et une concentration plasmatique de progestérone plus élevée (4,0 ± 0,3 par comparaison à 3,1 ± 0,2; P < 0,01) que les animaux du groupe à concentration élevée de progestérone. Cependant, les taux de gestation n’ont pas différé entre le groupe à faible concentration (79 sur 148; 53,4 %) et celui à concentration élevée (70 sur 131; 53,4 %). En résumé, de faibles concentrations de progestérone circulante durant la phase de croissance folliculaire ont permis d’obtenir un follicule dominant plus gros et un corps jaune plus gros, lequel a produit davantage de progestérone, mais aucun effet significatif n’a été observé sur le taux de gestation.