|
Let us take the bilateral trade between China and the United States as an example. Based on data from the Institute of Developing Economies (IDE-Jetro) and WTO estimates, in 2008 the domestic content comprised 80% of the value of the goods exported by the US.
|
|
Si nous utilisons les statistiques commerciales traditionnelles, la vision que nous obtenons des déséquilibres commerciaux entre les pays est donc faussée. Ce qui compte, ce ne sont pas les déséquilibres mesurés par les valeurs brutes des exportations et des importations, mais l'importance de la valeur ajoutée incorporée dans ces échanges. Prenons par exemple le commerce bilatéral entre la Chine et les Etats-Unis. Une étude de l'Institute of developing Economics (IDE - JETRO) et des estimations de l'OMC ont montré en 2008 que 80% de la valeur des marchandises exportées par les États Unis correspondaient à des éléments d'origine nationale. Le chiffre comparable était de 77% dans le cas du Japon, de 56% pour la Corée et de 42% pour la Malaisie et le Taipei chinois, ce qui signifie qu'environ la moitié de la valeur exportée était originaire d'autres pays. Les statistiques commerciales traditionnelles surestimeraient le déficit bilatéral des États Unis vis à vis de la Chine d'au moins 30% par rapport à ce qu'on obtiendrait en mesurant la valeur ajoutée. Le chiffre atteindrait plus de 50% lorsque l'activité des zones franches industrielles pour l'exportation est pleinement prise en compte. Il est donc temps de remédier à cette illusion statistique et de commencer à mesurer le commerce en termes de valeur ajoutée plutôt qu'en valeur brute comme nous le faisons aujourd'hui! Pas de bonne théorie sans bonne mesure
et pas de bonne mesure sans bonne théorie!
|
|
Las estadísticas comerciales convencionales nos dan también un panorama distorsionado de los desequilibrios comerciales entre los países. Lo que importa no son los desequilibrios medidos por el valor bruto de las exportaciones y las importaciones, sino la cantidad de valor añadido que se incorpora en las corrientes. Si tomamos como ejemplo el comercio bilateral entre China y los Estados Unidos veremos que en 2008, en un estudio realizado por el Instituto de Economías en Desarrollo (IDE-JETRO), se estima que el 80 por ciento del valor de los bienes exportados por los Estados Unidos tenían un contenido nacional. Las cifras comparables eran 77 por ciento para el Japón, 56 por ciento para Corea y 42 por ciento para Malasia y el Taipei Chino, lo que significa que alrededor del 50 por ciento del valor exportado provenía de otros países. Si utilizáramos estadísticas comerciales convencionales sobrestimaríamos el déficit bilateral de los Estados Unidos con China en alrededor de un 30 por ciento con respecto a la cifra correspondiente si se mide el contenido de valor añadido. Esa cifra sería superior al 50 por ciento si se tuviera plenamente en cuenta la actividad de las zonas francas industriales. Es hora entonces de que empecemos a medir el comercio en términos del valor añadido, y no del valor bruto, como se hace actualmente.
|