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Je passais beaucoup de temps à observer la “charrette à miel”, pensant que ce serait un bon moyen de fuir le camp. Après avoir pompé les excréments, le gros tuyau de 4 pouces (10cm) était rangé sur le côté gauche de la charrette et il partait ensuite directement vers la porte d’entrée arrière qui était surveillée par un seul garde. Le garde ouvrait généralement la porte et saluait. Du côté droit du wagon, il y avait une longue boite à outils et l’espace entre cette boite à outil et la citerne était assez large pour qu’un homme s’y allonge. L’arrivée d’une nouvelle « purge » a attiré l’attention des gardes et je ne pouvais pas laissé passer cette chance. J’ai donc sauté sur la charrette, je me suis caché derrière la boîte à outil et je me suis glissé sous un tarpaulin. Le chauffeur est revenu et s’est dirigé vers la porte d’entrée. Je pensais que ça allait marcher mais un des gardes m’a vu et il a fait arrêter la charrette et a collé le bout du canon de son fusil sur mon visage. Je suis descendu du wagon et j’ai attendu avec le garde que quatre autres gardes m’emmènent au trou.
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