fau – -Translation – Keybot Dictionary

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  Biography – MAILLARD, P...  
“In the circumstances in which the Indians are at present,” Maillard wrote to the Abbé Du Fau in 1751, “it is not possible for any one of us to abandon them without exposing them to the opportunity of going over unfailingly to the British, who are only watching for the right moment.”
Edward Cornwallis*, gouverneur de Halifax, est tellement persuadé du rôle joué par Maillard dans cette guerre qu’il fait au missionnaire, « tant de vive voix que par écrit, les offres les plus avantageuses [...] pour qu’ [il] aille s’installer aux Mines ». Fait à remarquer, la pension que l’on réclame du roi de France depuis près de deux ans en faveur de l’abbé Maillard lui est accordée sur ces entrefaites. En août 1750, le missionnaire se voit gratifié d’une pension de 800# sur l’abbaye de Chaux. Mieux, à la même époque, Maillard et Jean-Louis Le Loutre obtiennent un auxiliaire qu’ils réclament depuis plusieurs années. Ce nouveau venu est l’abbé Jean Manach, que Maillard s’empresse d’initier aux difficultés de la langue micmaque. « Dans les circonstances où se trouvent les Sauvages, écrit Maillard à l’abbé Du Fau en 1751, il ne se peut qu’aucun de nous les abandonne sans les exposer à l’occasion de se livrer infailliblement à l’Anglois qui n’en épie tous les jours que le moment. » De sa mission de l’île de la Sainte-Famille, Maillard maintient l’état de guerre chez les Micmacs, ce qu’il fera jusqu’en 1758.
  Biography – MAILLARD, P...  
In transcribing the Micmac text of this declaration of war, along with its translation, for the Abbé Du Fau, one of the directors of the Séminaire des Missions Étrangères, Maillard commented: “The Indians are really forced to defend themselves as they can and to prevent the British from becoming entirely the masters of the interior of Acadia.”
Le conflit s’apaise momentanément au cours de la guerre de la Succession d’Autriche, notamment après la prise de Louisbourg, mais il se ranime après 1750, quand les principaux protagonistes reviennent à l’île Royale. Cette fois Maillard a d’autant moins de scrupule à se montrer sévère qu’il a maintenant un protecteur en la personne de l’abbé de l’Isle-Dieu. En effet, ce dernier a reçu de nombreuses plaintes sur les irrégularités canoniques et sur les écarts de conduite des religieux et il ne songe rien moins qu’à les remplacer, car, prétend-il, « six prêtres séculiers feroient plus d’ouvrage que neuf récollets ». En 1751, il prend quand même l’initiative d’envoyer à Maillard la bulle du Jubilé de Benoît XIV ainsi que des instructions qui ne laissent aucun doute sur le cas qu’il fait de l’autorité des récollets. L’année suivante, Maillard organise solennellement la célébration de l’Année Sainte par des cérémonies, des prédications et des processions, et affirme ainsi son autorité sur tout le clergé de l’île Royale. En 1754, Mgr de Pontbriand le confirme dans ses fonctions de grand vicaire, fonctions qu’il est désormais seul à exercer. II lui envoie également une commission particulière pour soumettre de force les religieux à sa juridiction. Cette solution témoigne autant du prestige de l’abbé Maillard à Louisbourg que de l’influence que prend l’abbé de l’Isle-Dieu dans la direction des affaires de l’Église du Canada.
  Biography – MAILLARD, P...  
After the fall of the fortress the missionary took refuge with his Micmacs at Miramichi Bay where a large number of Acadians who had escaped deportation in 1755 were gathered. “Here I see only the greatest distress and poverty,” he wrote to the Abbé Du Fau.
Cinq jours après le début du second siège de Louisbourg, et sur la demande du gouverneur Augustin de Boschenry de Drucour, Maillard tente vainement de persuader Charles Deschamps* de Boishébert, officier canadien, de marcher, sur la ville, avec un groupe d’Indiens et d’Acadiens afin d’essayer de forcer le blocus. Maillard restera toujours convaincu que cette stratégie aurait pu changer le cours des événements. Après la chute de la forteresse, le missionnaire se réfugie avec ses Micmacs dans la baie de Miramichi, où se trouvent réunis un grand nombre d’Acadiens qui avaient échappé à la déportation de 1755. « Je n’y vois que misère et pauvreté des plus grandes, écrit-il à l’abbé Du Fau. Toutes les familles qui s’y sont rangées y meurent de faim. » Auparavant, il est passé par l’île Saint-Jean où les habitants espèrent ne pas être inquiétés par les Anglais. Mais, en 1758, la déportation des Acadiens de l’île Saint-Jean ne fait qu’augmenter le nombre des réfugiés au sud de la baie des Chaleurs. Maillard décide alors de s’installer à Malagomich (Merigomish, N.-É.) pour hiverner « dans un hâvre que les Anglais ne connaissent pas » et pour y réunir tous les Micmacs de la côte est. Il projette également de se rendre à Québec demander des secours mais on ignore s’il a pu effectuer ce voyage.