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Peu d’analyses comparatives ont été réalisées pour comprendre comment les autres organismes de réglementation du secteur nucléaire utilisent de façon optimale la technologie. Par exemple, aux États‑Unis, la NRC requiert des titulaires de permis de lui transmettre les principales données au sujet des accidents (données sur le caloporteur, la nucléonique, la vitesse et la direction du vent, etc.) par des moyens électroniques, pendant l’accident. Grâce à cette transmission des données, la NRC peut normaliser la façon dont les données sont reçues et comment elles peuvent ensuite être utilisées par son CMU, pendant une urgence. Cette façon de procéder réduit le risque d’interprétation erronée des données associé à leur transmission par téléphone ou d’autres moyens. De plus, elle permet de rafraîchir plus fréquemment les données (à la NRC, de 60 à 80 points de données sont rafraîchis chaque seconde). On trouvera plus de détails dans le document BITS 1088047. La DPGU est censée introduire ce concept et d’autres, similaires, dans le cadre de l’exercice Vision 2020 de la CCSN.
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