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Comme je le soupçonnais, mon unique cocon appartenait bien au célèbre papillon. Le 2 août, il en sort une femelle, corpulente et ventrue, costumée comme le mâle, mais à robe plus claire, tournant au nankin. Je l'établis sous cloche en toile métallique, au centre de mon cabinet, sur la grande table de laboratoire, encombrée de livres, bocaux, terrines, boites, éprouvettes et autres engins. On connaît les lieux, les mêmes que pour le Grand-Paon. Deux fenêtres, donnant sur le jardin, éclairent la pièce. L'une est fermée, l'autre est maintenue jour et nuit ouverte. C'est entre les deux, à la distance de quatre à cinq mètres, que le papillon est établi, dans la pénombre.
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