|
La première interdiction des rejets concernera les pélagiques tels que le thon, et pourra être mise en œuvre dès janvier 2014. Les activités couvertes par les règles des ORGP qui autorisent les rejets primeront sur l’interdiction des rejets de l’UE ; dans le cas contraire, l’interdiction des rejets s’appliquera. Nul ne sait comment cette interdiction des rejets s’appliquera aux activités non couvertes par les ORGP, notamment la pêche des pélagiques par l’UE dans les zones économiques exclusives (ZEE) ACP. Comme l’a souligné la commissaire, l’élément le plus important de cet engagement politique à interdire les rejets est de fournir un incitant à l’amélioration de la sélectivité de la pêche. Pour le secteur du thon, des efforts ont déjà été consentis par certains segments (senneurs à senne coulissante) ces dernières années afin d’améliorer la sélectivité de la pêche, et cela aidera à réduire les rejets. Les choses sont moins claires pour d’autres flottes, comme celles pêchant les petits pélagiques en Afrique de l’Ouest : en effet, l’interdiction des rejets sera-t-elle un incitant à pêcher de manière plus sélective, étant donné qu’une part importante (en volume) de leurs captures accessoires est conservée en raison de leur valeur commerciale élevée ?
|