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L'établissement de la portée de l'évaluation s'adapte et s'étend naturellement pour tenir compte des nouveaux concepts et des nouvelles préoccupations. Par exemple, là où on aurait auparavant choisi un ruisseau comme unité d'étude dans le cadre d'une évaluation environnementale, on étudiera désormais le bassin versant du ruisseau dans le cadre d'une évaluation complète. Mais la tâche consistant à déterminer la portée du projet incombe aux personnes qui supervisent les évaluations environnementales. L'évolution démographique de la main-d'œuvre et le roulement de personnel au sein des agences et des conseillers en réglementation, explique Barnes, a entraîné l'attribution de rôles de décideurs à de jeunes employés qui n'y étaient peut-être pas préparés. Ces derniers réagissent aux préoccupations environnementales croissantes en étendant la portée des évaluations environnementales. « Nous en sommes arrivés très tôt à la conclusion, que ce soit dans la littérature ou dans les conseils, que l'on devait concentrer les évaluations environnementales sur les facteurs qui comptent vraiment » dit-il, en faisant référence aux experts chevronnés des évaluations environnementales qui ont contribué à raffiner les pratiques à la fin des années 1970 et au début des années 1980. « Il est impossible de tout étudier. Ce n'est tout simplement pas faisable ni pratique et nous ne pouvons pas nous le permettre. »
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