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Le bancarelle di souvenir, i negozi di cianfrusaglie e gli innumerevoli dipinti che ritraevano sempre il castello o il Ponte Carlo, si contendevano lo spazio tra i pittoreschi vicoli della città. I tetti di Praga, dorati di nuovo, si riflettevano nel luccichio di questa merce a basso costo e decisamente kitsch.
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Après l’ouverture des frontières en 1989, on a pu craindre que Prague ne devienne une sorte de Disneytown. Partout, on construisait. Les façades grises décrépites héritées des plans quinquennaux se paraient de teintes pastel. Au centre-ville, les prix du mètre carré explosaient. Les stands de souvenirs, les bazars et les croûtes des peintres du dimanche, montrant invariablement le château de Prague et le pont Charles, se frayaient une place dans les venelles tortueuses. Les toits fraîchement redorés de la ville se miraient dans toute cette camelote clinquante. Des restaurants, cafés et snacks, avec leur personnel indifférent ou grincheux et une bouffe pâteuse à dominante américaine, ouvraient à tous les coins de rue et submergeaient la vieille ville de leurs enseignes et gobelets de carton. On mangeait pour pas cher, vite et beaucoup. Jusqu’à ce que survienne un tournant, des années plus tard.
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Nach der Grenzöffnung 1989 schien es, als ob die Stadt zu einer Art Disneytown verkommen würde. Überall wurde gebaut. Die von der sozialistischen Planwirtschaft vernachlässigten abbröckelnden grauen Fassaden erhielten Verputze in Pastelltönen. Die Bodenpreise in der Innenstadt schossen in die Höhe. Souvenirstände, Klimbimläden und Auslagen der malenden Zunft mit der Burg oder der Karlsbrücke als immer gleiche Sujets machten sich den Platz in den verwinkelten Gassen streitig. Im Glanz der kitschigen Billigwaren spiegelten sich die neu vergoldeten Dächer der Stadt. Restaurants, Cafés und Snackbars mit gleichgültigem bis mürrischem Personal und pampigem Essen US-amerikanischer Geschmacksorientierung eröffneten an jeder Ecke und überschwemmten die Altstadt mit Reklameschildern und Pappbechern. Man ass billig, viel und schnell. Bis die «Wende» kam – Jahre nach 1989.
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