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Au début de l’année 2007, des chercheurs de l’Université de l’Alberta ont publié les résultats d’une étude sur le DCA (dichloroacétate), selon laquelle cette substance s’avérait prometteuse pour réduire la taille de tumeurs chez des rats de laboratoire et dans des lignées cellulaires humaines (cellules humaines cultivées dans des boîtes de Petri). Par la suite, d’autres études se sont penchées sur le DCA dans différents contextes, notamment un projet de recherche subventionné en 2009 par la Société. Cette étude a démontré que le DCA ne réussissait pas à éliminer les cellules cancéreuses du côlon chez les souris et pouvait même, dans certains cas, favoriser leur croissance. Au début de l’année 2010, des chercheurs ont publié les résultats du premier essai clinique sur le DCA, mené auprès d’un très petit nombre de patients afin d’examiner ses effets sur un type particulier de tumeur cérébrale. Si ces résultats ont soulevé un espoir, la recherche sur le DCA n’en est toutefois encore qu’à ses balbutiements.
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