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Aujourd’hui, le traitement anti-VHC consiste en une combinaison de deux médicaments, le peg-interféron et la ribavirine. Le peg-interféron est administré par injection une fois par semaine durant une période allant de six mois à un an et peut engendrer de la fatigue, de la dépression et d’autres effets secondaires. Ce traitement a un taux de guérison de 45 à 80 pour cent, selon la nature de la souche du virus. Le traitement à double modalité était le seul traitement disponible jusqu’en 2011, lorsque deux nouveaux médicaments ont été approuvés : le télaprévir (Incivek) et le bocéprévir (Victrelis). Ces deux médicaments sont appelés antirétroviraux à action directe (DAA), ce qui signifie qu’ils attaquent directement la capacité du VHC de se recopier. Ces traitements sont aussi connus sous le terme de «trithérapies », car chacun est pris en combinaison avec le peg-interféron et la ribavirine. Ils augmentent le taux de guérison de 45 pour cent jusqu'a 75 pour cent pour les personnes atteintes du génotype 1, qui est la souche du virus la plus courante au Canada. Cependant, le télaprévir peut causer des éruptions cutanées, et les deux médicaments causent une augmentation du risque d’anémie (baisse du taux de globules rouges et de fer dans le sang) ainsi que d’autres effets secondaires. On doit les prendre deux ou trois fois par jour avec de la nourriture, ce qui est parfois difficile à gérer.
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