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20. Les participants ont demandé aux autorités de transition, ainsi qu’à l’Autorité nationale des Élections (ANE), de prendre d’urgence les dispositions politiques, juridiques, financières et matérielles nécessaires pour accélérer le processus électoral et faciliter la tenue, avant août 2015 au plus tard, d’élections libres, transparentes et crédibles qui marqueront la fin de la transition. Ils ont souligné que la prise de ces dispositions faciliterait significativement la mobilisation des ressources financières et du soutien matériel requis, notant à cet égard avec satisfaction la contribution du Gouvernement d’un montant d’un milliard de francs CFA. Ils ont demandé que la question du vote des personnes déplacées et des réfugiés, y compris leur enregistrement sur le fichier électoral, soit une priorité. Ils ont rappelé l’impératif du respect de la clause d’inéligibilité de toutes les autorités de transition, tel que stipulé dans la Charte constitutionnelle de transition et conformément aux instruments pertinents de l’UA. À cet égard, ils se sont félicités de la réaffirmation par le chef de l’État de transition de son attachement à cette clause d’inéligibilité, et attendent de tous les autres acteurs centrafricains concernés qu’ils prennent des engagements similaires. Ils ont souligné avec force que la communauté internationale ne soutiendrait pas la tenue d’élections organisés en violation de cette clause, pas plus qu’elle n’en reconnaîtrait les résultats.
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