boo – -Translation – Keybot Dictionary

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  Social Cognition in Chi...  
Prior to age one, infants are able to follow the attention of others, to participate in simple turn-taking games (e.g., pick-a-boo), and to have an understanding of goal-directed behaviours, such as grasping or reaching for an object.
Des études récentes révèlent que la cognition sociale se développe en bas âge et ce, même avant l’acquisition du langage. À quelques mois déjà, le nourrisson est capable de suivre le regard des autres, de participer à des jeux simples qui se jouent à tour de rôle (p. ex., jouer à « coucou ») et de comprendre des comportements orientés vers un but, tels que s’emparer d’un objet ou tendre la main vers un objet. Ensuite, vers l’âge de deux ans, l’enfant prend de plus en conscience que les autres manifestent des états mentaux qui diffèrent du sien. Par exemple, il reconnaît qu’une autre personne peut aimer quelque chose qu’il n’aime pas. À mesure que l’enfant d’âge préscolaire acquiert des habiletés langagières, il commence à être capable de se mettre à la place de l’autre, ce qui entraîne des changements dans ses comportement sociaux tels qu’une augmentation des comportements empathiques et prosociaux. Bien que le passage de la compréhension sociale intuitive à réfléchie s’effectue progressivement, des facteurs qui sont liés à l’enfant et à la famille permettent d’expliquer les différences reliées au développement de la cognition sociale.
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Furthermore, providing reasons when correcting children’s misbehaviours is highly recommended because it helps children to develop an early awareness that people experience different feelings or desires. Lastly, a sensitive and caring parenting style is especially beneficial when interacting with children in various activities (e.g., pick-a-boo, pretend-play, picture-books).
La cognition sociale d’un enfant peut être améliorée au moyen de diverses activités réalisées au sein de la famille. Étant donné que la capacité de l’enfant à retenir ses pensées et ses comportements impulsifs (c.-à-d. les fonctions exécutives) semble être un facteur important permettant de prédire les aptitudes en cognition sociale, les parents devraient s’assurer de trouver un juste équilibre entre l'encadrement à donner à l’enfant et l’autonomie à lui laisser lorsqu’ils jouent avec lui. Les activités où l’on parle de ce qu’une personne pense ou veut, de ses sentiments ou des raisons pour lesquelles elle agit d’une certaine façon sont à privilégier. Par exemple, jouer à faire semblant permet à l’enfant de prendre conscience que les comportements et la manière d’exprimer ses émotions varient d’une personne à l’autre. Une autre activité hautement recommandée est la lecture d’histoires. En questionnant l’enfant sur le déroulement de différentes histoires, surtout celles dans lesquelles on retrouve des tours, des secrets ou des erreurs, les parents aident leur enfant à se mettre à la place d’un autre (p. ex., demander à l’enfant s’il croit que le Petit Chaperon rouge sait que le loup s’est déguisé en sa grand-mère). De plus, il est fortement recommandé d’expliquer à l’enfant pourquoi on le réprimande pour un mauvais comportement parce qu’on l’aide ainsi à prendre conscience dès un jeune âge que les gens n’éprouvent pas tous les mêmes sentiments et n’ont pas tous les mêmes désirs. Enfin, il est important que les parents se montrent attentionnés et affectueux lorsqu’ils interagissent avec leur enfant dans diverses activités (p. ex., jouer à « coucou », jouer à faire semblant, regarder des albums). Lorsqu’il a des échanges positifs avec une autre personne, l’enfant a l’occasion d’améliorer ses apprentissages sur les plans social et affectif, ce qui le prépare à interagir positivement avec ses pairs. En effet, ces comportements sociaux favorisent la cognition sociale tout en enseignant aux enfants à bien interagir avec leurs pairs et en réduisant les risques que leur compréhension sociale et cognitive les incite à adopter des comportements antisociaux (p. ex., se moquer des autres, intimider les autres et mentir).