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M. Benoît Sauvageau: Oui. Je ne sais pas si M. Arp va vouloir se mouiller. Compte tenu de l'ampleur des dégâts constatés dans le dossier des langues officielles, d'après votre plan d'action, prendra-t-on en considération la situation des langues officielles dans certaines bases avant de muter des militaires et leurs familles? Va-t-on simplement constater cet état de fait ou va-t-on poser des gestes concrets? Prenons l'exemple d'un militaire dont la femme et les enfants sont unilingues francophones. Si on le mute à Moose Jaw, où il n'y a pas de services médicaux, de services scolaires, de services psychologiques et de services communautaires en français, pourra-t-il refuser cette mutation sans subir de préjudice, compte tenu du fait que vous avez reconnu l'ampleur des dégâts?
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