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This is apt for the statutory situation which exists here and to which I have referred earlier in these reasons. Even if it be proper to describe trafficking in controlled drugs, whatever be the drug, or trafficking in restricted drugs, whatever be the drug, as being, in each case, a description of the same crime, I think it is impossible to bring mescaline within either category when it stands entirely outside the group of controlled or restricted drugs and is governed by other statutory provisions than those governing controlled or restricted drugs.
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Ces observations s’appliquent parfaitement à la législation dont il s’agit et que j’ai citée précédemment. Même s’il est juste de considérer le trafic des drogues contrôlées ou le trafic de drogues d’usage restreint, quelle que soit la drogue vendue, comme une même infraction dans chaque cas, je pense qu’il est impossible d’inclure la mescaline dans l’une ou l’autre catégorie alors qu’elle se trouve entièrement hors du groupe des drogues contrôlées ou d’usage restreint et qu’elle est régie par des dispositions statutaires autres que celles qui régissent les drogues contrôlées ou d’usage restreint. Je ne pense pas que lorsque la mens rea est un élément de l’infraction comme en l’espèce, on puisse en faire le preuve par rapport à une autre infraction à moins bien sûr que l’accusé ne soit déclaré coupable d’une infraction incluse. Un certain nombre d’auteurs qui ont étudié la question de près, en particulier par rapport à la doctrine de «l’infraction moindre», ont abouti à la même conclusion; voir Williams, op. cit., aux pp. 185 et suivantes, Howard, Australian Criminal Law, 2e éd. (1970), aux pp. 375 et suivantes et Smith, «The Guilty Mind in the Criminal Law», (1960), 76 Law Q. Rev. 78, aux pp. 91 et suivantes. Si les juges ont à prendre position à cet égard, ils doivent faire un choix qui soit conforme au principe fondamental, c’est-à-dire que l’actus reus et la mens rea
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