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des effets cytogénétiques aigus du bromate de potassium sur des cellules de moelle osseuse de rats Long-Evans mâles, après administration par voie orale ou intrapéritonéale de doses de 334,0 et 250,5 mg/kg p.c. respectivement (il est à noter que ces doses étaient proches des valeurs de DL50). Dans les deux cas, le nombre de cellules aberrantes a augmenté progressivement, atteignant un maximum de 10,5 p. cent (voie intrapéritonéale) et de 10,8 p. cent (voie orale) res-pectivement 12 et 18 heures après administration. On a observé des différences significatives 3, 6 et 12 heures après administration par voie intrapéritonéale, et 12 et 18 heures après administration orale.59 On a obtenu pour le bromate de potassium des réponses positives liées à la dose lors d'essais menés sur des micronoyaux de deux souches de souris mâles (Ms/Ae et CD-1) en utilisant des érythrocytes polychromatiques de la moelle du fé-mur après administration par voie intrapéritonéale ou par gavage de doses allant de 18,8 à 150 mg/kg p.c. (voie intrapéritonéale) ou de 37,5 à 300 mg/kg p.c. (voie orale).38 Des résultats similaires ont été signalés avec des souris ddY mâles à des doses supérieures à 100 mg/kg p.c. par voie orale et à 25 mg/kg p.c. par voie intrapéritonéale.60 On a également obtenu ces résultats avec des réticulocytes circulants en administrant des doses intrapéritonéales de 18,8 à 212 mg/kg p.c. à des souris CD-1 mâles.61
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