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El Dr. Ade Fakoya tiene poca paciencia con los que dicen que el mundo está fracasando en su intento de superar la pandemia del SIDA. “A la gente se le olvida de dónde venimos”, dijo Ade. “Recuerdo cuando morir de SIDA era la norma”.
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Dr. Ade Fakoya has little patience for those who say the world is failing to get on top of the AIDS pandemic. “People forget where we have come from,” said Ade. “I remember when dying of AIDS was the norm.” Ade is a doctor who worked for over ten years as a medical adviser to aid organizations in the United Kingdom, Asia, Africa and Eastern Europe before joining the Global Fund in 2010. He vividly recalls attending to a patient in London in the early 1990s who complained of suffering from chest pains and was convinced it was a symptom of AIDS. “He seemed relieved to find out he was having a heart attack,” remembered Ade. Many people forget that AIDS was a death sentence as recently as the mid-1990s, he observes. As the Global Fund’s senior HIV specialist, Ade sees his main role as making sure that programs supported by the Global Fund are technically strong and that resources are invested to achieve the greatest impact. By the end of this year, Ade will have provided technical, guidance and reprogramming advice on Phase 2 grant renewals totaling more than US $3 billion. “Our programs need to be aligned with the latest scientific findings. For example, we have to make sure that our prevention interventions are more targeted at most-at-risk-populations,” he said. By the same token, new evidence suggests that starting HIV-positive women on treatment immediately following diagnosis may be the best way to keep them alive and to prevent onward transmission of the virus to their unborn children and to HIV-negative partners. Ade, who was born and raised in London, was a medical adviser to the AIDS Alliance in its capacity as a Principal Recipient for the Global Fund’s HIV grant in Ukraine beginning in 2004. Ukraine was one of the first places where a civil society organization took over coordination of a national HIV treatment program. “Part of the reason I joined the Global Fund was its support for civil society,” he added. “This is a disease that affects marginalized populations and people with no voice. I believe in access to health services for everybody.” He is optimistic that an end to the HIV pandemic is achievable. But one factor in getting there will be improving the Global Fund’s own ability to support prevention and treatment. “If we want countries who receive our money to improve their performance, then we also need to get better too.”
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Ade Fakoya ne montre guère d’indulgence pour ceux qui prétendent que le monde ne parvient pas à prendre le dessus sur la pandémie de sida. « Les gens oublient d’où nous venons, lance Ade. Je me rappelle l’époque où mourir du sida était inéluctable. » Médecin, Ade a travaillé pendant plus de dix ans comme conseiller médical pour des organisations humanitaires au Royaume-Uni, en Asie, en Afrique et en Europe de l’Est, avant de rejoindre le Fonds mondial en 2010. Il se souvient parfaitement d’une visite faite au début des années 1990 à un patient qui se plaignait de douleurs thoraciques et était convaincu d’y voir un symptôme du sida. « Il a eu l’air soulagé d’apprendre qu’il avait fait une crise cardiaque, indique Ade. Beaucoup de gens oublient que, pas plus tard que le milieu des années 1990, l’annonce du sida équivalait à une condamnation à mort. » En tant que spécialiste principal pour le VIH, Ade considère que son rôle est avant tout de veiller à ce que les programmes soutenus par le Fonds mondial soient solides d’un point de vue technique et que les moyens investis le soient de telle sorte que l’impact obtenu sera le plus grand possible. D’ici la fin de cette année, Ade aura fourni des conseils techniques, une orientation et des avis de reprogrammation pour des reconductions de subvention au titre de la phase 2 d’une valeur supérieure à 3 milliards de dollars US. « Il convient d’aligner nos programmes sur les découvertes scientifiques les plus récentes. Ainsi, nous devons nous assurer que nos interventions de prévention ciblent davantage les populations les plus exposées au risque », déclare-t-il. De même, de nouveaux éléments laissent entendre que placer les femmes séropositives sous traitement dès que le diagnostic est posé pourrait être la meilleure solution pour les maintenir en vie, mais également pour éviter la transmission du virus à leurs enfants à naître et à leurs partenaires séronégatifs. Ade, qui est né et a grandi à Londres, a été conseiller médical de l’Alliance contre le sida, récipiendaire principal d’une subvention du Fonds mondial en Ukraine depuis 2004. Ce pays a été l’un des premiers où une organisation de la société civile s’est chargée de la coordination d’un programme national de traitement du VIH. « Si j’ai rejoint le Fonds mondial, c’est en partie parce qu’il soutient la société civile, ajoute Ade. Cette maladie frappe les populations marginalisées et les personnes que nul n’écoute. Je crois en un accès aux services de santé po
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