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Le pays n'a guère progressé dans la réalisation des OMD 2 (assurer l'éducation primaire pour tous), 4 (réduire la mortalité infantile), 5 (améliorer la santé maternelle) et 6 (combattre le virus de l’immunodéficience humaine/syndrome d’immunodéficience acquise – VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies). Les politiques, les moyens institutionnels et les dépenses publiques ne suffisent pas à assurer l'éducation primaire pour tous. Les niveaux d'alphabétisation, l'accès équitable au développement du jeune enfant, la formation des enseignants et l'apprentissage scolaire restent faibles. Conséquence, seulement 27 % de la population âgée de 15 ans et plus sait lire et écrire ; 53 % chez les adultes vivant en zones urbaines, contre 22 % chez les adultes vivant en zones rurales ; 40 % de la population âgée de 15 à 24 ans sait lire et écrire. En 2010, le taux brut de scolarisation dans les écoles primaires était de 75 % (85 % de garçons contre 15 % de filles), alors que le taux net de scolarisation ressortait à 46 %. Par ailleurs, près de 40 % des enseignants ne sont pas formés, alors que les moyens d'inspection et d'élaboration de programmes restent faibles faute de ressources suffisantes. En réalité, le système d'aide au développement du jeune enfant est quasi inexistant, et les mécanismes permettant de garantir une mobilisation efficace des ressources doivent être consolidés.
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