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Instead of which I’ll give you a thought that’s been lingering in my notepad, and that’s unrelated to anything: I can hardly imagine there was a time, not so long ago (well, actually, a dozen years ago, so it’s been a while, come to think about it), when, as the class was reading Voltaire’s Candide, everybody (well, especially boys, interestingly) had exclaimed that it’s impossible to rape a man. (Because Candide is hard stuff—if I had a better memory of it, I would dare compare it to Oz.) I just can’t believe I would ever have been that innocent.
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A la place, je vais vous livrer une réflexion qui traîne sur mon bloc-notes, et qui n’a aucun rapport avec rien : j’ai du mal à imaginer qu’il y a une époque, pas si lointaine (bon, ça fait une douzaine d’années, quand même, ça date, quand on y réfléchit bien), où, alors qu’on lisait en classe Candide (ça devait être quelque part au collège, je crois), tout le monde (principalement les garçons, curieusement) s’était écrié d’une seule voix que ce n’est pas possible, de violer un homme. (Parce que Candide, pour ceux qui ne se souviennent pas, c’est un peu gore — si je m’en souvenais un peu mieux, j’oserais comparer à Oz.) J’ai carrément du mal à croire que j’aie pu un jour être innocent à ce point. Ca doit être parce que je n’avais pas encore Internet, à ce moment-là.
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