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Dès lors, on voit apparaître divers concertos pour percussion et orchestre. On retiendra entre autres ceux de Darius Milhaud, André Jolivet, Henri Cowel, Jonathan Harvey et alcides lanza. Ce dernier, nommé Sensors est un concerto pour percussion soliste et ensemble de percussion et suit la forme du concerto grosso. 1968 marque la création, au Palais Garnier de Paris, de Zyklus de Karlheinz Stockhausen, une des premières pièces pour percussion solo, par Sylvio Gualda. Cet événement suscitera l’écriture de solos de percussion tels que May de Nguyen Dao et Psapha et Rebonds de Iannis Xenakis [•• Extrait ecm+ Kassandra Extrémis ••]. Des œuvres de musique de chambre en duo, trio et quatuor, se développent avec des instrumentations très variées: voix et percussion dans Kassandra de Xenakis, voix, harpe et deux percussions dans Circles de Luciano Berio, deux violoncelles et percussion dans Match de Kagel, deux ondes Martenot et percussions dans Les nuages de Magellan de Tristan Murail, deux microphones, deux filtres à potentiomètres et tam-tam dans Mikrophonie 1 de Stockhausen. Cette œuvre a la particularité de réunir plusieurs interprètes autour d’un seul grand tam-tam. Ils jouent sur différentes parties de l’instrument en le faisant vibrer par diverses attaques du son.
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