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En 2000, le Canada a importé moins de 100 tonnes de 1,2-dibromoéthane servant d'additif de carburant (Environnement Canada, 2001a), ce qui représente une diminution considérable par rapport aux 11 000 tonnes importées au cours de la période d'établissement de la LIS (1984-1986). Cette baisse continue de l'utilisation du 1,2-dibromoéthane coïncide avec l'interdiction de l'usage de l'essence au plomb dans les voitures, imposée en 1990 en vertu de la LCPE. En tant qu'additif de carburant, le 1,2-dibromoéthane prévient l'accumulation d'oxyde de plomb dans les moteurs alimentés à l'essence au plomb. L'interdiction de l'usage de l'essence au plomb ne s'appliquera pas aux véhicules de compétition à haute performance (voitures, bateaux, motoneiges) avant le 1er janvier 2008 (Environnement Canada, 2003a). Le 1,2-dibromoéthane entre toujours dans la composition de l'essence aviation en Amérique du Nord (Chevron, 2003), mais ce type d'essence ne représente qu'une petite fraction du carburant pour avions. Par exemple, en 1997, l'essence aviation représentait 1,5 % du carburant aviation et seulement 0,2 % des divers types d'essence utilisés en Ontario (Patriarche et Campbell, 1999).
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