|
The proposed agreement and protocol focus mainly on tuna resources migrating throughout the region, both in international waters and within the coastal countries’ EEZs, as in Senegal. Tuna resources are managed by regional fisheries management organisations (RFMOs) – ICCAT in this case – where quotas are allocated to the different fishing countries (e.g. Japan, EU, USA, Canada and other coastal countries).
|
|
L’accord proposé ainsi que le protocole mettent essentiellement l’accent sur les ressources thonières migrant à travers la région, que ce soit dans les eaux internationales ou au sein des ZEE des pays côtiers, comme au Sénégal. Les ressources thonières sont gérées par les organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) – l’ICCAT dans ce cas – qui allouent des quotas à différents pays de pêche (par ex. le Japon, l’UE, les États-Unis, le Canada et d’autres pays côtiers). Le Sénégal est autorisé à capturer seulement les faibles quotas alloués par l’ICCAT, même si des grands bancs de thon en pleine migration passent dans ses eaux et pourraient être capturés par ses flottes. Toutefois, toute capture dépassant le quota de l’ICCAT serait illégale. Il y a quelques années, les pêcheurs mauritaniens avaient capturé 400 tonnes d’espadon dans les eaux mauritaniennes, mais ils n’ont pas pu les vendre parce que la Mauritanie ne disposait pas d’un quota de l’ICCAT correspondant pour l’espadon. S’agissant de l’accord de partenariat de pêche durable (APPD) pour le thon, la question des volumes pouvant être capturés par les différentes flottes ciblant le thon dans les eaux sénégalaises n’est pas uniquement définie par le Sénégal, ce qui serait le cas pour les ressources marines vivant exclusivement dans la ZEE du Sénégal, mais avant et surtout par les limitations fixées par l’ORGP (dans ce cas, l’ICCAT). Si le Sénégal veut augmenter ses captures de thon, il doit négocier cela à ce niveau.
|