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Il ruolo dell’Appel des appels, quindi, non è quello di essere un movimento di protesta come gli altri, non consiste soltanto nell’essere il “coordinamento dei coordinamenti” o la cassa di risonanza dei movimenti – anche se questo lavoro è indispensabile. Consiste piuttosto nell’indicare e analizzare le nuove “servitù”, le numerose forme di assoggettamento, e a pensare, a partire dalla base, nuovi modi di resistenza.
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What resistance should there be against the concrete universalization of techniques of management? What to do when a device has been put into place that imposes a mode of acting that we know is morally despicable, and which moreover completely destroys professions, their sense, the values that they bear, and which is therefore ultimately inefficacious? It is clear that the problem is not only that of denouncing a pernicious ideology, the reduction of the workforce, or the destruction of liberties by certain laws, it is also a matter of refusing to be a part of devices and situations that force you to go against others and against yourself, and which may turn against you, as in the case of evaluation. The function of the Appel des appels is not, therefore, that of a protest movement like the others, it does not limit itself to play the part of a “coordinator of coordinations”, or to act as a resonator for a group of movements. Even if all work of that kind is indispensable. Its role is that of singling out and analyzing the new “servitudes”, the new modes of subjection, and to think up new modes of resistance from the ground level. And this in close connection with the forces of the social movement, most particularly the unions. Because the task is indeed to accelerate awareness, on the part of social and political forces that are already constituted or that are being constituted, of the new conditions of struggle.
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Quelle résistance face à l’universalisation concrète des techniques managériales ? Que faire lorsque l’on a mis en place un dispositif qui pousse à agir dans un sens que nous savons moralement détestable, et de surcroît tout à fait destructeur du métier, de son sens, des valeurs qu’il porte, donc en fin de compte, inefficace ? On voit bien que le problème n’est pas seulement de dénoncer une idéologie pernicieuse, des réductions d’effectifs, ou des lois liberticides, mais de refuser de s’engager dans des dispositifs et des situations qui vous obligent à aller contre les autres et contre vous, qui se retourne contre vous, comme l’évaluation. Le rôle de l’Appel des appels n’est donc pas d’être un mouvement de protestation comme les autres, il ne consiste pas seulement à jouer les « coordinations des coordinations », ou à être la caisse de résonance des mouvements. Même si tout ce travail est indispensable. Il consiste à pointer et analyser les nouvelles « servitudes », les nouveaux modes d’assujettissement, et à penser à partir du terrain les nouveaux modes de résistance. Et ceci en étroits rapports avec les forces du mouvement social, tout particulièrement les syndicats. Car il s’agit bien sûr d’accélérer la prise de conscience des conditions nouvelles de la lutte du côté des forces sociales et politiques constituées ou en voie de constitution.
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